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Questions de défense

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jeudi 3 décembre 2009

Protection terrestre du territoire

Je signale le dernier exemplaire de Focus stratégique n° 18, la revue en ligne de l'ifri.

Il traite de "La protection du territoire national par l'armée de Terre, Fondements, limites et perspectives"

par Marie-Dominique Charlier

Cette étude analyse le recours à l'armée de Terre en vue d'assurer la protection du territoire national. Dans la logique du Livre blanc qui a consacré le continuum sécurité-défense, l'auteur évoque ainsi les évolutions auxquelles l'armée de Terre doit faire face pour appréhender au mieux son retour sur la scène de la sécurité nationale, tant d'un point de vue pratique que légal.

Télécharger directement le texte en version pdf

Signalons pour ceux qui ne le connaissent pas le laboratoire de recherche sur la défense, dirigé par Etienne de Durand.

O. Kempf

dimanche 1 novembre 2009

L’Afghanistan n’est pas la fin de la guerre. Par JP Gambotti

Un de mes billets sur la défense, la dissuasion et la sécurité a suscité le commentaire que voici du général Gambotti. Plutôt que de le laisser en commentaire, je préfère vous le faire partager sous la forme d'un billet. A noter que l'idée que j'évoquais au début de mon premier billet, selon laquelle la dissuasion asséchait la défense nationale, est issue directement d'un livre du général Beaufre paru en 1966, et dont je reparlerai. EGéA.

Votre billet Défense, dissuasion et sécurité, est en fait une interpellation différée du Livre Blanc et le retour dans le débat de cette insatisfaction que nous sommes nombreux à avoir ressentie à sa parution. Ambitieux challenge ! Avant d’en venir à quelques idées simples, permettez-moi de corriger l’alternative « dissuasion ou défense » que vous posez comme l’interrogation existentielle, du moins dans le domaine stratégique, de votre « autrefois » qui fût mon… « présent ». Je ne pense pas que le débat se posait en des termes aussi exclusifs.

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vendredi 23 octobre 2009

Défense, dissuasion et sécurité

Autrefois, on disait qu'à cause de la dissuasion, il n'y avait plus besoin de défense. L'une annihilait l'autre, la rendait inutile. Il a fallu tout l'effort doctrinal pour démontrer que la dissuasion nécessitait une possibilité d'escalade, pour éviter le tout ou rien : même si le risque était qu'avec la possibilité de l'escalade, on ne s'y engageât vraiment.

Aujourd'hui, j'ai le sentiment qu'avec la notion de sécurité, il n'y ait la tentation d'annihiler à nouveau la défense. Tout d'abord parce que ça coûte cher, et qu'on voit mal pourquoi on paierait cette police d'assurance contre un risque jugé faible. Or, la notion (je ne parle pas du concept, car il n'a pas été défini de façon convaincante) la notion de sécurité, construite justement pour actualiser la défense et la relégitimer, risque au fond de la vider de son sens : quelle différence entre défense et sécurité ?

C'est pourquoi on a affirmé une volonté de couplage entre la guerre en Afghanistan et cette notion de sécurité, selon le syllogisme suivant : en Afghanistan, on combat les terroristes ; or, les terroristes constituent le plus grand risque actuel, y compris dans nos frontières. Donc, en les combattant au loin, on assure notre sécurité au près.

A un niveau plus conceptuel, comme on ne voit pas très bien ce que signifie vraiment la notion de "sécurité", les militaires débroussaillent la notion de "guerre au milieu des populations". Le mot clef est ici "guerre", bien sûr.

Il reste alors quelque chose de gênant : on a du mal à lier la "sécurité intérieure", la guerre "au milieu des populations", la guerre conventionnelle "qui peut, sait-on jamais, revenir", et la dissuasion. Ceci motive le silence français actuel autour du débat nucléaire, relancé pourtant par B. Obama, et que MM. Rocard et Juppé ont voulu évoquer l'autre jour.

O. Kempf

mardi 6 octobre 2009

Commander et contrôler

Ce jour, colloque de l'IRSEM. Je n'ai assisté qu'à la 1ère table ronde de l'après-midi, avec notamment l'intervention de Mme Claude-France Arnoud, responsable de la défense à l'UE : femme lumineuse et pertinente, tout à fait convaincante. Je n'ai malheureusement pu entendre Jérôme Pellistrandi, qui me disait vouloir citer EGEA lors de son intervention : je ne sais s'il a eu du succès, je lui souhaite de tout cœur au vu de son remarquable travail de chroniqueur de défense.

En sortant, des revues étaient disposées sur un présentoir. Je signale ainsi le dernier numéro d'AGIR (septembre 2009), la revue de la "société de stratégie", dirigée par le généralde La Maisonneuve. Le thème me semble tout à fait novateur, et indispensable : stratégies et organisations. Pour 8 euros, cela vaut vraiment le coup de s'interroger sur la question.

Cela a suscité la réflexion suivante : chacun connaît le fameux "C2" américain, "Command and control". La vision technophile américaine (relire Jo. Henrotin) nous en donne, le plus souvent, une présentation technologique fondée sur les NTIC : le C2 devient un C42ISR (Command, control, communication, computer, information, intelligence, surveillance, reconnaissance), et chacun comprend qu'il s'agit d'un commandement sur le terrain, et de la cyberguerre.

Oui, mais.

Mais si on revenait à ce simple C2, qu'on traduit habituellement en France par un simple "commandement", sans plus y réfléchir ? réfléchissons y, justement. Justement dans une perspective d'organisation.

En effet, on entend souvent affirmer que le commandement, ce n'est pas du management. Vrai, notamment sur le terrain, quand la particularité "militaire" s'exprime à plein. Et je partage tout à fait l'assertion. Pourtant, mes ratiocinations me poussent à creuser un peu : est-ce aussi vrai à la maison ? Je ne parle pas, bien sûr, de ce qui se passe dans les unités (bases, bâtiments et régiments) où la formule demeure exacte, mais de ce qu'il y a autour, ou plus exactement au-dessus. Car si on comprend bien la volonté pédagogique de l'affirmation, tant à l'intérieur (formation au commandement) qu'à l'extérieur (expliquer au civil que l'armée n'est pas une institution comme les autres), il convient pourtant de réfléchir à "l'organisation". Et celle-ci nécessite une réflexion "stratégique".

Allons plus loin. La notion de commandement est-elle pertinente en tout et partout, dans l'organisation des armées, notamment à la suite des décrets de juillet 2009 (voir un billet complémentaire sur la LPM, mais aussi le décret paru hier sur les attributions du CEMA et des CEMs,signalé par le fidèle SD) ? S'il est incontestable que le CEMA, qui répond directement au président de la République, commande aux troupes engagées en opérations, mais aussi aux commandements opérationnels (posture permanente de sûreté, COM SUP et COM FOR, OGZD, ...), s'il est vrai qu'il commande également aux armées, directions et services, cette notion de commandement ne suffit pas à définir toute son "autorité".

Ainsi, la LOLF le désigne comme R.PROG : or, son action comme R.PROG envers les R.BOP ne peut être appréhendée par la seule logique de commandement : c'est là que la logique de contrôle intervient, et permet de comprendre la dualité de fonctionnement de l'organisation militaire : elle est en effet fondée à la fois sur du commandement (naturel aux militaires) ET sur du contrôle (selon un procédé importé du civil, et qui est donc bien moins naturel aux militaires). Car la chaine de commandement ne correspond pas toujours exactement à la chaine de responsabilité lolfienne.

Il faut bien sûr que l'organisation actuelle rende bien compte de cette dualité, surtout à la suite de tous les textes qui bouleversent en ce moment les armées, du diptyque LB/ RGPP, concrétisé dans la LPM, à la Loi de finance, qui met en œuvre la LOLF, sans même parler des décrets de juillet et d'octobre.

Il s'agit vraiment d'une "stratégie de l'organisation", qui permette de penser à la fois ces deux dimensions aujourd'hui conjointes du commandement et du contrôle. En fait, en percevant cette dualité, on peut alors adopter une stratégie de l'organisation.

O. Kempf

vendredi 1 mai 2009

Numérisation de l'espace de bataille

J'ai eu entre les mains le dernier "cahier de réflexion doctrinale", publié par le CDEF. IL rend compte du séminaire tactique tenu le 11 décembre 2008. Deux thèmes au sommaire : les espaces lacunaires, et la NEB (Numérisation de l'espace de bataille). L'habitué de ce blog sait que je suis assez circonspect envers cette dernière.

Je m'aperçois, à la lecture de ce cahier (qui sera probablement édité en ligne un de ces jours), que je ne suis pas le seul, et qu'il y a un débat à ce sujet.

1/ Arguments en faveur de la NEB : Sérénité des supérieurs, confiance et marge d'initiative des subordonnés, tenue de la situation, processus de commandement, et efficacité des systèmes d'arme.

2/ Toutefois, on ne se pâme pas autant que ça devant le système : il ne s'agit pas d'une révolution, mais d'une évolution.

3/ Car voici les défauts de la NEB : information surabondante, virtualisation de l'image, complexité et fragilité des systèmes, tendance au micro-management.

4/ C'est selon moi ce dernier danger qui est le plus grave, alors qu'on ne cesse de nous vanter par ailleurs la nécessité de l'initiative, et qu'on fait tout pour la décourager. On présente des exemples favorisant la manoeuvre et la légèreté, et on a des systèmes deplus en plus lourds.

5/ Est-ce d'ailleurs un hasard ? sous influence américaine, on ne parle plus de commandement, mais de commandement et contrôle. On est passé d'un mot à quatre syllabe à un acronyme (C2) qui d'ailleurs n'a cessé de s'allonger : car le contrôle signifie la communication, et le computeur.

6/ L'objectif de la NEB est de percer le brouillard de la guerre, grâce à une meilleure connaissance des "informations" du champ de bataille. C'est oublier Clausewitz : le chef, au cours du combat, ne cesse de voir son idée perturbée par l'afflux d'informations et de détails, plus ou moins contradictoires. Cela risque de le distraire de son idée première. AU lieu de lui faciliter la vie, l'afflux d'information la lui complique. Et il court le danger de se précipiter vers un fait, tombant dans le piège du micro-management. L'information "en temps réel" (je n'aime pas cette expression : connaissez vous des temps qui ne soient pas réels?) augmente son stress et affaiblit sa sérénité.

La NEB, c'est une machine anti-flegme. Mais il est illusoire de la critiquer : le mouvement est parti trop avant pour qu'il soit envisageable de dévier cette inertie.

O. Kempf

Références :

1 : Le site du Centre de doctrine et d'emploi des forces :

2 : Vidéo de présentation de la NEB

3 : La NEB selon wikipedia

4 : Fiche du Cerems sur les conséquences organisationnelles de la NEB

5 : Billet du blog opexnews sur la NEB

mercredi 29 avril 2009

A propos des Cyrards

Le général de Lardemelle, commandant les Écoles de Coëtquidan, a publié dans le dernier Casoar un article dans lequel il ne évoque le départ régulier des Cyrards dès les premières années : "''Les départs de saint-cyriens dans la vie civile restent en quantité très mesurée, en particulier au regard de nos voisins alliés. Ces départs sont une chance, qui sert non seulement les intérêts de la défense de la France, mais aussi la qualité globale des officiers''."

JD Merchet s'en fait l'écho sur son blog, ce qui attire énormément de commentaires.

saint_cyr.gif

Qu'on me permette les remarques suivantes :



1/ Il y a 25 ans, la promotion Gal Monclar était la plus petite de l'histoire, avec 152 officiers. Il y avait à l'époque plus de 300 000 hommes dans l'armée de terre. Aujourd'hui, une promo tourne à 160- 170 bazars, quand l'AT compte 130 000 soldats. Cherchez l'erreur.

2/ Il est donc "logique", du point de vue du jeune Cyrard, d'être très hésitant sur ce qu'on lui offre. Car force est de constater que s'il a l'assurance de commander un peloton/section comme lieutenant, il n'est déjà plus sûr de commander un escadron. Il a intégré qu'il serait très peu probable de commander un régiment (80 régiments, divisés par deux pour une passation de commandement tous les deux ans, font 40 TC offerts par an, dans les conditions actuelles de température et de pression). Enfin, on annonce aux brevetés du CID que 20 % d'entre eux ne passeront pas colonels.

3/ Un débat a lieu pour savoir si les jeunes cadres sortant d'école sont de bonne qualité (Cyr, EMIA, mais aussi Saint Maixent, etc.). Sans entrer dans ce débat, je m'interroge sur un point. Je constate que les jeunes Cyrards ne font qu'un stage de quinze jours en régiment, comme sergent, en espérant qu'il y ait une FGI à ce moment là afin de toucher du doigt la question du commandement. "oui mais, répond-on, ils commandent souvent avec des troupes de manœuvre à Coët". Pauvre argument, car ledit Cyrard aura la dite "troupe de manœuvre" pendant 8 à 12 h sous ses ordres. ON est bien loin des stages de trois mois des vieilles promo. A un moment, le Cyrard en 1ère année, fraichement formé comme aspirant, partait cinq mois en régiment commander un peloton d'instruction.... Autres temps, autres mœurs, certes.

4/ Parlons justement de notre temps. Et puisqu'on fait référence au civil regardons les grandes écoles civiles. Qu'observe-t-on ? qu'elles se préparent exclusivement au premier métier. Et qu'elles ont abandonné tout un tas de cours magistraux pour multiplier (le mot n'est pas trop fort) les stages pratiques en situations : vrai pour les ingénieurs et pour les commerciaux. Conclusion : une grande école forme au premier métier. Il sera toujours temps d'élever le débat (MBA dans un cas, Diplôme d'état-major puis école de guerre dans l'autre).

5/ Comparaison avec les étrangers. Les anglo saxons ont des sociétés beaucoup plus fana mili que les nôtres. Passer par l'armée, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, fait partie du cursus honorum. C'est tout sauf anormal. Admettons, et sans déprécier tous les Cyrards qui sont partis dans le péquin et y réussissent, que c'est chez nous loin d'être le cas.

6/ Conclusion : je trouve le raisonnement du général de Lardemelle peu convainquant (avec tout le respect que je lui porte, cela va de soi : mais puisqu'il s'exprime sur la place publique, il est logique qu'il s'expose aux critiques constructives, n'est-ce pas?). Et je trouve qu'on recrute trop de Cyrards. Même si cette remarque n'a rien à voir avec la qualité de ceux qui sorte de la Spéciale.

O. Kempf

mardi 14 avril 2009

Colloque : la technologie en débat

Comme bien d'autres amis (A. Dumoulin, J. Pellistrandi, A. de Nève, ...) j'aurai l'honneur de participer au colloque, organisé par Participation et Progrès, sur "la technologie en débat". Nous regretterons tous l'absence de Joseph Henrotin, LE spécialiste de la question, et dont il faut lire "La technologie militaire en débat, le cas américain" dont je vous rendrai bientôt compte.

Nous essayerons de ne pas déchoir. Et j'évoquerai la Transformation à l'Otan, et surtout qu'elle ne se réduit ni à la technologie, ni à ACT (même si, bien sûr, ACT revêtira un grand intérêt...). Entrée gratuite... RDV donc à l'amphi Desvallières de l'Ecole Militaire les 4 et 5 mai prochains.

1re journée : le 4 mai 2009 Accueil : 8 h 45 Matinée : 9 h – 12 h 30 Introduction générale

« Quelques réflexions autour de la technologie » par André DUMOULIN, Attaché à l’Ecole Royale Militaire de Bruxelles, chargé de cours adjoint à l’Université de Liège.

« L’impact de la technologie dans la conduite des guerres traditionnelles : de l’antiquité à nos années 1980 » par Alexandre VAUTRAVERS, Directeur du Département de Relations Internationales de l'Université Webster à Genève.

Partie I : la poussée de la guerre technologique : des années 1980 aux années 2000.

1 - Présentation théorique de la guerre « tout technologique » « Le nouveau paradigme technologique en matière de défense des années 1980-2000 : la Révolution dans les Affaires Militaires (RAM) et la guerre en réseaux » par Etienne de DURAND, Directeur Centre des Etudes de sécurité. IFRI (sous réserve).

« De la RAM à la Révolution de la Transformation. L’OTAN, la transformation et ACT » par Olivier KEMPF, Professeur à Sciences-Po. Animateur du blog egeablog.net.

2 - Illustrations effectives de la guerre « tout technologique »

« La fresque des guerres tout technologique (guerre du Golfe de 1991, guerre du Kosovo de 1999, guerre d’Irak de 2003) » par le Colonel Jérôme PELLISTRANDI, Commandant de la Brigade multinationale d’appui au Commandement de l’Eurocorps, Chroniqueur à la revue Défense nationale et sécurité collective.

« L’innovation pendant la guerre américano-sunnite en Irak » par le Lieutenant Colonel Michel GOYA, EMA. Auteur de « Irak : les armées du chaos » (Economica).

Après midi 14 h à 18 h

Partie II : la mise en cause de la guerre technologique : les années 2000.

1 - La mise en cause théorique de la guerre « tout technologique »

« Le mythe de la supériorité technologique au service de l’hyperpuissance américaine » par Jean Pierre MAULNY, Directeur Adjoint IRIS. Auteur de : « la guerre en réseau au XXIe siècle » (Edition du félin).

« L’intervention des forces aériennes modernes dans les conflits récents : caricature et réalité » par le Général de corps aérien (CR) Michel FORGET, Auteur de plusieurs livres sur la défense.

« Du Chemin des Dames à Kaboul : la même erreur stratégique » parJean Philippe IMMARIGEON, Avocat. Collaborateur revue Défense Nationale et Sécurité collective.

« Opex, guerilla et technologies avancées » par le général (CR) Henri PARIS, Président du club Démocraties.

2 – La mise en cause effective de la guerre « tout technologique »

« L’échec de la guerre en réseaux : le cas de l’Irak » par Julien MATHONNIÈRE, Journaliste indépendant spécialisé dans les questions de défense et de géopolitique.

« Les ratés de la technique militaire dans les conflits après la fin de la guerre froide » par Georges LE GUELTE, Ancien secrétaire des gouverneurs de l’AIEA.

« La guerre technologique : vers une « déshumanisation » des conflits » par Jean THYRARD, Conseiller en gestion de projets innovants et en intelligence stratégique.

2e journée : le 5 mai 2009 Matinée 9 h à 12h 30

Partie III : les perspectives de la guerre technologique : années 2009-2010 et suivantes

1 - Les perspectives de la guerre technologique : orientation théorique

« L’émergence d’une 3e Révolution dans les Affaires Militaires (RAM) avec certaines technologies avancées » par Alain DE NEVE, Attaché de recherches à l’Institut Royal supérieur de défense de Bruxelles. Membre du RMES.

« L’apport de la technologie militaire aux conflits du futur : le point de vue d’un industriel EADS » par l’Amiral Alain COLDEFY, Conseiller défense du Président d’EADS.

« Armées surdouées, armées perverses » par le Général (CR) Claude LE BORGNE, Membre du comité d’Etudes de Défense Nationale.

« La rénovation doctrinale vers la guerre culturo-centrée et le HTS » par Georges-Henri BRICET DES VALLONS, Rédacteur en chef de Sécurité globale. Expert en système d’armes pour DSI technologie.

« La juste technologie : ou les compromis nécessaires à l’efficacité globale » Par le Général de division Vincent DESPORTES, Directeur Collège interarmées de défense.

Après midi 14 h à 18 h 2 - Les perspectives de la guerre technologique : orientations effectives

« Les perspectives américaines en matière de technologies militaires » par le Général de corps d’armée Christian DELANGHE, Directeur des Etudes à US-CREST.

« Un nouveau système de production d’armement pour la France dans un monde en mutation » Par Jean-Paul HEBERT, Directeur du CIRPES / EHESS. 3

« Quelques orientations technologiques militaires nouvelles pour la France » par le Général (CR) Etienne COPEL, Président du collège des experts du Haut Comité pour la défense civile.

« Les appropriations sociales des TIC dans les conflits » par André BRIGOT, Enseignant à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) et à SAINT-CYR Coëtquidan.

« Les perspectives de la guerre technologique : orientation internationale » par Jacques BONGRAND, Ingénieur général de l’Armement. Conseil général de l’Armement.

Conclusion générale

samedi 7 février 2009

Critères d'une bonne défense

A la suite d'un excellent billet de stent sur la gouvernance de défense, j'ai l'impression qu'il y a des différences de critères entre le civil et le militaire : En fait, le premier critère d'une armée est l'efficacité. Le deuxième, c'est la disponibilité (cumul de la permanence et de la vitesse de réaction). Le troisième critère (troisième!) est logiquement celui du coût. Or, les organisations civiles privilégient le coût à la disponibilité.

O. Kempf

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