Egeablog - Fin de Kadhafi : premières leçons - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearFin de Kadhafi : premières leçons - urn:md5:3ecba27c2558d87d8b5910f0b84397452011-08-22T21:58:00+00:002011-08-22T21:58:00+00:00
<p>Pour répondre à AFS, je lui dirais que ce serait bien volontiers que je pourrais échanger en aparté sur le sujet, certainement pas en citant mes sources que je ne mets pas en avant. Mais pour avoir connu l’avant DRM, et la nébuleuse du renseignement à la française où se côtoyait de nombreux organismes appartenant aux différentes armées : FAS, Fatac B2, EMAT BRRI, EMA2, EMM, CERM, SGDN, MMFL, CRA 2°CA, DGSE, et j’en oublie, par conséquence l'inefficacité du système - pour avoir connu les balbutiements de la DRM et sa création rendue nécessaire par les multiple déconvenues du renseignement militaire notamment lors de la guerre du golf - pour avoir participer en qualité d’expert et de témoin à la réalisation de certains films ( l’Armée de l’ombre, les missions de Potsdam,) avec quelques responsables de la DRM, dont certain que j’ai connu directement sur le terrain - pour connaître l’importance et le temps nécessaire qu’il faut pour former certains spécialistes des écoutes, « grandes oreilles, 44°RT etc..) et certains spécialistes de l’interprétation photo et de la recherche du renseignement que je fus, (MMFL, 13°RDP.. etc.)- pour avoir moi-même mesuré la nécessité et la difficulté de certains apprentissages: J’affirme que l’outil DRM et que la filière rens. dont celle formée à Saumur pour l’armée de terre est cohérente, pérenne et efficace.. Sans vouloir faire de prosélytisme vous trouverez sur mon blog les coordonnées de mon livre qui aborde le sujet car c'est en connaissant le passé que l'on arrive à comprendre parfois mieux le présent.</p>
Fin de Kadhafi : premières leçons - urn:md5:046ebc8220b77f32aa24a32927f7f04c2011-08-22T21:58:00+00:002011-08-22T21:58:00+00:00
<p>Bonjour.<br />
Articles intéressant (comme toujours) tout comme l'ensemble des commentaires.</p>
<p>@O.Kempf : concernant votre bilan sur les vainqueurs de cette guerre, le bilan est-il si mitigé qu çela pour les Etats-Unis d'Amérique quand ceux-ci sont félicités de manière importante comme le dit Florent de Saint-Victor dans le lien que vous citez ?</p>
<p>@Roland PIETRINI :<br />
"De mémoire, l’exemple libyen est unique sur le plan tactique, une coalition otanienne renforcée par des éléments extérieurs vient en appui de ce qu’il faut bien appeler un soulèvement populaire".<br />
=> l'offensive contre les talibans en 2001 ne se rapproche-t-il pas d'une certaine manière de ce modèle avec l'appui aérien et des FS anglo-américaines à l'Alliance du nord ?</p>
<p>"Notre DRM est un outil qui est désormais rodé et certains spécialistes qui la composent ont démontré leur professionnalisme"<br />
=> Pourriez vous m'indiquez vos sources sur ce sujet, ça m'interesse ? Merci d'avance.</p>
<p><ins>égéa </ins>: certes, il y a beaucoup de satisfecit US, mais à la mode américaine, comme toujours. Pas innocent que le NYT écrive un article pour expliquer que, "pour une fois", les Américains n'ont pas tout fait et que la majorité des frappes a été française. Je constate que la position "en retrait" était certes une bonne stratégie (et de ce point de vue, couronnée de succès) : toutefois, les US n'apparaissent pas comme les premiers vainqueurs, ceux qui ont mené les affaires, à la différence de l'habitude.</p>
Fin de Kadhafi : premières leçons - urn:md5:cf1388896d0e5577593fa7fae1c5f4022011-08-22T21:58:00+00:002011-08-22T21:58:00+00:00
<p>Ne me réclamant d’aucune expertise, mais défendant ma liberté de parole et d’écrit au nom de la liberté d’expression et me méfiant autant des experts en peau de lapin que des experts tout court, et au risque de me voir excommunié, tout en partageant l’agacement de Jean-Pierre Gambotti, j’ose avancer quelques réflexions.</p>
<p>Force est de constater que notre outil militaire, continue à être plus adapté à un combat de moyenne intensité face à des forces somme toutes relativement classiques, qu'à un combat anti-insurrectionnel ou anti terroristes (cf. Afghanistan). Il est démontré que cet outil reste toujours aussi utile 20 décennies après la fin de la guerre froide. De mémoire, l’exemple libyen est unique sur le plan tactique, une coalition otanienne renforcée par des éléments extérieurs vient en appui de ce qu’il faut bien appeler un soulèvement populaire et je partage l’essentiel du point de vue d’EGEA. Il faudra attendre les retex pour juger de la réalité des tactiques et des moyens employés par les forces kadhafiste mais je doute de leurs réelles coordination et organisation.</p>
<p>Les forces aériennes et singulièrement françaises y compris l'Alat ont mené, après avoir éliminé une aviation libyenne quasiment inexistante une tactique d'usure et de déblayage au devant et en appui de forces autochtones plus ou moins encadrées par des forces spéciales. Il y donc eu un appui aérien en "appui" des combattants au sol.</p>
<p>La marine a joué un rôle d’appui côtier dans l'usage traditionnel de la marine du 19° et 20° siècle. Aucune perte du coté allié mais le « zéro mort » n’a aucune signification puisqu’on ne comptabilise ni les victimes « insurgés » ni kadhafistes, ni civiles. Malgré l’opinion d’un éminent spécialiste qui relevait que 4 rafales de l’armée de l’air avaient remplacé à eux seuls les moyens aériens du CDG, je continue à croire qu’un porte-avions en permanence sur zone permet une souplesse d’action remarquable. Notre DRM est un outil qui est désormais rodé et certains spécialistes qui la composent ont démontré leur professionnalisme. Au-dessous d'un certain seuil le qualitatif ne peut remplacer le quantitatif, mais le qualitatif permet de frapper juste et fort. Il n’y a pas de stocks de munitions temps de paix et temps de guerre, nous sommes en guerre permanente, en conséquence ces stocks doivent être gérés et complétés de manière réaliste.. La MCO est une priorité stratégique. Enfin, la qualité des hommes qui composent nos armées modernes est le meilleur atout de l'occident.</p>
Fin de Kadhafi : premières leçons - Boris Friakurn:md5:70b822ba028da7c3062baf35f70034942011-08-22T21:58:00+00:002011-08-22T21:58:00+00:00Boris Friak
<p>Au paragraphe "et après ?" on peut ajouter la question de l'emploi des travailleurs étrangers en Libye et la reprise ou non des transferts monétaires vers la Tunisie, l'Egypte, le Mali, etc.</p>
<p>La Libye était un moteur économique régional et peut le redevenir. Pour le moment l'absence de ces transferts est un facteur d'affaiblissement des révolutions arabes.</p>
Fin de Kadhafi : premières leçons - Jean-Pierre Gambottiurn:md5:b41e6cf9c0880860cd11bdabaf0a4f852011-08-22T21:58:00+00:002011-08-22T21:58:00+00:00Jean-Pierre Gambotti
<p>Permettez-moi d’ajouter à la liste des experts en peau de lapin, que dans ma grande candeur j’espère voir prendre le chemin de Canossa, les contempteurs de la stratégie aérienne. Pourraient-ils enfin descendre de leur cheval, méditer les principes de la guerre et comprendre enfin qu’une stratégie est contingente et qu’elle organise la confrontation entre les centres de gravité des parties en conflit. Délivrer de l’énergie par la troisième dimension est une stratégie appropriée à condition que le centre de gravité adverse présente des vulnérabilités critiques à l’arme aérienne dans ce conflit précis. Est-ce si douloureux de devoir apprendre quelques rudiments de la stratégie avant de commenter les guerres et de faire l’opinion publique?<br />
Très cordialement.<br />
Jean-Pierre Gambotti</p>
Fin de Kadhafi : premières leçons - Christophe Richardurn:md5:a552d88b7733d886257b259b3130c55e2011-08-22T21:58:00+00:002011-08-22T21:58:00+00:00Christophe Richard
<p>Un petit commentaire au sujet de cette guerre vue sous l'angle de "la guerre au sein des populations".</p>
<p>La guerre au sein des population est restée une "guerre au milieu des populations" et n'a pas évoluée en "guerre entre les populations".</p>
<p>Kadhafi a utilisé la population civile comme bouclier contre les frappes aériennes (avec des tentatives d'exploitation victimaire par des mises en scènes) et contre une partie de ses opposants grâce à des otages. Pourtant, c'est ce combat au milieu des populations qui semble lui être finalement fatal, la libération des villes de l'ouest se faisant selon une séquence soulèvement(après infiltration de combattants)/jonction avec des colonnes d'insurgés.</p>
<p>Il reste à voir comment se passera l'après-guerre, mais en tous cas il ne profitera pas à Kadhafi semble-t-il.</p>
<p>Bien cordialement.</p>