Egeablog - Afghanistan dix ans après - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearAfghanistan dix ans après - yves cadiouurn:md5:bf992dd304332f3d8ad83eee0bb8c6a42011-11-17T19:23:00+00:002011-11-17T19:23:00+00:00yves cadiou
<p>Le ministre a nommé Babar et Astérix à l’appui de son argumentaire (dimanche 13 novembre sur TF1). Il est vrai qu'il s'agit du ministre de la Jeunesse mais il s'adressait, en principe, à des électeurs adultes.</p>
Afghanistan dix ans après - yves cadiouurn:md5:0d1492531bdc6733a78c4f91efd169b72011-11-17T19:23:00+00:002011-11-17T19:23:00+00:00yves cadiou
<p>Vous faites allusion, incidemment, à la prochaine élection présidentielle. Elle est déjà dans tous les esprits. Que la question de l’Afghanistan soit « bientôt instrumentée sous des considérations politiciennes », ce serait déjà mieux que de ne pas en parler du tout comme ce fut le cas lors des deux campagnes présidentielles précédentes. Le petit monde politico-médiatique ferait bien de comprendre qu’il ne suffit pas de passer une question sous silence pour qu’elle soit absente des décisions de l’électeur.<br />
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Lors de l’élection présidentielle de 2002, l’on peut partiellement attribuer l’échec cuisant du candidat socialiste à son attitude de Premier ministre concernant l’Afghanistan, attitude suiviste et silencieuse qui a dérouté et poussé vers l’abstention ou vers d’autres candidats une partie de l’électorat socialiste. Pour l’élection présidentielle de 2007, la pauvreté des points de vue sur les politiques étrangère et militaire a été remarquée non dans la presse mais sur les systèmes électroniques d’information et de débat qui sont à la disposition de tous désormais : soyons sûrs que l’indigence conceptuelle des candidats a orienté le choix des électeurs vers celui qui, ancien avocat sachant parler à défaut de concevoir, semblait le moins nul.<br />
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Que les politiciens parlent bientôt d’Afghanistan, nombreux seront les commentateurs capables d’analyser, publiquement le cas échéant, leurs propos. On commencera par observer que les politiciens mettent ainsi fin à une longue absence sur le sujet.</p>
<p>Babar et Astérix viennent d’intervenir pour nous montrer, si on l’avait oublié, que les élus prennent les électeurs pour des imbéciles, ce qui peut expliquer que l’on tente d’esquiver les questions délicates en s’imaginant que les électeurs n’y penseront pas d’eux-mêmes. Manquer de considération envers les électeurs n’est pas une attitude qui convient en Démocratie. Le débat politique réel a beaucoup changé en dix ans : l’on peut en juger en écoutant les conversations autour de soi dans les lieux publics (pas toujours le café du commerce) où les arguments qu’on entend le plus souvent ne sont plus des arguments repris de la presse comme c’était le cas au XX° siècle.<br />
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Au sujet de l’Afghanistan comme de toute autre question les commentateurs attendent de pied ferme sur tous les blogs et sur toutes les listes de diffusion. Essayer d’instrumenter l’Afghanistan, ainsi que plus généralement nos politiques étrangère et militaire, sera aussi risqué que d’essayer de les passer sous silence.</p>
<p><ins>égéa </ins>: Babar et Iznogoud, plutôt ?</p>