Egeablog - Endettons nous, Folleville - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearEndettons nous, Folleville - BQurn:md5:a864da36c8540f08433f1410511d50cd2012-09-16T22:19:00+00:002012-09-16T22:19:00+00:00BQ
<p>J'oubliais le plus important; entretemps, j'ai eu soif, et mes proches aussi. Je vais devoir "payer le prix de la liquidité" comme ils disent.<br />
Et il faut que je m'y prenne différemment maintenant; car j'ai essayé tout à l'heure avec des billets, j'ai failli m'étouffer.</p>
Endettons nous, Folleville - BQurn:md5:e68229458ac736e1a2dac2db243df4432012-09-16T22:19:00+00:002012-09-16T22:19:00+00:00BQ
<p>L'inflation, bcp à dire en effet, mais ce n'est probablement pas le "risque" ici.<br />
L'hyper-inflation, elle, est un vrai risque.<br />
Et l'hyper-inflation, phénomène fréquemment constaté (en périodes récentes, de l'Allemagne des "roaring thirties"... au Zimbabwé actuel) n'est jamais provenue d'un hausse des coûts, des salaires..., mais d'une fuite par rapport à des billets qui brûlent les doigts. Ces billets ne me nourrissent pas par exemple, et constituent une mauvaise protection contre le froid, avec un rendement thermique très faible si j'allimente mon foyer avec.</p>
<p>De plus, ces billets forment un piètre gilet pare-balles. Et ils sont
extrêmement encombrants à transporter; d'autant plus que dans ces
cas-là, un billet de 100 000 s'échange a priori contre 5 à 6 billets de
10 000 seulement.
</p>
Endettons nous, Folleville - yves cadiouurn:md5:59647d37af187a9bd3988549171dfb542012-09-16T22:19:00+00:002012-09-16T22:19:00+00:00yves cadiou
<p>À lire les comm qui précèdent, je crains que l'on ait inventé une nouvelle roulette : non plus avec un revolver mais avec un pistolet.</p>
Endettons nous, Folleville - Patrick Saint-Sever ssp consulturn:md5:966f6e807fd02085d2233e609d767f202012-09-16T22:19:00+00:002012-09-16T22:19:00+00:00Patrick Saint-Sever ssp consult
<p>bonsoir,</p>
<p>deux brèves remarques, l'une sur le fond, l'autre sur la forme:</p>
<p>- la création monétaire "sans limites" ne risque aucunement abonder l'économie ou "sauver l'emploi" d'une part car la confiance ne se décrète pas par des masses de capitaux à prêter à taux bas, il faut des "instincts animaux" orientés positivement: or comment faire confiance à des technos en défaut récurrent d'analyse, prévisions et diagnostics depuis 5 ans, mais fort auto-satisfaits? D'autre part car cette "politique" n'a pas cela comme objectif, il s'agit simplement d'abonder les banques pour les refinancer et les sauver, ou leur donner des munitions gratuites pour continuer à spéculer et socialiser les pertes. La création monétaire se déverse directement sur les bulles d'actifs, dont effectivement l'immobilier, qui corrigera fortement puisqu'il n'est plus un vecteur de spéculation à la mode chez les Institutionnels. La "manne" n'a pas vocation à venir dans l'économie réelle. Au passage mentionnons que l'inflation, ce n'est pas la hausse des prix, c'est également un phénomène de défiance, mais non plus à l'égard seulement des perspectives économiques, mais quant à la valeur de la monnaie versus les marchandises, quant à l' instrument social qui doit rester indiscutable pour mesurer et clore les relations d'endettement. C'est un début de guerre civile puisque la norme est mise en cause.<br />
- au plan de la forme, la "trappe à liquidités" de Keynes c'est comme l'oubliette du château fort: tout le monde en parle (je ne suis pas le dernier) et cela n'existe pas, sauf exception. Outre le fait que ce sont les épigones (souvent bien peu fidèles) de Keynes qui ont manié ce terme (lui parlant de "préférence pour la liquidité"), il est peu souvent relevé que Keynes écrivait (Théorie Générale chapitre 13) qu'il n'avait jamais rencontré ce phénomène: "Une fois le taux tombé à un certain niveau, tout le monde préfère l'argent liquide à la détention d'une créance qui rapporte un taux d'intérêt aussi faible. (...) Peut-être ce cas ce cas limite prendra-t-il une certaine importance pratique dans l'avenir, mais nous n'en connaissons pas d'exemple dans le passé". C'est là que nous constatons le grand snobisme de Lord Keynes, qui visiblement en bon anglais ne s'intéressait pas à l'Autriche, l'Allemagne et leur situation du début des années 20....</p>
<p>Avec la valeur de 33% du Pib de la zone euro, le bilan de la BCE (comparé à 19% "seulement" pour la Fed) est à des niveaux effectivement "non conventionnels"... Keynes peut revenir il verra certainement enfin une superbe et profonde oubliette, une "trappe à liquidités". Verra-t-il au fond la "relique barbare"?</p>
<p>Les paris courent. Une chose est certaine: dans telle configuration dire que tel pari est risqué perd de sa signification, car tout est très risqué, il n'y a plus d'étalon du risque, il n'y a plus de zéro risque, puisqu'il n'y a plus de monnaie, potentiellement.<br />
De sorte qu'emprunter même à taux fixe en période inflationniste ne sera plus comme par le passé un jeu à somme favorable pour le client. Attention, les banques ont pris le pouvoir, elles ont capacités coercitives, demandez aux ménages subprime US et aux ménages grecs: pendant la crise les exploits des huissiers continuent. Et l'indexation des revenus type 70's, c'est fini.Et nous sommes un pays de vieux, plus de baby boomers.</p>
<p>Faites vos jeux (du -grand- cirque). La roulette tourne, suspense. Pourvu qu'elle ne soit pas russe!</p>
Endettons nous, Folleville - Colin L'hermeturn:md5:4fae17391574106a89ee27cdb77e166e2012-09-16T22:19:00+00:002012-09-16T22:19:00+00:00Colin L'hermet
<p>Pardon, MoB,<br />
mais cela fait des années que je m'étonne de la survivance de la bulle de l'immobilier.</p>
<p>Or une grande part du patrimoine de l'Etat est immobilière.<br />
La surévaluation immobilière est donc un facteur positif en ce qu'elle gonfle les actifs nationaux (via la CDC notamment, qui intervient ensuite en sous-main comme fréquent relais d'investissement).</p>
<p>Une simple réévaluation, donc à la baisse, des valeurs immobilières viendrait à faire crever une bulle qui soutient pas moins de 30% de la richesse nationale évaluée.<br />
Autant annoncer une faillite programmée dans un contexte aussi contraint par les autres paramètres.</p>
<p>L'effet de persuasion a toujours marché : contre toute logique, nous avons réussi à maintenir une croissance permanente de cette bulle.<br />
Donc, si vous m'en croyez, le fait d'un décrochage encore accru, entre niveau de vie moyen et valeur de l'immobilier, n'est absolument pas annonciateur d'une remise en ordre des compteurs.<br />
Le risque est bien trop grand.<br />
La sacro-sainte niaiserie du "too big to fail" (ici du "too big pilar to be deflated") est résolument à l'oeuvre dans le traitement irationnel de cette question.</p>
<p>Tels les Napolitains, continuons de danser sur le volcan !<br />
Bien à vous,</p>
<p>Cl'H</p>
Endettons nous, Folleville - urn:md5:bcce33d6b169ba0cb37a05a496ad64852012-09-16T22:19:00+00:002012-09-16T22:19:00+00:00
<p>Bonjour,</p>
<p>Si les mesures de relances Keynésiennes actuellement à l’œuvre entraînent une hausse des prix avérée, la hausse des salaires n'est pas au rendez vous, bien au contraire.</p>
<p>La hausse des prix qui concerne principalement les matière premières est une forme d'inflation importée sur laquelle nous avons peu de levier. La crise économique ne laissant aucune marge pour augmenter les salaires.</p>
<p>Ce phénomène n'est donc pas de l'inflation mais est appelé stagflation.</p>
<p>Contre ce phénomène, les stratégies dont vous parlez sont plutôt risquées. Par exemple l'immobilier étant sur-évalué par rapport au revenu n'a aucune chance de se maintenir à ce niveau.</p>
<p>Bonne semaine,</p>
<p>MoB</p>
Endettons nous, Folleville - yves cadiouurn:md5:69add618c4a45574979a8f51e154e91b2012-09-16T22:19:00+00:002012-09-16T22:19:00+00:00yves cadiou
<p>On a parlé ici, il y a une quinzaine de jours, de l'inflation des années 70, remède décidé par le pouvoir politique.<br />
Mais cette fois, c'est différent parce que le directeur de la BCE ne s'appuie sur aucune légitimité populaire.</p>
Endettons nous, Folleville - VonMeistenurn:md5:7b7f9bed9381bd3f626527fffa04e3cd2012-09-16T22:19:00+00:002012-09-16T22:19:00+00:00VonMeisten
<p>Attention : l'inflation se maîtrise très mal, qualitativement<br />
ou quantitativement. L'inflation peut toucher certains biens, ou pas d'autres, et par exemple, peu ou pas les salaires !<br />
Et, c'est un peu comme la guerre : facile à déclencher, difficile à maîtriser...</p>