Egeablog - Clausewitz (VI, 7) Interaction entre attaque et défense - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearClausewitz (VI, 7) Interaction entre attaque et défense - oodbaeurn:md5:be371bb30f2739a177d2fd351c2a0f192010-08-05T22:21:00+00:002010-08-05T22:21:00+00:00oodbae
<p>Bonjour,</p>
<p>J'espère que les ayant-droits de l'oeuvre de Clausewitz vous verse une part , même infime, de leurs bénéfices, ne serait-ce qu'à hauteur d'un clic d'une pub google.<br />
Vous citez si souvent Clausewitz que dernièrement, lors d'un passage à Gibert Jeunes, je me suis laissé tenter et piéger par le bouquin "de la guerre", tactiquement rangé sur une étagère, stratégiquement protégé d'un achât inconscient au moyen d'un prix rédhibitoire de 40€ , entretenant un brouillard de guerre de la vente en s'entourant d'autres titres insipides. J'ai failli. Un achât compulsif. Je ne pourrai plus jamais me moquer, en toute bonne foi, des femmes craquant pour des bottines.<br />
Pourtant, je le savais que ce bouquin est vendu 10€ sur Amazon, même parfois 8€...Et j'ai beau feuilleter l'ouvrage, je n'ai pas repéré une seule image, un seul supplément sur la vie de vClausewitz ou sur la cuisine de sa maman qui justifierait ces 40€... éditions de Minuit... l'édition me nuit, plutôt!<br />
Alors, je n'ai plus qu'a croire que vos références fréquentes à l'oeuvre justifient a priori l'investissement, avant de réussir à digérer le monstre.</p>
<p>Cordialement,</p>
<p><ins>égéa </ins>: d'abord, bravo. Courage : lire le livre I,1ne ire que celui là pour commencer. Le relire. Plus tard, vous reviendrez en voulant voir à côté, c'est-à-dire les autres, ceux qui suivent et précisent.... Mais lire le livre I, cela suffit, ce me semble..... au moins pour commencer !</p>
Clausewitz (VI, 7) Interaction entre attaque et défense - Christophe Richardurn:md5:c7f223be604b6c9afcb8f07371d3f05d2010-08-05T22:21:00+00:002010-08-05T22:21:00+00:00Christophe Richard
<p>Bonjour, je trouve votre commentaire très intéressant, même si il porte des résonances très modernes, que CVC n'imaginait sans doute pas.<br />
Si la défense et la " guerre juste" ont autant d'importance pour nous, c'est avant tout parce que l'idée d'ennemi (au sens <em>hostis</em>) ne s'impose plus d'elle même. Le politique est donc tenté de recourir à ces idées pour le réintroduire.<br />
De même, si on pousse la logique de socialisation de la guerre à son terme, qui irait jusqu'à substituer la défense par la sécurité, alors la figure d'<em>hostis </em>déjà largement affaiblie risque de se voir substituée par celle d'<em>inimicus</em>, la guerre s'inscrivant à proprement parler "au sein des populations".<br />
C'est une vision pessimiste.<br />
Bien cordialement.</p>
<p><ins>égéa </ins>: votre commentaire renvoie à un livre que je lis en ce moment, intitulé "<a href="http://www.amazon.fr/Psychopolitique-Entretiens-Trevor-Cribben-Merrill/dp/2755403942/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1281261948&sr=8-1" rel="nofollow">psychopolitique</a>", et sur lequel je reviendrais prochainement. La distinction hostis / inimicus est en effet centrale. Mais mon billet a été conçu avant la lecture d'Oughourlian, je le précise.</p>