Egeablog - Psychopolitique, par J.-M. Oughourlian - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearPsychopolitique, par J.-M. Oughourlian - Trevor Cribben Merrillurn:md5:df80ae835e5219a9d0fdeec2cf3466702010-10-27T18:09:00+00:002010-10-27T18:09:00+00:00Trevor Cribben Merrill
<p>Bonjour,<br />
Ici le collaborateur de J.-M. Oughourlian sur le livre Psychopolitique.<br />
J´ai trouvé vos remarques intéressantes et pertinentes et je vous
remercie de cette analyse qui, aussi brève soit-elle, va bien plus loin
que les quelques articles parus dans la presse.<br />
J´ajouterais pour ma part que l´on pourrait voir dans ce livre une
tentative de ¨sauver¨ en quelque sorte le politique, à une époque où
celui-ci se porte mal. Mais tandis que Carl Schmitt cherchait à sauver
le politique par le droit, Oughourlian, constatant qu´un tel retour au
passé est impossible, tente, lui, de le sauver par ce qu´il appelle ¨la
sagesse,¨ qualité qui permet à un leader de guider son peuple au-delà
du désir rival illusoire. Le leader devient ainsi un peu le
¨psychothérapeute¨ éclairé de la conscience collective.<br />
Cordialement,<br />
Trevor Cribben Merrill</p>
Psychopolitique, par J.-M. Oughourlian - Jean-Pierre Gambottiurn:md5:b680c1cbb17ccbb3ef112adfbe0e85cb2010-10-27T18:09:00+00:002010-10-27T18:09:00+00:00Jean-Pierre Gambotti
<p>Proposer une nouvelle grille de lecture pour décrypter les relations internationales de ce monde perturbé dont les pôles magnétiques eux-mêmes perdent le nord et…le sud, est une action salutaire pour le béotien que je suis, aussi. Je lirai donc Psychopolitique. Mais je vais me risquer à quelques commentaires préalables, votre fiche de lecture nous y invitant.<br />
D’abord, je crois à la complexité, aussi ai-je quelques réserves à accepter les thèses girardiennes du bouc émissaire et du désir mimétique, par exemple, comme des clefs universelles. A mon sens elles font partie du trousseau, mais considérées seules, elles suffisent à peine à participer à éclairer le tumulte.<br />
Ensuite, je pense que dans les relations internationales, à l’instar de la guerre, « il y a des principes mais il y en a peu ». Pour ma part j’ai toujours tenté de comprendre la complexité du monde avec peu de formules pour outil d’analyse. Disraeli et sa fulgurance comme principe : « Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». Puis Pierre Renouvin et son triptyque des forces profondes : l’action des hommes, les facteurs économiques, les forces de la psychologie collective (déjà !), triptyque dans lequel la problématique des intérêts est transverse.<br />
Enfin je voudrais terminer avec le sujet passionnant de la psychologie des hommes politiques, ces aspirants monomaniaques « à accéder au pouvoir puis à s’y maintenir », pour paraphraser la définition de Machiavel. Pour expliquer cette démarche, j’aime bien la thèse de la libido dominandi qui procède de cette recherche de la puissance en vue d’assouvir le besoin de domination que portent tous les êtres humains. Mais certains plus que d’autres apparemment … Pour exemple je citerai Albert Speer, lequel interrogé à sa sortie de Spandau sur les raisons de son engagement nazi, a fait cette réponse d’une banale ignominie : «Vous savez, le pouvoir c’est délicieux ! »<br />
Hubris et psychopathologie du pouvoir.<br />
Très cordialement.<br />
Jean-Pierre Gambotti</p>
Psychopolitique, par J.-M. Oughourlian - urn:md5:fa820d070148315a2bfd44318eb7beb22010-10-27T18:09:00+00:002010-10-27T18:09:00+00:00
<p>Question de béotien : y a-t-il une différence entre la Politische Geographie de Ratzel et la géopolitique de Kjellen ?</p>
<p>égéa : eh! eh! béotien mon œil ! Non, la Politische Geographie est devenue très rapidement Geopolitik...</p>