Egeablog - Des lieux de la cyberguerre (III) - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearDes lieux de la cyberguerre (III) - Christophe Richardurn:md5:108b291ef9bf3bcf3e253466f29ef9622010-11-14T19:53:00+00:002010-11-14T19:53:00+00:00Christophe Richard
<p>Bonjour,</p>
<p>Ajoutons un point à la réflexion, la cyberguerre est actuellement sous la forme des CNO (Computer Network Operations) intégrée à la dimension globale de la "guerre de l'information" qui vise à attaquer ou protéger la volonté, la capacité, et la compréhension des systèmes de décision.</p>
<p>Donc ce domaine n'est pas autonome, il est dès ces débuts intégré à un domaine plus global, qui au sein des états-majors est coordonné par les opérations d'information.</p>
<p>Ceci est clairement établi au niveau opératif, et reste pertinent à mon avis au niveau stratégique auquel se mènerait une "cyber-guerre".</p>
<p>Bien cordialement</p>
Des lieux de la cyberguerre (III) - idiomaurn:md5:01323f077cfeb0e31f2695ebc14849352010-11-14T19:53:00+00:002010-11-14T19:53:00+00:00idioma
<p>Le caractère technique très spécialisé et confus pour le commun des "citoyens-usagers" du domaine de la cyberguerre ne la rend-elle pas plus efficace?<br />
Si l'on se réfère aux 4 composantes de Clausewitz que vous rappelez, dans le cas de la cyberguerre l'incertitude ne s'alimente-t-elle pas des autres composantes? Frappant au hasard mais pouvant atteindre n'importe quelle cible, représentant un danger dont les effets sont peu anticipés et générant un stress assimilable à la fatigue (quel simple utilisateur d'ordinateur n'a jamais eu envie de tester la résilience, "physique" pour une fois!, du matériau constituant son ordinateur face à un virus ou un cheval de Troie), la cyberguerre génère un doute extrême chez l'agressé : incertitude de l'existence ou non de l'attaque, des effets, désinformation, manipulations, insécurité des données détenues/transmises...</p>
<p>égéa : du stress, oui. De là à parler de "doute extrême", c'est peut-être excessif. Et surtout (voir billet sur résilience), je ne crois pas que cela soit suffisant pour obtenir un avantage réel. </p>