Egeablog - Irlande, UE et souveraineté - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearIrlande, UE et souveraineté - Boris Friakurn:md5:ee4c56a37c9e36e98afc95c72502ff5c2010-12-01T22:29:00+00:002010-12-01T22:29:00+00:00Boris Friak
<p>Deux observations :</p>
<p>1) la notion de paradis fiscal n'existe que par opposition aux "enfers fiscaux". L'IS irlandais est plus faible que la moyenne européenne mais quelles sont les autres arguments de ce pays pour attirer des entreprises au milieu des champs de pomme de terre ? Que dire des pays à forte fiscalité mais où personne ne s'installe sans de généreuses subventions...<br />
2) si l'Irlande n'était pas contrainte de sauver ses banques (et surtout les créanciers de ses banques qui ne sont pas irlandais -l'empressement des européens n'est pas désintéressé-), si on accepte l'idée qu'en échange des taux scandaleux auxquels l'Irlande emprunte pour rémunérer un risque fictif (puisque le plan de sauvetage garantit les engagements) il serait sain d'annuler partiellement la dette et de rééchelloner le reste, on pourrait observer que l'Irlande a la capacité de surmonter la crise actuelle sans ruiner sa population.</p>
<p>BF</p>
Irlande, UE et souveraineté - Nonourn:md5:e23cd8dc7893b322cfd6084ee10bcaba2010-12-01T22:29:00+00:002010-12-01T22:29:00+00:00Nono
<p>Effectivement, l'Euro est sujet de spéculation, comme le sont toutes les monnaies. Mais avant l'Euro, des spéculateurs avaient déjà essayer de se payer certaines monnaies nationales, ce qui a occasionné quelques crises nationales. L'avantage de l'Euro, c'est que la masse critique est plus faible: il est plus difficile de s'attaquer à un gros ensemble qu'à la Grèce ou l'Irlande seule.</p>
Irlande, UE et souveraineté - urn:md5:e2e451efb0afb8a1bc97b589f7975b4e2010-12-01T22:29:00+00:002010-12-01T22:29:00+00:00
<p>Bonjour,</p>
<p>Le cas de l'Irlande est inquiétant, au même tittre que celui de
l'ISlande (oui c'est bien un S), comme de la Grèce (et peut-être
l'Espagne et le Portugal à venir). Dans les deux cas nous assistons à
des bouffées de mécontentement populaire peu ou pas canalisées par les
circuits habituels (syndicats).<br />
En outre, ce qui n'est pas jouable à terme et qui va de plus en plus
mal passer (et c'est amplement compréhensible) c'est que le grand
casino de la finance se renfloue via les fonds publics. Pour
schématiser le capitalisme contemporain dans sa variante néo-libérale :
on privatise les bénéfices, on nationalise les pertes.</p>
<p>En outre, ce qui vole en éclats c'est l'antienne qui consistait à
dire que l'Europe et sa monnaie unique protégeait les eurocitoyens des
aléas de la mondialisation. Nous savons en pratique (en théorie depuis
bien plus longtemps) depuis plusieurs mois qu'il n'en est rien hélas.
L'Euro étant lui même l'objet de spéculations intenses.</p>
<p>J'en profite pour préciser un point, outre l'impôt avantageux sur
les sociétés qui est ressassé à l'envie, cette île verte a longtemps
aussi été un refuge pour les auteurs dotés de revenus substantiels liés
à la propriété intellectuelle. Le dernier prix Goncourt s'y étant
établi de longue date pour des raisons ne tenant pas qu'au charme des
paysages locaux.</p>
<p>Cordialement</p>
<p><ins>égéa </ins>: merci
Yannick pour la dernière information. Monaco pour les joueurs de
tennis, Erin pour les prix Goncourt, on reste dans le monde du
spectacle (mondialisé)...</p>