Egeablog - Alliance atlantique, OTAN - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearUne lecture du rapport Védrine - RS-Tuurn:md5:f88b972665b4d565df25a16e54f7c8802012-11-15T20:47:00+00:002012-11-15T20:47:00+00:00RS-Tu
<p>J'ai eu une lecture assez politique de ce document. M. Védrine est réputé pour être un partisan de la realpolitik, ce qu'il est très probablement,et également un personnage qui a toujours été proche de la diplomatie américaine, surtout démocrate, ce qui en fait un personnage assez singulier dans sa famille politique. D'ailleurs est-il vraiment de gauche? Quand on l'écoute à l'occasion de l'ouverture du colloque ENA/HEC/Ecole de guerre 2012, ce que je vous recommande en allant sur le site Web dédié, on peut se le demander.<br />
J'étais assez curieux de savoir comment, mandaté par un président dont le parti avait largement critiqué la position du président Sarkozy d'un retour de la France dans l'OTAN, il allait pouvoir analyser et estimer indépendamment cette question.<br />
Une première lecture du document m'a quelque peu déçu, car je n'y ai rien trouvé de nouveau, pas de proposition fracassante, dans un sens ou dans l'autre, pas de remise en cause. Bref, je me suis dis "encore un rapport pour rien".<br />
Et puis je me suis finalement dit que M. Védrine a réellement fait preuve d'un certain courage politique et assurément d'indépendance d'esprit, car dans un contexte de déboulonnage systématique des décisions de l'ère précédente, façon pharaons de l'ancienne Egypte, force est de constater qu'en lisant entre les lignes de ce document, on en conclut que le retour dans l'OTAN était la bonne décision. Au nom, là encore, de la realpolitik, la France devait accomplir cette mue car elle a (re)trouvé au sein du commandement intégré, une nouvelle aire d'influence qui lui permet de peser sur les décisions internationales. Ne pas l'avoir fait aurait conduit notre pays à un plus grand isolement.<br />
De là à penser que M. Védrine pourrait potentiellement être le candidat français à la succession de M. Rasmussen comme secrétaire général de l'OTAN...</p>
OTAN à la carte - Midshipurn:md5:2fc36e27ead7e8fc42a7b37d704c62da2012-04-10T21:30:00+00:002012-04-10T21:30:00+00:00Midship
<p>et comme c'est à la mode, on file tout à Sodexho-Xe ...</p>
OTAN à la carte - BQurn:md5:30ed0328e86304c945941210ebb981732012-04-10T21:30:00+00:002012-04-10T21:30:00+00:00BQ
<p>OTAN, suspends tes vols?</p>
OTAN à la carte - urn:md5:7c410d804391e71054898824c131617e2012-04-10T21:30:00+00:002012-04-10T21:30:00+00:00
<p>Prenons les choses dans l’ordre des cartes et des 4 billets évoquant les cartes: l’OTAN à la carte, mais auparavant revenons à la carte des pays membres de l’OTAN, de coalition face à un ennemi, en gros l’URSS, clairement défini, la chute de l’empire soviétique a posé quelques problèmes, quoi faire de l’OTAN? Et si on essayait de se servir de ce machin autrement? L’éclatement de la Yougoslavie et les conflits des Balkans, fût un instant une aubaine, L’OTAN pouvait servir à quelque chose.. « On » fût soulagé.. Puis vint le 11 septembre, à force de fabriquer des films catastrophes l’Amérique « et les Américains ont cru qu'ils étaient en guerre » merci j’adore votre phrase, ce qui justifiait une intervention contre le vilain Saddam avec l’OTAN comme outil.. Pas de chance ces frenchies n’eurent cure que de dénoncer certains mensonges, du coup le french fries disparurent de certaines cartes de restaurant Newyorkais et la France fût mise au « coin ». Heureusement, l’Afghanistan permit de montrer à nos alliés qu’on boudait, mais pas tout le temps, on fit donc contre mauvaise fortune bon cœur, nous revoilà sagement dans l’OTAN, sous commandement américain, mais avec des restrictions d’emploi bien français pour montrer notre indépendance.. Puisque désormais nous sommes redevenus de bons élèves, que nos Etat-major parlent l’anglais, le menu est imposé à la carte, je vous rejoins..</p>
<p>De retour du Maroc, je suis descendu au sud de Tata, je n’ai cessé de regarder la carte de l’Afrique.. Et j’ai constaté que la Maroc était le seul pays du Maghreb à se développer.. Routes, écoles.. Serait-ce une coïncidence? Le Maroc a bien regarder la carte, à deux façades maritimes, l’atlantique et la méditerranée? Serrait-ce une coïncidence, c’est aussi une monarchie constitutionnelle.. Autre constations cartographique, le Sahara marocain n’est pas si loin de Taoudenni et plus on descend vers le sud plus on ressent l’influence du désert et des espaces, où les frontières ne signifient plus grand-chose. Total a des intérêts importants dans ces régions, il serait intéressant de regarder plus précisément la carte des gisements de pétrole et l’impact économique de ces velléités d’indépendance qui ne sont finalement qu’un soubresaut de « prolifération étatique » qui est d’une certaine façon aculturelle à ces populations.</p>
<p>La carte et le territoire ne sont qu’une vision d’un monde qui ne demande qu’à se redéfinir, sans que les grandes puissances ne s’en mêlent, Cela nous bouscule idéologiquement, mais c’est un fait.</p>
OTAN à la carte - yves cadiouurn:md5:c53a8299f2276ed63532d4c499a4ec5d2012-04-10T21:30:00+00:002012-04-10T21:30:00+00:00yves cadiou
<p>Deux questions : 1 pourquoi « steers » et non « leads » ou, comme au resto, « order » ? 2 et que faut-il entendre par « il compte ouvrir une pizzeria à l’autre bout de la ville » ? Allusion probablement à l’intérêt américain pour les pays du Pacifique, où il y a une clientèle pour la Defence industry ?<br />
<br />
D’autre part une affirmation dans votre article mérite d’être contestée : peut-on être vraiment sûr qu’avec l’OTAN « on mangeait de la sécurité à satiété » comme vous le dites ? Peut-être certains convives européens avaient-ils l’impression d’être rassasiés, ou du moins voulaient-ils s’en persuader, mais rien ne prouve que nos alliés d’outre-Atlantique se seraient précipités à notre secours ni qu’ils auraient brandi leurs fusées intercon(tinentale)s pour réagir à une attaque soviétique sur l’Europe de l’ouest. « Ils ne risqueront pas Philadelphie pour Hambourg » disait Charles de Gaulle. Cette certitude gaullienne, s’ajoutant alors à l’expertise de nos ingénieurs et techniciens, est à l’origine de notre force nucléaire indépendante grâce à laquelle les Européens ont pu (et peuvent encore) « manger de la sécurité à satiété » en laissant les Français régler la note.<br />
<br />
En ce qui concerne l’avenir, on peut se montrer optimiste : si désormais les élèves de Science Po Paris sont sollicités sur des questions comme ça, on peut espérer la disparition progressive de la dangereuse et traditionnelle ignorance qui caractérise nos « élites » politiques non seulement actuelles, mais aussi récentes et passées, sur ces sujets.</p>
OTAN à la carte - Laurenturn:md5:9653fb9fe5c419c9fa3bd6d8c73c4ed22012-04-10T21:30:00+00:002012-04-10T21:30:00+00:00Laurent
<p>Excusez mon ignorance, mais ce qui m'intrigue dans cette réalité que vous decrivez si adroitement c'est l'écart entre la propagande OTAN (je veux dire leur plaquette disponible en téléchargement) et la réalité des faits.</p>
<p>A en croire le sercice com de l'' Alliance, les décisions de l'Otan se prennent à l'unanimité des membres "menu unique" or en Irak comme en Lybie c'est "à la carte". Pourriez vous nous éclairer sur le concept de l'unanimité des décisions?<br />
Merci.</p>
<p><ins>égéa </ins>: les décisions sont prises à l'unanimité : en clair, l'engagement de l'Alliance qq part est décidé à l'unanimité. Mais cela n'entraîne pas obligatoirement l'engagement individuel de chacun des alliés. </p>
OTAN à la carte - yves cadiouurn:md5:d35dc106202c7556e417a9f30d93ef312012-04-10T21:30:00+00:002012-04-10T21:30:00+00:00yves cadiou
<p>Elargissons la question posée par Laurent (n°5), en nous rappelant que la plupart des actions otaniennes consistent en bombardements : au sujet des « décisions de l’OTAN » il serait intéressant de savoir quel personnage, selon quels critères, avec quelle légitimité, désigne les cibles ? Les cibles sont en principe des objectifs militaires, mais quand il s’agit d’infrastructures civiles (ponts, centraux téléphoniques, etc.) les choix mériteraient d’être discutés avant décision : le sont-ils ? J’ai entendu dire (les gens sont si médisants !) qu’en Serbie par exemple le positionnement des entreprises américaines sur le marché de la reconstruction était pris en considération pour le choix des cibles. Qu’en est-il ?</p>
<p><ins>égéa </ins>: vous posez là la question du "ciblage" (targeting). Effectivement, il a été développé à la suite de l'expérience du Kossovo, en 1999. Depuis, on a développé la théorie des EBO/EBAO (opérations fondées sur les effets) : en peu de mots (que les spécialistes me pardonnent ce schématisme), on comprend que dans la guerre moderne il ne s'agit plus que de violence physique, et donc de taper très fort pour aller jusqu'à un centre de gravité : mais qu'il faut penser "les effets", c'est-à-dire le système de l'ennemi (d'où les qq débats d'égéa sur la pensée système, cf Gambotti et Morin). </p>
<p>Si on pense "système", on cherchera à avoir des effets sur l'équilibre de l'ennemi, mais aussi en prenant en compte plusieurs échelles de temps : aujourd'hui, après-demain, et l'après guerre (et donc la reconstruction, et pas forcément pour les entreprises US, car nous FR avons bien su jouer à ce jeu là aussi, ne faisons pas les candides). Bref, le lignes d'opérations ne sont plus aussi parallèles qu'elles pouvaient l'être selon la planification traditionnelle/</p>
<p>Les EBAO ont été décriés à partir de 2007 (échec d’Israël face au Hezbollah en 2006). Il reste que les guerres irrégulières, notamment en Afghanistan, posent la question de l'approche globale, et reposent la question de ce ciblage...</p>
<p>Ce qui signifie que tous les états-majors modernes ont développé des capa de ciblages : à l'OTAN, mais aussi en France (Centre national de ciblage, à Creil de mémoire).</p>
OTAN à la carte - yves cadiouurn:md5:d359f0100858bfca47c31ae9012c95362012-04-10T21:30:00+00:002012-04-10T21:30:00+00:00yves cadiou
<p>Dans mon commentaire précédent (n°6, en date du 14 avril) je demandais qui, selon quels critères, avec quelle légitimité, désigne les cibles ? Vous m’avez indiqué, en France, le Centre national de ciblage (CNC), sis à Creil et je vous en remercie.<br />
<br />
J’ai voulu en savoir plus au sujet de ce CNC et j’ai trouvé quelques infos sur internet, beaucoup concernant les procédures techniques (recherche de la cible ; désignation physique de la cible pour le tireur, les aviateurs appellent ça « éclairer la cible » ; évaluation du résultat) mais rien qui réponde à la question de la prise de décision et notamment de sa légitimité.<br />
<br />
J’ai trouvé un rapport parlementaire sur le CNC et je m’attendais logiquement à y voir traitée la question de la légitimité du choix des cibles, mais non. Tout ça reste bien mystérieux. Pourtant, lorsque l’on détruit sciemment des infrastructures civiles, c’est bien entendu au motif de leur intérêt militaire mais ça n’est pas neutre politiquement ni économiquement. C’est un choix qui est fait par l’autorité politique, ou par quelqu'un à qui l'autorité politique a donné délégation, et en considération de nos intérêts économiques. Mais le problème est que la politique, l’économie, le droit, sont des domaines où les militaires ne sont guère compétents du fait qu’ils sont systématiquement mis à l’écart des centres de décisions de la société civile (je pense notamment à l’interdiction de fréquenter les partis politiques). Si l’on en juge aussi par les sujets des concours d’entrée dans les écoles militaires et notamment à l’EdG, dont egeablog se fait l’écho, les réalités politiques et économiques ne leur sont pas non plus enseignées par l’Institution. Alors je continue de me poser la question que j’ai rappelée ci-dessus.<br />
<br />
Lorsque j’ai fait observer (commentaire n°6) que certains de nos alliés ont détruit de préférence en ex-Yougoslavie ce dont leurs entreprises pourraient obtenir le marché de reconstruction vous m’avez répondu « nous FR avons bien su jouer à ce jeu là aussi, ne faisons pas les candides ».<br />
Si nous savons « jouer à ce jeu là aussi », c’est très bien mais la question mérite éclaircissement : en ces années où, à causes d’interprétations libres voire fantaisistes de la Constitution par le personnel politique, l’on ne sait plus très bien qui dirige notre politique étrangère et nos interventions militaires. Il serait donc intéressant de connaître la genèse des décisions qui sont prises en notre nom à tous. Même si cet aspect des choses n’intéresse pas les Parlementaires <a href="http://www.assemblee-nationale.fr/rap-info/i3219.asp" rel="nofollow" title="http://www.assemblee-nationale.fr/rap-info/i3219.asp">http://www.assemblee-nationale.fr/r...</a></p>
Petits détails amusants sur l'OTAN - urn:md5:4b5fb6c0fea379db98ab6e25ee738ba42011-12-26T18:57:00+00:002011-12-26T18:57:00+00:00
<p>Bel extrait du Cerveau que tu nous a mis là (lol).</p>
<p>Pour ce que tu cherches, difficile à trouver. J'y suis arrivé quand même.<br />
Sur ce lien :<br />
<a href="http://magazinweb.net/film-creierul-le-cerveau-the-brain-vedeti-aici-filmul.html" rel="nofollow" title="http://magazinweb.net/film-creierul-le-cerveau-the-brain-vedeti-aici-filmul.html">http://magazinweb.net/film-creierul...</a></p>
<p>Sur la vidéo, cliquez vers 27'30'' environ pour la scène que tu cherches.</p>
<p>En espérant t'avoir aidé...</p>
<p><ins>égéa </ins>: mille mercis de ton aide.... 26'45 à 29'40. Où Belmondo dit à Bourvil son plan, profitant du "déménagement de l'OTAN à Bruxelles", et qu'il va copier le coup du train postal. Sur ces entrefaits, David Niven sort du palais, en colonel de l’armée britannique. Sa voiture tombe en panne et il monte dans le taxi (une vielle traction aux habits bicolores des G7) de Belmondo, direction "le Palais de Chaillot" : accessoirement, l'ancien siège du l'OTAN, avant la construction du palais place Dauphine. Excellent !</p>
Petits détails amusants sur l'OTAN - urn:md5:f6ee2f98b54f0dd28606e17bd39614d62011-12-26T18:57:00+00:002011-12-26T18:57:00+00:00
<p>Bonjour Olivier,<br />
le siège de l'OTAN transféré de Londres à Paris en 1952. Peux-tu me rappeler quand a été créé l'OTAN? N'y aurait-il pas pas confusion avec le siège de l'organisation du traité de Bruxelles ou du traité de Londres? N'y-a-t-il pas confusion avec ce qui est devenu avec ce qui est devenu l'UEO?</p>
<p><ins>égéa </ins>: non, non, le traité de l'Alliance est signé en 1949, l'OTAN est créée véritablement fin 1950 à la suite de la guerre de Corée, 1er SG lord Ismay, qui habitait Londres. Puis transfert en 1952 (de mémoire, à la fin du mandat de lord Ismay). En fait, la vraie question est : peut-on parler de transfert ? je ne sais pas s'il y a eu à Londres des installations. Et il serait intéressant de savoir comment les alliés ont décidé d'implanter le siège en France : c’était une décision politique, résultat d'un marchandage, Bidault (de mémoire, à confirmer) tractionnant pour le directoire à trois : cette ambition date de la IV° République, ce n'est pas une simple lubie Gaulliste.</p>
Petits détails amusants sur l'OTAN - urn:md5:65eb3410a92f900aa4ea714fb0c5116c2011-12-26T18:57:00+00:002011-12-26T18:57:00+00:00
<p>C'est le SHAPE qui prit le terrain que vous situez au Chesnay mais qui était réellement à Rocquencourt. Je crois que le SACEUR vivait à Marnes la Coquette.<br />
Après 1966 trois agences (à vocation administrative) demeurèrent en France :<br />
(1) A la Porte Verte de Versailles, la CEOA qui gérait le réseau centre-europe de pipelines, devenue depuis CEPMA, et qui logeait aussi la cellule "Atlantic2".<br />
(2) Dans une caserne de Rueil-Malmaison, HAWK, agence de développement du missile sol-air, devenu ensuite un bureau logistique de la NAMSA<br />
(3) Rue Ancelle à Neuilly-s/Seine, une agence d'appros aéronautiques qui devint ensuite la Research and Technology Agency (RTA).<br />
S'y est ajouté en 92 une agence pour le développement de l'hélicoptère NH90, la NAHEMA, à Aix en Provence.</p>
<p><ins>égéa </ins>: Je ne sais sur quelle "commune" exactement était le SHAPE : je crois que "Parly 2" a été construit sur ces terrains. Effectivement, on parlait de Roquencourt. Par ailleurs, AFCENT (et Landcent ainsi que air cent) étaient installés à Fontainebleau.</p>
Petits détails amusants sur l'OTAN - Catoneourn:md5:2aa8643775985b0fa17f92a7110285342011-12-26T18:57:00+00:002011-12-26T18:57:00+00:00Catoneo
<p>A Rocquencourt, entre l'autoroute au nord et la nationale 307 au sud (route de Maule). Une caserne de pompiers occupent les bâtiments d'accès, et l'INRIA a pris le reste.<br />
Pour AFCENT on peut cliquer ici :<br />
<a href="http://avoneducationdefense.blogspot.com/2010/12/lotan-fontainebleau-au-debut-des-annees.html" rel="nofollow" title="http://avoneducationdefense.blogspot.com/2010/12/lotan-fontainebleau-au-debut-des-annees.html">http://avoneducationdefense.blogspo...</a><br />
Ces deux commandements (SHAPE et les commandements d'AFCENT) étaient reliés par un câble télécom spécialisé à gros débit. Bien du monde s'y connecta après leur départ à Mons(BE) et Brunssum(NL).</p>
L’OTAN toujours fiable ? séminaire de l'IFRI - urn:md5:f3c5f164dbb5e6cbee54087fc9db3cbe2011-12-09T19:28:00+00:002011-12-09T19:28:00+00:00
<p>Force est de constater que ces débats et autres colloques deviennent de plus en plus généralistes et de moins en moins concrets. Un autre exemple est celui du dernier débat de l'IFRI, de la FRS et de Secret-Défense sur le livre blanc. Simple constat, nous avons en France un certain dégoût, à mettre les mains dans le cambouis, ce n’est pas noble, il est tellement plus rassurant de rester au niveau conceptuel, et puis, seul l’incertain est certain. Je crains qu’à force de parler entre soi, les spécialistes se spécialisent.. De cher ami à ami cher, on se respecte dans ce petit monde de journaliste, consultant et autre expert.. C’était mon petit billet d’humeur de ce samedi matin, dont la diffusion n’est pas indispensable.</p>
<p><ins>égéa </ins>: en fait, les spécialistes se généralisent ! Et si, le commentaire était à publier : effectivement, des questions un peu générales pour ne pas dire généralistes. Du coup, des réponses attendues. Heureusement qu'il y a des blogs, hein ?</p>
L’OTAN toujours fiable ? séminaire de l'IFRI - R.Surn:md5:1cf5eee6c28aa5a038efd41c0f154e332011-12-09T19:28:00+00:002011-12-09T19:28:00+00:00R.S
<p>je vous rejoins dans vos commentaires. Une discussion trop généraliste et pour le moins frustrante au regard du sujet. Certes de très bons interlocuteurs, mais un faux débat.<br />
Hormis dans quelques cercles fermés, on n'arrive pas à dépasser en France la seule question existentielle concernant l'OTAN (cf. la question de JDM sur la notion d'allié ou d'EDD sur certains partis minoritaires en France qui remettent en cause le retour dans l'Alliance). Que ces questions aient été légitimes il y a trois ou quatre ans, je veux bien, mais aujourd'hui il serait temps de passer la deuxième vitesse, à savoir qu'il y ait débat sur le comment? et pas seulement sur le pourquoi?. Or, ce séminaire semblait initialement nous inviter à des échanges plus techniques en mettant en question la fiabilité de l'Alliance et donc de ses méthodes, tant à un niveau stratégique qu'à un niveau plus exécutif. Il y a pourtant beaucoup à dire tant sur l'Afghanistan (non, tout n'a pas encore été dit) que sur la Libye (tout reste à dire).</p>
<p><ins>égéa </ins>: je ne peux que vous rejoindre. Voir d’ailleurs Mon article dans le SG 17 sur l'Alliance De Lisbonne à Abbottabd et Benghazi... où il y a un peu plus de détails....</p>
OTAN, Libye et déclassement - Frédéricurn:md5:961fe3dc941e583dbb8fe29c4e68ceeb2011-04-19T19:59:00+00:002011-04-19T19:59:00+00:00Frédéric
<p>Et d'aprés plusieurs article, la lourd machine administrative de l'OTAN n'est pas adapté à ce type d'intervention ou la réactivité prime. Un général de réserve français à déclaré qu'un QG franço britanniques serait plus efficace vu le faible niveau de participation des autres nations.</p>
OTAN, Libye et déclassement - yves cadiouurn:md5:991a5cce3b2684153456534756fafc4f2011-04-19T19:59:00+00:002011-04-19T19:59:00+00:00yves cadiou
<p>Il est vrai que le SG de l’Otan a semblé plusieurs fois considérer qu’il disposait d’une légitimité propre. Les organismes internationaux oublient facilement qu’ils ne sont que des délégués de délégués de représentants élus eux-mêmes au deuxième degré par les peuples-souverains. Au regard des règles de la Démocratie, qui sont les règles fondamentales de tous les pays qui composent l’Otan, la légitimité du SG de l’Otan est faible. Elle ne se situe, dans le meilleur des cas, qu’au quatrième degré. C’est-à-dire moins que celle du Président de la Commission européenne parce que celui-ci est un peu légitimé par la participation périodique ou occasionnelle des citoyens (ou sujets) européens à des consultations concernant l’Europe. Au contraire l’Otan n’a jamais été, en aucune façon, reconnu par les urnes. De ce point de vue, le déclassement de l’Otan est un salutaire retour aux fondamentaux, remettant à sa place le technocrate.<br />
.<br />
Quant au « low profile » américain, il est aussi dans l’ordre des choses. Il existe une donnée sociologique que l’on oublie trop souvent : les Américains ne sont pas interventionnistes, c’est seulement le pouvoir fédéral qui est parfois interventionniste, au rythme des alternances à la Maison Blanche. Mais il y a aussi Mr John Doe, le voisin avec qui l’on peut bavarder dans le train entre Denver et Chicago parce que le train n’ira pas plus vite si l’on se tait. John Doe, qui ne fait pas de différence entre la France, l’Italie et la Hollande, pas plus qu’il n’en fait entre le Maroc et l’Egypte, n’a strictement rien à fiche du monde extérieur. John Doe apprécie que le Gouverneur de son Etat évoque le 10° amendement et parle de refuser de payer parce que les aventures militaires coûtent trop cher. Même quand elles servent à s’approvisionner en pétrole parce que maintenant Mr Doe sait que du pétrole, on en trouve partout.</p>
<p>Pour le pouvoir fédéral américain, qu’il soit Démocrate ou Républicain, en ce début de XXI° siècle (eh, oui : en 2011 on n’est encore qu’au début, ce qui explique que l’Otan et les Atlantistes raisonnent encore comme au XX°) le problème est de conserver sa légitimité démocratique alors que celle-ci repose désormais sur une donnée, la surpuissance militaire, qui n’intéresse plus Mr John Doe parce que l’épouvantail islamiste n’a pas réussi à remplacer l’épouvantail communiste.<br />
Le déclassement de l’Otan résulte à la fois de la Démocratie et du déclassement de l’épouvantail.</p>
L'OTAN en PESDition - urn:md5:dca75235eb4c65066df2b75e032e4e492011-04-08T22:25:00+00:002011-04-08T22:25:00+00:00
<p>Le terme employé le 28 mars 2011 semble être "impartial" et non "neutral" (en Anglais). Il s'agissait d'une discussion à propos de l'armement ou non des rebelles.</p>
<p>Ce à quoi Rasmussen aurait répondu qu'il n'était pas dans la mission de l'Alliance de le faire du fait de la résolution de l'ONU qui concernait "la protection des civils".</p>
<p>Depuis de l'eau a coulé sous les ponts et l'OTAN a pris le commandement opérationnel de l'opération. Difficile alors d'être "neutre" et "impartiale" pour cette organisation.</p>
L'OTAN en PESDition - A.Nurn:md5:795ebc68a1e4c442ab87da80374774462011-04-08T22:25:00+00:002011-04-08T22:25:00+00:00A.N
<p>Seule trace trouvée, cet article. Rien dans les transcriptions officielles des déclarations de M. Rasmussen.</p>
<p><a href="http://www.beinternacional.eu/en/feature/1512-nato-bombardeia-sirte-para-abrir-caminho-aos-rebeldes-libios" rel="nofollow" title="http://www.beinternacional.eu/en/feature/1512-nato-bombardeia-sirte-para-abrir-caminho-aos-rebeldes-libios">http://www.beinternacional.eu/en/fe...</a></p>
<p><ins>égéa </ins>: mille mercis en tout cas d'avoir effectué la recherche. ON me dit aussi d'aller sur le <a href="http://twitter.com/andersfoghr" rel="nofollow">compte twitter de AFR</a>, mais je n'ai pas trouvé (pas de fonction recherche sur twitter : c'est nul, ce truc).</p>
L'OTAN en PESDition - urn:md5:e24ede003c76438aaeb68e644161de012011-04-08T22:25:00+00:002011-04-08T22:25:00+00:00
<p>Bonjour,</p>
<p>Ce n’est pas un manque de chance, c’est une erreur de conception dès l’origine. Politique, et de Gaulle l’avait dit en 1966, non ? Militaire surtout, et on sait que la guerre à l’américaine ça ne marche pas, on le sait aussi depuis 1966 et un fameux discours cambodgien du dudit Charles, on en a confirmation, si besoin restait, depuis dix ans en Afghanistan, Tsahal a payé cher son opération ratée de 2006 au sud-Liban pour avoir cédé aux injonctions US. Il faut s’appeler Gérard Chaliand pour annoncer au début de la guerre de Libye que c’était l’affaire d’un jour ou deux : que nous ne a-t-il pas également annoncé que la centrale de Fukushima ne fuirait jamais… ? Vivent les experts télévisuels et les intellectuels germanopratins, décidément, que ferait-on sans eux depuis 2001 ?</p>
<p>Donc le titre de ton bouquin, je te l’ai déjà fait remarquer, doit bien se comprendre ainsi : L’OTAN ou le XXIème siècle ; autrement dit, tant que l’OTAN existera, on n’avancera pas, et qui n’avance pas recule.</p>
<p>Ceci dit, ils ont une sacré gueule les F-18. C’est sans doute la seule fois depuis le Mustang que les Américains font une belle carlingue, et comme le disait Dassault (père, bien sûr), un bel avion est un bon avion. Et le F-18 est tellement bon que l’US Navy ne veut pas s’en passer, refusant de le troquer contre ce fer à repasser de F-35. C’est dommage : Chaliand et BHL nous diront sans doute qu’avec le F-35, la guerre de Libye aurait été terminée avant même d’avoir commencée.</p>
<p>Immarigeon</p>
Nouveau siège de l'OTAN - Kouakurn:md5:fbdde0fe1d449e1062a5dc7a487bb8482010-12-21T13:09:00+00:002010-12-21T13:09:00+00:00Kouak
<p>A l'instar des anti-missiles, se bâtir de nouveaux bâtiments est une mode chez les militaires ?</p>
<p><ins>égéa </ins>: la seule différence, c'est qu'on n'a aucune illustration du Balargone, car c'est secret défense top cosmic tout ça tout ça. Mais effectivement, ce sera intéressant de comparer les deux projets. Il y avait la mode des opéras chez les grands architectes, on va bientôt avoir la mode des grands états-majors. </p>
<p>Plus sérieusement, il sera intéressant de comparer comment l'infrastructure répond à une "structure" ou, plus exactement, une organisation de commandement. Dans les deux cas, des questions de répartition de pouvoir se posent. A suivre.</p>