Egeablog - Chine - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearUne chinoise dans l'espace (J Pellistrandi) - Zigmundurn:md5:1fc5351e6ebf993d6378aee954894e0b2012-06-18T19:40:00+00:002012-06-18T19:40:00+00:00Zigmund
<p>Les vols habités ne servent à rien. Ce n'est que de la propagande de base, comme dans les années 60.</p>
Une chinoise dans l'espace (J Pellistrandi) - yves cadiouurn:md5:62cac79d3d940d019e5271142ebfb37d2012-06-18T19:40:00+00:002012-06-18T19:40:00+00:00yves cadiou
<p>Les vols habités ne servent à rien, comme le rappelle Zigmund (n°1). Du moins ces « vols » (terme impropre parce que ça se passe hors de l’atmosphère) ne servent à rien d’autre qu’à démontrer une maîtrise technologique dans un but de propagande, tant à destination intérieure qu’extérieure. C’est ce qui en renforce la signification politique. En exagérant très peu, l’on peut dire que la signification politique est le seul motif d’envoyer des équipages dans l’espace alors que les robots sont beaucoup plus efficaces et moins fragiles.<br />
<br />
Le projet d’expédition lunaire habitée est du même ordre : ça ne sert à rien non plus. Ce projet est cependant intéressant parce qu’il pourra permettre de lever un doute sur la réalité des expéditions lunaires de la NASA, doute qui est un « must » depuis dix ans dans les dîners en ville.</p>
Une chinoise dans l'espace (J Pellistrandi) - CNE PREPARANTurn:md5:cdec0bc877dcd069ce2280679ceedde72012-06-18T19:40:00+00:002012-06-18T19:40:00+00:00CNE PREPARANT
<p>Bonjour,</p>
<p>Sujet de la Culture généale pour l'Ecole de Guerre 2012:<br />
"C'est moins par la force de ses armements qu'une nation s'élève au-dessus des autres que par le caractère de ses citoyens." (Baden-Powell).<br />
Comment une nation s'élève-t-elle sur la scène internationale?</p>
Une chinoise dans l'espace (J Pellistrandi) - oodbaeurn:md5:f4de12dc3ade56167c86bf30d75d29fb2012-06-18T19:40:00+00:002012-06-18T19:40:00+00:00oodbae
<p>En tout cas, on ne pourra vraiment pas dire que Mme Liu est arrivée à pied par la Chine.</p>
Une chinoise dans l'espace (J Pellistrandi) - Nonourn:md5:0087f3b1d62001410e61eb2300c1f3dd2012-06-18T19:40:00+00:002012-06-18T19:40:00+00:00Nono
<p>Effectivement, sur le moment, ça ne sert à rien, mais ça peut avoir des conséquences technologiques intéressantes. Et surtout, pour le prestige, c'est primordial, on a trop tendance à oublier que faire rêver, donner un but, résoudre des défis, ça motive les gens. Et je pense que c'est ce qui nous manque le plus dans nos pays, une source de motivation.</p>
<p>Regardez les titres de nos journaux. De quoi on nous parle? Déclin, crise, décroissance, baisse, diminution, chômage, licenciements,... Vous croyez que ça motive qui que ce soit? Les gens qui ont fait Apollo, Ariane au début, Airbus, ils ne ménageaient pas leur peine, les h, c'était optionnel, et s'il fallait bosser plus, pas de souci. Mais comment voulez-vous que les gens soient motivés si leur seule perspective cest "sale ambiance", "chômage", ou travailler comme un chien sur une nième voiture qui ressemble à la précédente elle-même dérivée de celle avant (vous voyez une différence entre une 208 et une 207 par exemple??). Le tout sans la moindre reconnaissance...<br />
Alors que si vous faites rêver les gens et que vous leur accordez de la reconnaissance, vous verrez, la motivation ne sera pas la même, et l'efficacité non plus!!!</p>
Une chinoise dans l'espace (J Pellistrandi) - oodbaeurn:md5:a0e25a7b8a352034b800e7ad1f1783ba2012-06-18T19:40:00+00:002012-06-18T19:40:00+00:00oodbae
<p>@nono:<br />
bon, je sais, c'est un thème politique et il faut faire attention à ce qu'on dit, donc je ferai court. Si je regarde les titres de journaux, je ne lis pas "déclin", "décroissance", et autres, je lis : "racisme", "procès pour propos discriminatoire", " untel a blessé telle autre parce qu'elle est une femme", "ouh le méchant M X, il soutient l'UMP", " il est temps de s'occuper enfin des pauvres". En bref, tout le monde peut être rabaissé au niveau d'un paillasson parce qu'il a dit une parole qui ne plait pas aux moralisateurs "antiracistes-bobos-gauche-caviar/ de droite mais de gauche".<br />
On nous parle de taxation supplémentaire des entreprises, le statut des auto-entrepreneurs est alourdi, les PME sont toujours sous pression, il est mal-vu d'être riche, un chef d'entreprise est forcément un patron tortionnaire, quand des syndicalistes séquestrent un patron, tout le monde applaudit. C'est bien simple, on tue l'esprit d'initiative partout où il peut se développer, et ce dès l'école, puisque l'esprit de compétition est officiellement l'ennemi de la pédagogie.</p>
<p>Si encore on nous parlait juste de déclin et de crise, on serait blessé dans sa fierté et on réagirait. Mais on fait tout pour tuer cette fierté.</p>
La Chine, la seule Chine - urn:md5:aaaac78a344c637e0ee6ae798f01cd352011-11-07T21:54:00+00:002011-11-07T21:54:00+00:00
<p>Très orgueilleuse puisque, tu l'évoque à demi-mots, les gouvernants chinois en sont encore aux "traités inégaux". Ce qui explique la ligne géopolitique de la Chine depuis la fin des années 40 jusqu'aux années 70-80. Je n'ai pas eu le temps d'aller plus loin.</p>
La Chine, la seule Chine - urn:md5:1d8a30744f4084dab37013daa520e5172011-11-07T21:54:00+00:002011-11-07T21:54:00+00:00
<p>Faut-il considérer l'orgueil chinois comme une disposition atavique ou comme le rejet de frustrations que le grand empire subit autrefois. Considéré comme une disposition atavique, l'orgueil chinois paraît illégitime. Mais vu comme le sentiment d'une fierté retrouvée l'orgueil chinois paraît plus que légitime.</p>
<p>La Chine n'aspire plus à être reléguée au banc des puissances. Elle n'aspire pas non plus à être traitée avec condescendance sous l'expression de "puissance émergente".</p>
<p>Elle entend simplement faire savoir au monde qu'elle est le centre du monde qu'elle est là et qu'elle l'a toujours été. Elle entend faire savoir au monde qu'elle est l'empire du milieu. Elle entend enfin faire savoir que China is back...</p>
La Chine, la seule Chine - panouurn:md5:99cea0efd8e726f003234000549d8af72011-11-07T21:54:00+00:002011-11-07T21:54:00+00:00panou
<p>Vous avez raison de parler de "communautés chinoises" en France car il y a plusieurs vagues d'immigration. Sur ce point les études de sinologues français sont édifiantes (Pierre Picquart entre autres). Comme la diaspora la population de la Chine est une mosaïque tant ethniquement, culturellement que linguistiquement. De là le monolithisme politique que recherche le PC chinois.<br />
Quant à l'intégration vous me permettrez de ne pas être aussi définitif que vous dans le jugement et l'observation.Il est évident que les immigrés illégaux y rencontrent des difficultés. Mais il est incontestable que la faculté d'adaptation de la diaspora lui permet de ne pas avoir de pbs avec la laïcité et la revendication culturelle est plus folklorique qu'autre chose(le choix des prénoms est significatif).<br />
De plus dans l'éducation nationale les jeunes d'origine chinoise se distinguent souvent par leurs résultats.<br />
Quant au métissage bien peu de Chinois vont chercher des conjoints au pays et la double nationalité est rare. Enfin la Réunion et Tahiti qui ont connu des immigrations chinoises plus anciennes démontrent que le métissage est une réalité.<br />
Du point de vue de la géopolitique immédiate un marqueur important est à observer : l'embargo occidental sur l'armement. L'Europe n'est plus aussi catégorique depuis la crise pour des raisons évidentes quand on sait que les excédents chinois peuvent servir de secours financiers.<br />
Certes les Etats Unis continuent à armer Taïwan mais là encore la situation est complexe pour la rationalité occidentale. La Chine reçoit sans pb les investissements taïwanais et 750000 Formosans vivent sur l'autre rive. Autre paradoxe c'est le KMT, héritier de Tchang kai Chek et actuellement au pouvoir à Taipeh, qui renforce les liens avec le continent. C'est cette complexité qui enveloppe la Chine et nous la rend difficile à déchiffrer. Néanmoins jusqu'ici l'histoire de cette puissance qui a connu bien des avatars montre que les autorités chinoises ne sont pas belliqueuses par essence et qu'au brouillard de la guerre elles préférent les bancs de brume de la paix beaucoup plus faciles à dissiper.</p>
<p><ins>égéa </ins>: merci de vos précisions utiles sur les communautés chinoises en Fr. Elles m'aident à forger mon avis sur cette questoin : comme quoi, tester des idées sur un blog est utile. Avez vous les références des travaux de Picart ?</p>
Le temps court de la Chine - RGurn:md5:4d4ee4ff25278d7497a449d1a632130a2010-12-09T21:14:00+00:002010-12-09T21:14:00+00:00RG
<p>Bonjour,</p>
<p>Votre point 5 me semble particulièrement pertinent. Le sentiment de
prendre sa revanche sur l'Histoire est très fort chez les décideurs
chinois.</p>
<p>J'ajouterais une chose : cela est souvent dû au sentiment d'avoir
été exploités par les puissances (dites) occidentales lors de la
"Première Mondialisation" (1850-1914). Rappelons-nous le contexte :
c'est l'époque des ports européens autonomes dans le sud de la Chine
(Macao, Hong-Kong), de l'exploitation de leurs ressources, de la
révolte des Boxers en 1900-1901, etc. Bref le sentiment d'avoir été
perdant et dépouillé dans le processus.</p>
<p>Aujourd'hui, à l'heure de la "globalisation", l'on se remémore cette
leçon de l'Histoire et l'on ne veut pas être à nouveau laissé de côté.
C'est peut-être ce qui explique la flexibilité chinoise en matière de
doctrine économique (du maoisme au capitalisme sinisé d'aujourd'hui) :
ce qui compte avant tout et avant l'idéologie, c'est d'être "dedans"
cette fois-ci.</p>
<p>C'est là encore une réaction "à courte vue" : engranger du bénéfice
économique dans une mondialisation perçue comme un jeu à somme nulle.</p>
<p>RG,</p>
Le temps court de la Chine - urn:md5:8580a77d4e966962f11543b75bf73ae82010-12-09T21:14:00+00:002010-12-09T21:14:00+00:00
<p>Bonjour,</p>
<p>excellente analyse M. Kempf, une de plus ose-je même dire !<br />
A rebours des poncifs habituels, que vous soulignez à juste titre, rien
n'empêche l'application d'actions de court terme (tactiques
multi-dimensions) tout en continuant à poursuivre des objectifs à long
terme (la stratégie).</p>
<p>La seule crainte que l'on pourrait avoir à projeter dans l'avenir
les points "durs" identifiés (vieillissement de la population et sa
décroissance, troubles sociaux à travers le pays, inflation non
contenue, etc.) serait qu'une seule solution serait envisageable d'un
point de vue chinois : augmenter ses ressources et "occuper" la
population à travers des guerres de conquête ! Je m'en réfère
d'ailleurs à l'un des romans de Tom Clancy (L'Ours et le dragon) et
j'observe comme tout le monde la modernisation des moyens militaires et
les investissements dans la R&D.<br />
Sans compter un éventuel déclassement des pays occidentaux et une crise
économique au long terme paralysante pour le premier d'entre eux
(États-Unis).</p>
<p>Tout en souhaitant que ce scénario ne reste qu'à l'état de (bon) roman.</p>
Le temps court de la Chine - urn:md5:39fad2b089a54f1e977fda1e9aab16ee2010-12-09T21:14:00+00:002010-12-09T21:14:00+00:00
<p>Cette image de société et d'Etat multimillénaire avec les compétences que cela est sensé apporter à un Etat est à mon sens un reste du concept de civilisation du XIXe siècle. Parler de grandes civilisations, c'est établir une hiérarchie entre elles alors qu'elles n'ont été grandes que parce que leur connaissance (celles de la haute antiquité) a été favorisé par leurs écrits.</p>
<p>Or les écrits bénéficiaient chez les chercheurs d'avant 1945 (pour faire trop simple) d'une primauté quasi inattaquable sur les sources matérielles autres. Ceux sans écrits n'étaient que des barbares. L'archéologie a quitté cet optique et utilise pour cela le terme de cultures.</p>
<p>La Chine et l'Iran jouent politiquement sur ce terme de civilisation multimillénaire (genre roue et écriture, phénomènes encore très méconnus par la science quant à leurs origines) alors que les sociétés actuelles sont loin d'être un décalque exact de celles des début de notre ère. Sont-ils les seuls détenteurs de l'art manoeuvrier ? Les maîtres incontestés ? Je n'en croit rien.</p>
<p>Cette histoire de Chine pacifiste m'a toujours bien fait rire ! Mais je vous rejoinds sur l'ivresse de l'ascension rapide et ses conséquences. Pour la cancreté de G.W. Bush, je verrai après la lecture de ses mémoires mais j'ai souvenir qu'il lisait tout de même plus de 70 livres par an.</p>
Le temps court de la Chine - Lambert Francisurn:md5:2444d7cc98738b786f2478cb40139c1f2010-12-09T21:14:00+00:002010-12-09T21:14:00+00:00Lambert Francis
<p>Les Chinois annoncent la fin de l'occident à DSK</p>
<p>Lors d'un débriefing du dernier G20 avec ses proches à Paris, Dominique Strauss-Kahn a insisté sur l'arrogance croissante de Pékin. « La parenthèse occidentale s'est refermée », lui a assené à Séoul le ministre des Finances chinois qui souhaite son remplacement à la tête du FMI, en 2012, par un représentant d'un pays émergent.</p>
<p>2010/12/10 <a href="http://www.challenges.fr/business/confidentiels/" rel="nofollow" title="http://www.challenges.fr/business/confidentiels/">http://www.challenges.fr/business/c...</a></p>
Le temps court de la Chine - f. Cadiouurn:md5:9d7b3f40977bc5c334366bc9c90fd0422010-12-09T21:14:00+00:002010-12-09T21:14:00+00:00f. Cadiou
<p>Je suis dans l'ensemble d'accord avec l'article.<br />
- Le fantasme de masse est très puissant, que l'analyste soit sensible aux chiffres ou qu'il soit sensible aux indices visuels.<br />
Les déserts et les provinces isolées Chinoises ont au moins l'avantage
pour la Chine de la faire paraître bien plus imposante sur la carte que
la péninsule Indienne.<br />
Cette perception altérée par l'espace occupé sur la carte a déjà été
vue avec l'espace Américain, qui pourrait être un pays avec une
puissance économique et militaire très proche en se limitant à quelques
centaines de kilomètres derrières ses lignes côtières, Sud-Ouest et
Nord-Est particulièrement.</p>
<p>La conséquence dans l'esprit d'un gestionnaire ou dirigeant Européen (ou Américain):<br />
Donner la priorité absolue à un développement en Chine au détriment des autres marchés de la région,<br />
car par soucis de simplification, les budgets et les définitions de priorités stratégiques sont pensés par zones géographiques.<br />
Au pire un budget Asie, qui va aller de l'Inde au Japon ou même
Nouvelle-Zélande, au mieux un budget Asie du Nord-Est
Chine-Taiwan-Corée-Japon.<br />
L'Inde va d'ailleurs souvent mieux tenir le choc dans ce débat grâce à sa population et sa taille sur la carte.<br />
Étonnement cela s'observe aussi dans des secteurs où la protection
brevetaire est clé et pour lesquels le marché Chinois ne va se créer
qu'une fois que la concurrence locale se sentira assez forte pour va
pousser les autorités à mettre en place une protection brevetaire
spécifique.</p>
<p>Oui, les fantasmes de masse sont bien là.</p>
<p>Deuxième point, les capacités stratégiques, je ne me prononcerais
pas trop, il s'agit d'une culture de commerçants, avec un comportement
oscillant entre les États-Unis et la Hollande. L'individualisme est
très puissant et semble un obstacle aux décisions du type jeu d'échec.
Le cheval chinois va refuser d'être sacrifié pour sauver la dame, peut
importe l'objectif pour le pays, résistant même si le roi l'oblige par
la force à avancer. Et il en va ainsi de toutes les pièces. Il s'agit
là d'un point faible dans les temps difficiles qui arrivent par vagues
et par relative surprise.<br />
Attention toujours aux raccourcis, cela n'est pas comparable à certains
pays d'Europe, nous ne sommes pas en démocraties et l'aide venant d'un
dieu tout puissant (ou de l'État providence) n'est pas dans les esprits.<br />
Donc la fierté et l'individualisme restent des moteurs, mais aussi des faiblesses exploitables à garder en tête.</p>
<p>Et nous arrivons à l'idée de temps court qui là demande à être
comparée à la situation dans les démocraties des pays qui étaient déjà
capitalistes au milieu du siècle dernier.<br />
L'individualisme permet d'anticiper les réactions des dirigeants
Chinois, et des dirigeants d'entreprises Chinoises, selon les grilles
classiques basées sur les motivations. Nous avons la fierté
individuelle, l'enrichissement personnel, la recherche du pouvoir
etc... la fierté nationale est encore là grâce au désir de revanche
mais s'estompe très vite devant les intérêts personnels.<br />
Un enrichissement personnel qui est clé lorsque l'argent n'est pas ou
plus tabou dans une société. Là rien d'exceptionel me direz-vous, nous
voyons cela dans des pays démocratiques avec des élus qui peuvent
parfois se hater pour emmagasiner les avantages et revenus
complémentaires qu'ils vont perdre à l'arrivée au pouvoir du parti
concurrent, mais ce comportement s'observe avec moins de hâte en Chine.
Car le gâteau est aujourd'hui gigantesque avec tous ces pays et
entreprises qui sont prêts à tout pour annoncer qu'ils vendent en
Chine, et aussi car nous ne sommes pas en situation démocratique, le
président arrive progressivement au sommet via le parti qui est
confondu avec l'état. <br />
Il est donc ici aussi visible pendant 5 à 10 années, mais déjà enrichi
par le système et sans crainte majeur pour "l'après" présidence, il a
déjà placé sa famille et ses amis et peut continuer à le faire après.<br />
Cela, avec un peu de fierté nationale et quelques contre-pouvoirs,
permet d'empêcher un ou deux individus à la tête du pays de prendre des
décisions allant à l'encontre des intérêts d'autres citoyens. Encore
une fois, par exemple, en refusant l'application des brevets et
copyright qui ne sont pas à leur avantage aujourd'hui, en ne se
contentant pas de négocier des dessous de table lors d'achats
importants à l'étranger, mais en obtenant les technologies et le savoir
faire avec etc... En effet l'intérêt personnel pur serait de dédier
toute son énergie à obtenir plus pour lui et sa famille peu importe la
création du futur champion national de l'aviation ou du nucléaire. Un
dirigeant purement en temps court est prêt à sacrifier 50 ans d'efforts
passés et 50 ans après lui pour son enrichissement immédiat et celui de
sa famille, ou pour sa notoriété et obtenir quelques années de plus
avec voiture de fonction ou tout autre véhicule plus prestigieux.</p>
<p>Voilà, bien qu'écrit dans la hâte, j'espère avoir inséré ici un
complément utile. Je suis bien évidemment d'accord avec le reste de
l'article aussi, point 5 et 6 particulièrement qui peuvent être
développés dans plusieurs articles et observés en continu durant les
prochaines anées.<br />
<ins>égéa </ins>: je signale au lecteur que notre commentateur nous écrit du Japon, avec donc une pratique approfondie de l'extrême orient.</p>
Soft Chine? - Christophe Richardurn:md5:66bb661c6f63bbf77b97a681de800c272010-10-12T20:44:00+00:002010-10-12T20:44:00+00:00Christophe Richard
<p>Cela ne fait que confirmer l'adage "nécessité fait force de loi"</p>
<p>Bien cordialement</p>
Matteo Ricci : quatre centième anniversaire - urn:md5:ecc087a414ba5f3e5b943f8eed7cbcc02010-05-11T21:17:00+00:002010-05-11T21:17:00+00:00
<p>En complément, Li Madou a été le premier occidental à pénétrer dans la Cité Interdite et il donna à l'auteur de la première encyclopédie en langue coréenne les premiers livres occidentaux à entrer dans le pays du matin calme.</p>
<p>Au-delà de ces détails, la question de l'ouverture (au sens de "curiosité") réciproque de la Chine et de l'Occident est je pense cruciale pour comprendre notamment les évènements du XIXème et début XXème (Guerres de l'opium, traités inégaux, révolte des Boxers, chute de la dynastie Qing), qui eux-mêmes pourraient jouer un certain rôle aujourd'hui dans l'attitude de la Chine sur la scène mondiale.</p>
Aux quatre coins de la Chine (MAJ) - urn:md5:7e4848558c20850aa0c3f342951a44692010-05-05T23:09:00+00:002010-05-05T23:09:00+00:00
<p>Comme article intéressant sur la géopolitique de la Chine, je
conseille à tous la lecture de "Friedman G., The Geopolitics of China",
disponible à l'adresse suivante : <a href="http://www.investorsinsight.com/blogs/john_mauldins_outside_the_box/archive/2008/06/12/the-geopolitics-of-china.aspx" rel="nofollow" title="http://www.investorsinsight.com/blogs/john_mauldins_outside_the_box/archive/2008/06/12/the-geopolitics-of-china.aspx">http://www.investorsinsight.com/blo...</a></p>
Aux quatre coins de la Chine (MAJ) - Morbihanurn:md5:8d059dab126b178099f89c5183e84af82010-05-05T23:09:00+00:002010-05-05T23:09:00+00:00Morbihan
<p>Hongkong et Taïwan ne seraient-ils pas plutôt au sud, qu'à l'est de la Chine?<br />
égéa : HK, oncontestablement au SW. Tai Wan, ça se discute. Par
exemple, Chambéry est-elle à l'est, ou au sud-est de la France ?
Starsbourg, à l'est ou au nord -est ? L'important me semble de montrer
qu'il y a quatre sommet d'unrectangle : ce schématisme n'a que la
valeur des schémas....</p>
Aux quatre coins de la Chine (MAJ) - Pierre ageronurn:md5:1b85a76b2989d342489686d3dfd979f52010-05-05T23:09:00+00:002010-05-05T23:09:00+00:00Pierre ageron
<p>Ai-je la berlue ou auriez-vous commis l'errreur de confondre l'est et l'ouest?<br />
En effet, Taiwan, comme vous le soulignez dans le premier paragraphe
est à l'est du rectangle et son nom apparait dans le 3ème paragraphes<br />
Quant au premier paragraphe, "les populations non sinisées et en retard
de développement" se trouvent plutôt dans le Xingjiang et au Tibet...<br />
Merci de méclairer.<br />
égéa : vous avez raison, j'ai commis une coquille de frappe :
évidemment, TIbet et XinJiang à l'ouest (et non sinisées etc), Corée et
TaiWan à l'est. Je corrige.</p>
Aux quatre coins de la Chine (MAJ) - urn:md5:eb7e8c03a63d528ca710b8df560460cf2010-05-05T23:09:00+00:002010-05-05T23:09:00+00:00
<p>Analyse tout à fait intéressante, qui met à mon avis en exergue
plusieurs tendances "historiques" propre à l'action extérieure de la
Chine:</p>
<p>Une assimilation des marges:</p>
<p>Le Sin-Kiang et le Tibet, aujourd'hui incomplètement sinisés,
rappellent la Mongolie extérieure et la Mandchourie. Ces deux dernières
régions ont longtemps entretenu des liens complexes avec la puissance
impériale Chinoise (vassalité et révoltes périodiques aboutissant
parfois à la destruction de la dynastie chinoise et à son remplacement
par les envahisseurs). La suzeraineté que revendiquait l'Empire du
milieu sur ses marges (Mongolie et Mandchourie au Nord, Sin Kiang à
l'Est) n'a jamais été continue jusqu'à ce que l'équilibre démographique
penche en faveur des Hans.</p>
<p>Une expansion outre-mer très limitée</p>
<p>Alors que sa maîtrise de la navigation lui a permis de monter des
expéditions jusqu'en Afrique (principalement celle menée par le grand
eunuque Zheng He), elle ne s'est pas livré à une colonisation telle que
l'a pratique l'Europe au XVIIIème et XIXème siècle, se contentant de
s'assurer l'accès aux routes maritimes et des privilèges commerciaux
(ce qui rappelle ironiquement les "traités inégaux" imposés à la Chine
par les Européens au XIXème siècle). La colonisation démographique
assortie d'une prise de contrôle territorial est restée concentrée sur
les régions de désert et de steppe bordant l'Empire.</p>
<p>Ce schéma colonial, qui n'est pas sans rappeler celui de la Russie,
vient probablement de la confrontation entre États sédentaires et
confédérations nomades. On se trouve alors dans une configuration
expansionniste dans laquelle il y a continuité territoriale et une
certaine proximité avec les populations colonisées. A en juger par les
exemples chinois et russes, cet type d'expansion est beaucoup plus
inexorable et définitif que la colonisation ultramarine européenne.</p>
<p>égéa: merci d'abord pour votre appréciation flatteuse, de la part d'un observateur spécialisé.<br />
Je rebondis de deux façons sur vos observations : <br />
- je n'ai pas mentionné la question des <strong>Mongolies </strong>:
la Mongolie extérieure, indépendante et sous l'influence croisée Chine
Russie ; mais aussi la Mongolie intérieure, dont on parle peu et qui
pourrait représenter un cas similaire au Tibet XinJiang.<br />
- la question de l'influence <strong>démographique </strong>non
par une colonisation politique (modèle occidental) mais une
colonisation de diaspora, particulièrement sensible en Asie du sud-est
(péninsule indochinoise, Singapour, et maintenant Océanie).</p>