Egeablog - Colloque en stock - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1Dotclear2014 : Notre monde est-il au bord du gouffre ? Colloque 8 décembre P&P - Raphaël Berlandurn:md5:c74aea1c96221be744b0c2e67f300f312014-12-24T15:35:52+01:002014-12-24T16:12:09+01:00Raphaël Berland<p>Bonjour,</p>
<p>Concernant ce colloque, voici un compte-rendu vidéo que j'ai réalisé :</p>
<p><a href="http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/12/21/2014-notre-monde-est-il-au-bord-du-gouffre-14/" title="http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/12/21/2014-notre-monde-est-il-au-bord-du-gouffre-14/" rel="nofollow">http://www.cercledesvolontaires.fr/...</a><br />
<a href="http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/12/22/2014-notre-monde-est-il-au-bord-du-gouffre-24/" title="http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/12/22/2014-notre-monde-est-il-au-bord-du-gouffre-24/" rel="nofollow">http://www.cercledesvolontaires.fr/...</a><br />
<a href="http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/12/23/2014-notre-monde-est-il-au-bord-du-gouffre-34/" title="http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/12/23/2014-notre-monde-est-il-au-bord-du-gouffre-34/" rel="nofollow">http://www.cercledesvolontaires.fr/...</a><br />
<a href="http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/12/24/2014-notre-monde-est-il-au-bord-du-gouffre-44/" title="http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/12/24/2014-notre-monde-est-il-au-bord-du-gouffre-44/" rel="nofollow">http://www.cercledesvolontaires.fr/...</a></p>
<p>Et la "playlist" YouTube :<br />
<a href="https://www.youtube.com/watch?v=_3GK-SpHCO8&list=PLotYiababMiya9JhaCXsR1HIhGLEbqMvI" title="https://www.youtube.com/watch?v=_3GK-SpHCO8&list=PLotYiababMiya9JhaCXsR1HIhGLEbqMvI" rel="nofollow">https://www.youtube.com/watch?v=_3G...</a></p>
<p>Bien cordialement,</p>FIC 2013 : de quoi s'agit-il ? - Bertrandurn:md5:d1d37d50ab6c823335d227ec12fc9f7f2013-01-07T23:59:00+00:002013-01-07T23:59:00+00:00Bertrand
<p>Bonsoir Docteur,</p>
<p>La question # 6 est à mon sens le coeur même du sujet : la liberté et la sécurité (je préfère la "sûreté", cf. en 3 plus bas) des utilisateurs finaux (des individus) qui sont aussi à la fois le moteur et la matière du cyberespace. NB : je suis toujours sur le postulat que individus = couche informationnelle = seul vecteur/déterminant véritable du cyberespace; toutes les autres couches en découlent.</p>
<p>Partant, le destin du cyberspace, sa topologie (en considérant qu'elle soit "une", lisse...), et toute stratégie associée dépend du traitement de cette dialectique liberté/sécurité. Je pense même que ces deux contraintes sont les seuls paramètres naturels, "totalisants", qui président au développement du cyberespace, espace 100% artificiel et donc parfaitement prompt à la modulation par le seul couple droit/non-droit (cyberspace = éther juridique ?). On le voit dans la prééminence des débats de cybersécurité qui, à eux seuls, semblent devoir façonner le cyberespace qui vient.</p>
<p>Il y a donc au moins trois questions qui me taraudent ce soir :</p>
<p>1 - Comment peut-on réellement associer l' interventionnisme affiché des Etats et la nécessité de gouvernance, dont le propre est bien d' impliquer les corps intermédiaires, voire les individus dans une démarche participative inscrite dans un droit nécessairement mondialisée en la matière ?</p>
<p>2 - Comment s'assurer que la juridicisation du cyberespace ne surfe pas sur la vague du 11 septembre 2001 et sa cohorte d'exceptionnalités (pour ne pas dire d'entorses) juridiques, qui ont jusqu'ici eu tendance à limiter les libertés individuelles au nom de la raison d'Etat ou de la sécurité collective ? Je suggère ici le cycle "libertés et sûreté dans un monde dangereux", cours du Collège de France par Mireille DELMAS-MARTY (2008-2009)- disponible en podcast sur le site éponyme du C. de Fr.</p>
<p>3 - Le général Watin-Augouard utilise dans la même phrase les mots de "liberté", "sécurité" et "oppression" : cela nous renvoie directement à l'article 2 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (citée par le préambule de notre Constitution), au détail près qui n'en est pas un : le mot "sûreté" conviendrait mieux je pense à l'objet premier d'un droit du cyberespace, c'est à dire le citoyen (du monde...). En effet, et ce blog a déjà rappelé cette distinction à plusieurs reprises, la notion de "sécurité" se rapporte plus à un sentiment, une "tranquillité d'esprit, bien ou mal fondée, dans une occasion où il pourrait y avoir sujet de craindre" (Littré). La "sûreté" indiquant l'état lui-même et la "sécurité" le sentiment d'être en état de sûreté.<br />
Ainsi, comment mieux séparer les notions de "sécurité" et de "sûreté" afin de mettre cette dernière seule en vis-à-vis de la "liberté" ? En effet, se faisant l'avocat du diable, d'aucun pourrait dire que la "sécurité" ne pourrait être qu'affichage de politiques volontaristes et non moins privatives de droits fondamentaux, affichage sécuritaire qui n'apporterait pas de réelle sûreté et qui risquerait, pour le coup, de faire que les hackers auraient une lecture encore plus "puriste" de la fin de l'article 2 précité - la "résistance à l'oppression".</p>
<p>Un avis éclairé de votre part ou du général Watin-Augouard - si j'osais abuser - m'obligerait infiniment.</p>
<p>Bien à vous.</p>
<p><ins>égéa </ins>: fichtre.... plusieurs dialectiques (qui donc ne sont pas des réponses simples, mais dynamiques, renvoyant à des questions dynamiques) : </p>
<p>* le couple loi/gouvernance : accessoirement, ce couple n'est pas très explicite dans d'autres secteurs : communauté internationale, entreprise, et maintenant affaires obliques</p>
<p>* ce dernier exemple renvoie à la deuxième dialectique : Etat/société</p>
<p>* et la troisième : sécurité / libertés. Je vois que vous avez lu mon livre, et j'y ai montré qu'en France on était partie d'une position "défense des libertés" vers une prise en compte de plus en plus grand d e la "sécurité", quand le mouvement était peut-être différent aux États-Unis.</p>
<p>Mais au fond, et vos premiers mots le disent : les "institutions" (qu'il s'agisse de personnes morales comme les Etats ou de structurations de la société comme le droit) paraissent inadaptées à l'émergence de l'individu comme acteur stratégique. Nos catégories anciennes sont inadaptées à cette "révolution" de grande ampleur que nous sommes en train de vivre. </p>
FIC 2013 : de quoi s'agit-il ? - Bertrandurn:md5:d691a367c66b5511361b0b728e8f23712013-01-07T23:59:00+00:002013-01-07T23:59:00+00:00Bertrand
<p>Merci pour cette réponse. Je goute avec plaisir l'élégance de votre conclusion.<br />
Je pense effectivement que je suis mûr pour - bientôt j'espère - avoir le temps de me procurer et de lire votre livre ! (mi-gêné de ne pas l'avoir déjà lu, mi-content d'avoir écrit ça sans le lire! Mais je lis vos articles, alors je suis déjà sous influence! lol)<br />
Bien à vous.</p>
FIC 2013 : de quoi s'agit-il ? - urn:md5:7f490b177a94ba6577705d06a0316dff2013-01-07T23:59:00+00:002013-01-07T23:59:00+00:00
<p>J'espere que la 5eme edition sera la meilleure</p>
Colloques, cafés, séminaires .... - urn:md5:d22dc8ce927a072cdefcd83dd37f59402012-01-07T18:25:00+00:002012-01-07T18:25:00+00:00
<p>Merci Olivier pour l'annonce du Forum de l'IRSEM le 10 janvier !<br />
J'en profite pour rappeler aux lecteurs d'Égéa qu'Olivier Kempf avait lancé un débat sur la question de la ville "en" guerre à propos d'Abéché, que l'on peut retrouver sur l'ancienne plate-forme d'Égéa :</p>
<p>cela avait commencé par un billet Égéa sur "Géographie d'une ville en guerre : le cas d'Abéché" : <a href="http://egea.over-blog.com/article-24591177.html" rel="nofollow" title="http://egea.over-blog.com/article-24591177.html">http://egea.over-blog.com/article-2...</a></p>
<p>et c'était poursuivie sur "Géographie de la ville en guerre" : partie 1 : <a href="http://geographie-ville-en-guerre.blogspot.com/2008/11/les-camps-dans-la-rgion-dabch-1-la.html" rel="nofollow" title="http://geographie-ville-en-guerre.blogspot.com/2008/11/les-camps-dans-la-rgion-dabch-1-la.html">http://geographie-ville-en-guerre.b...</a> et partie 2 : <a href="http://geographie-ville-en-guerre.blogspot.com/2008/11/les-camps-dans-la-rgion-dabch-2-la.html" rel="nofollow" title="http://geographie-ville-en-guerre.blogspot.com/2008/11/les-camps-dans-la-rgion-dabch-2-la.html">http://geographie-ville-en-guerre.b...</a></p>
<p>Une discussion croisée qu'il faudra reprendre prochainement !<br />
Bénédicte Tratnjek</p>
<p><ins>égéa </ins>: fichtre... c’était y longtemps !</p>
La consternante inauguration de la chaire de cyberstratégie - urn:md5:cc9db72f81c1ef996e2c5bf9c0951f282011-11-25T16:35:00+00:002011-11-25T16:35:00+00:00
<p>C'est le même problème qu'on retrouve aujourd'hui dans des domaines plus axés web aujourd'hui : on donne des responsabilités à des personnes qui ne comprennent pas les nouvelles technologies, et qui en ont peur.<br />
Au final, on se retrouve avec un paquet que petits chats apeurés qui font tout et n'importe quoi, établissent des lois absurdes, miaulent des slogans qu'ils ont entendus dans la bouche d'autres personnes sans en comprendre le sens, et qui font plus capoter la machine que la faire réellement progresser.</p>
<p>Il n'y a pas grand chose à faire, sinon attendre qu'on les remercies gentiment lorsqu'enfin on se rendra compte qu'ils ne servent pas à grand chose. Et en attendant, continuer de développer à notre échelle, ce qui pourra être exploité par leur successeurs.</p>
La consternante inauguration de la chaire de cyberstratégie - urn:md5:6e8339e310b0d9324458a8e6d00b25142011-11-25T16:35:00+00:002011-11-25T16:35:00+00:00
<p>Tout était effectivement dans ce tout premier extrait que tu cites : si le Père Noël faisait un peu gaffe, les ados ne pirateraient plus les ordis du Pentagone. Voilà le niveau de Monsieur Géré. Il m'a fait penser au discours que j'ai entendu en septembre à la Fête de l'Huma (eh ho, j'ai un alibi, j'allais y revoir une vieille copine qui travaille pour Mélenchon) : il faut éviter que le capital n'arbitre contre les salariés. Mais mes bons cocos, ça fait 30 ans que la question est tranchée, faut vous réveiller. Eh bien Monsieur Géré, revoyez ce vieux film de 1982, Wargames, tout y était déjà dit, et c'était il y a trente ans.</p>
<p>Ah, c'est ados mal éduqués... Heureusement qu'à partir de dorénavant il va falloir qu'ils bossent pour payer la dette creusée par leurs parents...</p>
La consternante inauguration de la chaire de cyberstratégie - oodbaeurn:md5:935d88fbc24db0a8736515f4ca3157462011-11-25T16:35:00+00:002011-11-25T16:35:00+00:00oodbae
<p>A ceux qui se posent la question, non, il n'est pas énarque (source: wikipedia). Mais, oui, il est chevalier de la légion d'honneur et ce depuis 2005 (source: wikipedia).</p>
La consternante inauguration de la chaire de cyberstratégie - Hansurn:md5:d46c26c203d25e4829c25b833347bd962011-11-25T16:35:00+00:002011-11-25T16:35:00+00:00Hans
<p>Parfaitement d'accord avec cette critique.</p>
<p>égéa : merci</p>
Le LBDSN : bilan et perspective (CR séminaire IFRI) - Midshipurn:md5:9ae047840932528f212488da42fa7aef2011-11-18T18:41:00+00:002011-11-18T18:41:00+00:00Midship
<p>"Espaces communs" : première fois que je rencontre le concept, plutôt étrange pour un marin : tout son espace est par essence un espace commun. La mer a toujours été "à tout le monde". Me trompe-je ?</p>
<p><ins>égéa </ins>: je pense qu'on fait référence aux "<em>Global commons</em>", qui est la nouvelle tarte à la crème américaine, qu'on traduit donc par "espaces communs". Ils regroupent la mer, l'air, l'espace et le cyberespace. Votre référence marine n'est donc pas anodine : car effectivement, la grande nation maritime (Mc Kinder + Mahan+ Spyman) que sont les États-Unis se réfère au tropisme maritime pour penser les nouveaux espaces.</p>
Le LBDSN : bilan et perspective (CR séminaire IFRI) - Gigiurn:md5:9bbc180dcd909c359c7f120dc5c9e01b2011-11-18T18:41:00+00:002011-11-18T18:41:00+00:00Gigi
<p>Bonjour Olivier, je tiens à préciser que la direction de la prospective et de la planification de sécurité nationale du MININT (appelée par erreur direction de la planification et de la gestion des crises) n'a pas été supprimée en tant que telle, mais a été intégrée dans la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises, qui reprend donc les fonctions de planification et de gestion des crises "de sécurité nationale". Cette nouvelle direction général a donc 2 casquettes : sécurité civile et sécurité nationale. C'est en particulier elle qui est chargée de faire fonctionner le centre interministériel de crise de la place Beauvau.</p>
egea : merci gigi de ces précisions qui viennent de l'intérieur de l'Intérieur....
Afghanistan dix ans après - yves cadiouurn:md5:0d1492531bdc6733a78c4f91efd169b72011-11-17T19:23:00+00:002011-11-17T19:23:00+00:00yves cadiou
<p>Vous faites allusion, incidemment, à la prochaine élection présidentielle. Elle est déjà dans tous les esprits. Que la question de l’Afghanistan soit « bientôt instrumentée sous des considérations politiciennes », ce serait déjà mieux que de ne pas en parler du tout comme ce fut le cas lors des deux campagnes présidentielles précédentes. Le petit monde politico-médiatique ferait bien de comprendre qu’il ne suffit pas de passer une question sous silence pour qu’elle soit absente des décisions de l’électeur.<br />
<br />
Lors de l’élection présidentielle de 2002, l’on peut partiellement attribuer l’échec cuisant du candidat socialiste à son attitude de Premier ministre concernant l’Afghanistan, attitude suiviste et silencieuse qui a dérouté et poussé vers l’abstention ou vers d’autres candidats une partie de l’électorat socialiste. Pour l’élection présidentielle de 2007, la pauvreté des points de vue sur les politiques étrangère et militaire a été remarquée non dans la presse mais sur les systèmes électroniques d’information et de débat qui sont à la disposition de tous désormais : soyons sûrs que l’indigence conceptuelle des candidats a orienté le choix des électeurs vers celui qui, ancien avocat sachant parler à défaut de concevoir, semblait le moins nul.<br />
<br />
Que les politiciens parlent bientôt d’Afghanistan, nombreux seront les commentateurs capables d’analyser, publiquement le cas échéant, leurs propos. On commencera par observer que les politiciens mettent ainsi fin à une longue absence sur le sujet.</p>
<p>Babar et Astérix viennent d’intervenir pour nous montrer, si on l’avait oublié, que les élus prennent les électeurs pour des imbéciles, ce qui peut expliquer que l’on tente d’esquiver les questions délicates en s’imaginant que les électeurs n’y penseront pas d’eux-mêmes. Manquer de considération envers les électeurs n’est pas une attitude qui convient en Démocratie. Le débat politique réel a beaucoup changé en dix ans : l’on peut en juger en écoutant les conversations autour de soi dans les lieux publics (pas toujours le café du commerce) où les arguments qu’on entend le plus souvent ne sont plus des arguments repris de la presse comme c’était le cas au XX° siècle.<br />
<br />
Au sujet de l’Afghanistan comme de toute autre question les commentateurs attendent de pied ferme sur tous les blogs et sur toutes les listes de diffusion. Essayer d’instrumenter l’Afghanistan, ainsi que plus généralement nos politiques étrangère et militaire, sera aussi risqué que d’essayer de les passer sous silence.</p>
<p><ins>égéa </ins>: Babar et Iznogoud, plutôt ?</p>
Afghanistan dix ans après - yves cadiouurn:md5:bf992dd304332f3d8ad83eee0bb8c6a42011-11-17T19:23:00+00:002011-11-17T19:23:00+00:00yves cadiou
<p>Le ministre a nommé Babar et Astérix à l’appui de son argumentaire (dimanche 13 novembre sur TF1). Il est vrai qu'il s'agit du ministre de la Jeunesse mais il s'adressait, en principe, à des électeurs adultes.</p>
Sec Def 2011 à Bruxelles - Adurn:md5:b6564516dbb27cb541f6265bc0a8f0952011-11-08T22:57:00+00:002011-11-08T22:57:00+00:00Ad
<p>Merci à EGEA pour le compte rendu exhaustif de cette conférence. Concernant la lutte informatique offensive, au vu de la sensibilité du sujet dans le cadre national, il ne semble guère étonnant que des interlocuteurs européens bottent en touche.<br />
En tout cas, beaucoup de sujets intéressants abordés à cette conférence !</p>
Colloque émergence - AGERON Pierreurn:md5:c4bd37b6409b89291a114161890ac0c02011-10-03T13:04:00+00:002011-10-03T13:04:00+00:00AGERON Pierre
<p>Et puis émergence pour qui? A quelles échelles géographiques? : quelques CBD, quelques zones franches ont réellement émergés ayant des effets d'entrainement sur la métropole en question, moins surement pour le pays.<br />
Egalement ,problématique des disparités socio-spatiales engendrées par l'émergence, concept qui permet de rediscuter le vieux concept de développement à la lueur d'autres concepts facteurs de puissance: centralité, nodalité<br />
Donc un concept de RI ne se limitant pas aux RI....</p>
Avenir de la guerre (IRSEM) - urn:md5:fc6dad1949567d3fdc4d7c9e691e67222011-09-28T12:13:00+00:002011-09-28T12:13:00+00:00
<p>Y a-t-il eu une captation vidéo de tout ceci ?</p>
<p>Intéressante illustration mais je doute avec tout ce labourage et l'état du char que l'Arc fut dans cet état ! Ou une allégorie de l'immortalité de la gloire ?</p>
<p><ins>égéa </ins>: captation ? je ne l'ai pas vue, mais il faut demander à l'IRSEM. Illustration : récupérée sur Internet.....</p>
Avenir de la guerre (IRSEM) - Jean-Pierre Gambottiurn:md5:d1d14d64403360d8ed52cd075d7f84772011-09-28T12:13:00+00:002011-09-28T12:13:00+00:00Jean-Pierre Gambotti
<p>La qualité des intervenants à ce colloque de l’IRSEM est telle, qu’une trop grande déférence à l’égard du vrai savoir pourrait tétaniser le quidam, blogueur lambda, qui voudrait glisser le pied dans la porte de ce cénacle.<br />
Mais osons. Osons dire notre surprise de constater que l’occurrence du mot « climat » dans ces débats sur l’avenir de la guerre, est, selon votre verbatim, nulle !<br />
« Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs ! ». Ou moins métaphoriquement , les océans s’acidifient, la banquise arctique disparait, le niveau des mers augmente, le Gulf Stream ralentit, les déserts avancent, la couche d’ozone s’amenuise, l’atmosphère se charge en carbone, la température moyenne du globe est à la hausse, les catastrophes météorologiques se multiplient affectant les récoltes, les énergies fossiles et les matières premières s’épuisent, la population mondiale croît exponentiellement, la misère, la famine, la malnutrition, itou, les pays pauvres deviennent de plus en plus pauvres et conséquemment les flux migratoires vers les pays moins pauvres et les continents plus riches s’accélèrent… Pour faire court, l’entropie du système terre fonce vers son maximum et notre pauvre monde galope vers un désordre cataclysmique.<br />
Déjà Lampedusa pourrait être le symptôme, l’événement précurseur, d’une nouvelle bataille de l’avant, elle-même constituant les prémices de la guerre mondialisée issue du dérèglement climatique général. Pour l’heure, comme certains visionnaires africains l’avaient présagé, c’est le Sud qui migre poussé par une pulsion de vie, mais nul besoin d’interpréter le vol des oiseaux pour tracer une perspective et trouver sur l’horizon le point de fuite : sans maitrise de nos égarements anthropiques qui affolent le climat, c’est une oekoumèno-guerre, une guerre de tous contre tous et une guerre pour le partage des restes qui est notre terrifiant oméga.<br />
Evidemment je ratiocine, je suppute, je fantasme, rien de scientifique dans mes propos, mais la considération de quelque signes d’intensité inégale et la volonté de regarder au-delà du halo du lampadaire.<br />
Très cordialement.<br />
Jean-Pierre Gambotti</p>
<p><ins>égéa</ins> : intéressant ce que vous lancez là. Il y a eu une ou deux allusions au "défi écologique" mais sans réflexion stratégique à son endroit, c'est vrai. Et votre cri est donc judicieux de ce point de vue.....</p>
<p>Il reste que je ne partage pas tout votre diagnostic : il n'y a pas de croissance démographique exponentielle, bien loin, c'était justement l'intérêt de l'intervention sur la démographie. La question de la famine de même n'est plus une "réalité", du moins due à des causes de surpopulation : les seuls cas qui demeurent sont dus non à l'épuisement du biosystème, mais à des désorganisations politiques qui empêchent les échanges. Au contraire, la multiplication des échanges a éliminé la famine; mais non la malnutrition, ou l'accès à l'eau etc... autant de problèmes réels, écologiques et ayant des dimensions stratégiques. Enfin, je me méfie beaucoup du fantasme "camp des saints" et de l'immigration de masse : l'examen des données ne plaide pas en ce sens, contrairement à ce que vous suggérez : il faut cependant examiner les choses plus avant, et c'est le mérite de votre cri d'alarme de nous inciter à y aller voir. Mais ainsi que je le disais dans m fiche de lecture sur la "guerre du climat", celle-ci n'est pas une fatalité. </p>
<p>Oui donc à une approche de la complexité du monde, liée à sa planétisation, qui organise entre autres des flux plus intenses et donc la question de la gestion des ressources rares, matières (économie) ou biosphère (écologie) : cette convergence là est une vraie question stratégique, effectivement non vue. Pour autant, ne versons pas dans les excès qui ne convaincront pas.</p>
Avenir de la guerre (IRSEM) - Jean-Pierre Gambottiurn:md5:a4ccbfa4158f8274768ae7b72d44cc262011-09-28T12:13:00+00:002011-09-28T12:13:00+00:00Jean-Pierre Gambotti
<p>A jouer l’imprécateur on se commet souvent dans l’hyperbole, mais je crains qu’en l’occurrence je sois en deçà de nos "futurs possibles". Et même si je forçais le trait, dans notre système terre l’influence des conditions initiales est telle qu’une seule micro-cause provenant d’un seul des phénomènes d’origine climatique que j’évoquais dans mon précédent commentaire suffirait à engendrer la spirale entropique propulsant le système terre jusqu’à un état de désordre maximal. Le stratège lira, jusqu’à la guerre.<br />
Ma conviction est telle que traiter de l’avenir de la guerre en mettant sous le boisseau le dérèglement climatique et ses conséquences, me semble ressortir à de la "prospective linéaire", si j’osais cet oxymore. Dans le tripôle clausewitzien, jamais la polarité constituée de l’irrationalité des peuples n’aura été aussi prépondérante: l’homme tue la vie pour survivre et s’entretuera pour les restes. Dans cette course écologique entre la maîtrise du dérèglement climatique et la sauvegarde du vivant, je pense que nous cauchemardons le paradoxe de Zénon d’Elée : Achille, l’humanité, ne rattrapera jamais la tortue, la dégradation de la biosphère, car la rationalité est étrangère à l’homme quand il forme peuple.<br />
La « guerre du climat n’est pas une fatalité » dites-vous, mais elle a déjà commencé ! Que le colloque de l’IRSEM s’exonère d’en traiter, c’est son affaire, je m’inquiéterais en revanche si la commission du Livre Blanc ne s’en emparait pas.<br />
Très cordialement.<br />
Jean-Pierre Gambotti</p>
<p>égéa : souhaitons qu'elle s'en empare..... </p>
Conférences et colloques - Lecteururn:md5:bbe23043b6c7989058c2569df0e1f7932011-09-26T12:36:00+00:002011-09-26T12:36:00+00:00Lecteur
<p>"Sans compter les manifestations auxquelles je participe et qui bénéficieront, fait du prince, d'une promotion particulière : si j'y participe, c'est tout d'un coup beaucoup plus intéressant, non?"</p>
<p>Cette petite touche d'humour pourrait me faire sourire ailleurs mais malheureusement votre égo surdimensionné ne laisse pas la place à l'ironie...</p>
<p><ins>égéa </ins>: j'en suis désolé. S'il vous gêne, ne me lisez pas. J'aimerais d'ailleurs que vous me donniez une définition des egos sous-dimensionnés,</p>