Egeablog - Palestine2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearDes récents événements Israélo-gazaouites...urn:md5:2a368c156c9848da9b4c537334f26c402012-11-24T22:00:00+00:002012-11-24T22:00:00+00:00Olivier KempfPalestine<div class="post-excerpt"><p>Vous aussi, vous avez suivi distraitement l'affaire israélo-gazaouite qui s'est déroulée la semaine dernière : vous lisez égéa, et vous avez appris à vous méfier des charges émotionnelles débitées par les journalistes, au cris de "va-t-il y avoir la guerre ?". Mais du coup, vous cherchez tout de même à comprendre, maintenant que l'anecdote est conclue (avec quand même plusieurs dizaines de morts, ce qui fait cher l'anecdote).</p>
<p><img alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-cZpXQ_PoJbk/TdphRlluorI/AAAAAAAAAHQ/iipM0AQkzn4/s320/israel-territoires-occupes-1967-2001.jpg" /> <a href="http://celiasampol.blogspot.fr/2011/05/frontieres-de-1967-obama-precise-et.html">source</a></p></div> <div class="post-content"><p>1/ La première conclusion, c'est qu'il est de nos jours difficile de faire des sièges victorieux surtout quand :</p>
<ul>
<li>on était dans la place et qu'on l'a abandonnée parce que c’était trop dangereux</li>
<li>une fois qu'on est dehors, qu'on sait qu'on peut rentrer comme on veut et que ça ne sert à rien, mais qu'on veut manifester une "opération militaire".</li>
</ul>
<p>Bref, on assiège non pour prendre la place mais pour dire qu'on a toutes les capacités pour la prendre et retenez moi ou je fais un malheur. Même si on ne retient pas et que du malheur, il y en a eu.</p>
<p>2/ D'un autre côté, il est tout aussi difficile d'être assiégé surtout quand on n'a aucune intention de tenter une sortie parce que décidément, les assiégeants sont trop forts, mais que d'un autre côté il faut bien faire quelque chose.</p>
<p>3/ Autrement dit, en un mot comme en cent, il n'y avait aucune intention militaire dans les affrontements pourtant sanglants qui se sont déroulés cette semaine. Plus que jamais, la guerre était une sorte de continuation de la politique par d'autres moyens : ou plus exactement, la politique était toujours et surtout là, et on y a adjoint, temporairement et sans autre intention que de marquer politiquement une sorte de différence. La guerre n'était pas là pour résoudre ce que la politique n'arrivait pas à résoudre. La guerre n'était là que comme illustration, elle n'était pas ce duel, cette ordalie à laquelle on se remet pour décider. Cette guerre n'était pas décisive, ni pour l'un ni pour l'autre. Une guerre prétexte à d'autres choses. Autrement dit, vous ne pouvez tirer aucune conclusion de stratégie militaire de la séquence qui vient de se dérouler.</p>
<p>4/ Mais vous pouvez tirer des conclusions politiques. Puisqu'on parle surtout de politique, il faut donc aborder les choses clairement et dans l'ordre. D'abord l'ordre intérieur, puis l'ordre extérieur.</p>
<p>5/ L'ordre intérieur est double. D'abord côté israélien. Il semble bon, en campagne électorale, surtout quand on est dans une posture dure, de montrer qu'on est un chef de guerre. Surtout si on a passé trois ans à agonir de menaces l'Iran tout en sachant très bien qu'on ne peut pas faire grand chose, surtout avec un <strong>Obama</strong> qui vient d'être réélu et qui n'a plus rien à gagner. Je n'entrerai pas dans les micro-calculs de politique israélienne, je n'y connais rien. Je constate simplement deux choses :</p>
<ul>
<li>B. <strong>Netanyahou</strong> n'a jamais pris une décision d'entrée en opération quand il était au pouvoir</li>
<li>il vient de perdre quelques points dans les sondages qu'il dominait outrageusement, preuve que le calcul n'était pas bon. A moins qu'il n'y ait un autre calcul, extérieur celui-là, nous y reviendrons.</li>
</ul>
<p>6/ Côté Gaza, ensuite : au fond, la vraie question, pour le Hamas, consiste à montrer à ses groupes extrémistes qui veulent le déborder dans le radicalisme anti-israélien, qu'il est toujours en situation d'opposant. Du coup, malgré les roquettes tirées de-ci de-là, une petite opération est très favorable puisqu'elle re-légitime la position "dure" du Hamas, que celle-ci soit effective ou non.</p>
<p>7/ Il faut ici ajouter une couche de complexité, et commencer à regarder à l'extérieur, c'est-à-dire en Palestine : car au fond, la réaffirmation du Hamas vise tout autant l’Autorité palestinienne (AP) de <strong>Mahmoud Abbas</strong>, qui règne sur la Cisjordanie. A la fois intérieur et extérieur, car le débat en cours consiste bien à constater la séparation entre les deux segments de la Palestine, l'un de 1,5 Mh à Gaza, sous contrôle du Hamas, l'autre de 2,5 MH en Cisjordanie, sous contrôle de l'AP. Pour le coup, la réaffirmation de l'intransigeance du Hamas sert non seulement vis-à-vis des radicaux de Gaza, mais aussi du reste des Palestiniens.</p>
<p>8/ Ce qui nous amène à la dimension extérieure, elle aussi double. Côté <em>palestino-hamassien</em>, tout d'abord. Pour le Hamas, l'opération est un nouveau succès qui vient conforter une série pour l'instant ininterrompue de réussites depuis quelques mois : Israël n'est donc pas entré dans Gaza, les Frères Musulmans sont au pouvoir en Égypte, le Qatar a apporté son soutien appuyé (le PM est venu en visite à Gaza), la Turquie aussi qui tient à affirmer sa légitimité sunnite. Du coup, les négociations ont eu lieu, qui marquent une reconnaissance de fait du Hamas par Israël, ce qui est la grande nouvelle géopolitique de cette affaire. Alors même que le Hamas ne reconnaît pas Israël. Bien joué.</p>
<p>9/ Du coup, l'observateur s'interroge : Israël aurait donc perdu, sans aucun gain ? Bizarre. C'est alors qu'il faut remettre les choses en perspective. Une première solution pourrait être que Tel-Aviv (la capitale israélienne, je le rappelle), cherche à détourner l'attention non seulement de la Syrie (cas du Golan) mais aussi de l'Iran. Possible, mais j'en doute.</p>
<p>10/ Du coup, cette politique du pire pose question : puisqu'il n'y a plus de processus de règlement du conflit, notamment sur la base d'une solution à deux États, Israël s'achemine lentement vers un État unitaire, binational. Ce qui va à l'encontre des intérêts israéliens, en première approche. D'où, il faut chercher autre chose. Cette chose est possible, avec un double objectif, qui explique les "pertes" acceptées par Netanyahou.</p>
<p>11/ La première se passera cette semaine, lorsque l'AP demandera, devant l'AG des Nations-Unies, d'être reconnue comme observateur, ce qui lui donnera un statut. L'objet consiste non pas à empêcher cette reconnaissance, inéluctable, mais à :</p>
<ul>
<li>peser sur les États européens encore hésitants sur leur vote (dont la France)</li>
<li>délégitimer <strong>Mahmoud Abbaas</strong> en renforçant son "opposition interne" qu'est le Hamas.</li>
</ul>
<p>Autrement dit, à affaiblir autant qu'il est possible l'AP, alors même qu'elle a des capacités étatiques reconnues, grâce notamment à l'action de son premier ministre, <strong>Salam Fayyad</strong>.</p>
<p>12/ L'objectif de plus long terme est d'une simplicité "biblique", ce qui est logique pour des hébreux : il s'agit de séparer la bande de Gaza de la Cisjordanie, pour :</p>
<ul>
<li>favoriser un rattachement de Gaza avec l’Égypte (objectif rendu possible par la disparition de <strong>Moubarak</strong> et l'accession au pouvoir de M. <strong>Morsi</strong>). Gaza, ottomane puis sous mandat britannique, est sous direction égyptienne de 1948 à 1967. J'imagine déjà les propagandistes israéliens expliquer qu'il faut, effectivement, et pour Gaza, revenir à la solution des frontières d'avant 1967 !</li>
<li>favoriser un rattachement indirecte de la Cisjordanie à la Jordanie, malgré toutes les réticences jordaniennes. Cela renverrait à l'annexion de la Cisjordanie par la Transjordanie, en 1947. Mais cette région a elle aussi été perdue en 1967, et là aussi, on reviendrait au frontières d'avant 1967.</li>
<li>Il n'est pas jusqu'au Golan syrien, lui aussi occupé par Israël depuis 1967, qui ne pourrait faire l'objet d'un marchandage, surtout à la lumière des événements actuellement en cours à Damas.</li>
</ul>
<p>Bref, il y a là une opportunité stratégique, crânement jouée par les Israéliens, qui voient le moyen de respecter, à leurs conditions, la résolution 242 de l'ONU qui appelle à un retour aux frontières de 1967. Bien évidemment, on omettrait, dans ce deal, la question de la colonisation et celle de Jérusalem. Mais c'est une autre histoire.</p>
<p>Tout ceci pour dire que la perte de la semaine dernière n'est, peut-être, qu'un investissement stratégique de la part d'Israël.</p>
<p>O. Kempf</p></div>http://www.egeablog.net/index.php?post/2012/11/24/Des-r%25C3%25A9cents-%25C3%25A9v%25C3%25A9nements-Isar%25C3%25A9lo-gazaouites...#comment-formhttp://www.egeablog.net/index.php?feed/atom/comments/1605Palestine et mouvementurn:md5:4583f52bc22cee7f5cdf03d1a3be90322011-06-06T21:43:00+00:002011-06-06T21:43:00+00:00Olivier KempfPalestine<div class="post-excerpt"><p>Ce qui se passe actuellement au Proche Orient (mandataire, disait-on il y a des lustres...) montre un curieux contraste : entre une Palestine qui, de façon de plus en plus visible, a choisi la voie du mouvement : et Israël qui, de façon encore plus aveuglante, a choisi la voie de l'immobilisme. Offensive contre défensive ? stratégiquement, incontestablement, même si militairement ce n'est pas le cas.</p>
<p><img alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-phHSADKqO-g/TcVc3eIFVAI/AAAAAAAAAtM/gA1oOCgZuRk/s400/abbas-haniyeh-mechaal.jpg" /> <a href="http://1.bp.blogspot.com/-phHSADKqO-g/TcVc3eIFVAI/AAAAAAAAAtM/gA1oOCgZuRk/s400/abbas-haniyeh-mechaal.jpg">source</a></p>
<p>Attardons nous sur la Palestine, puisqu'Israël fera l'objet d'un prochain billet.</p></div> <div class="post-content"><p>1/ Plusieurs facteurs motivent la mise en mouvement palestinienne : et ils viennent pour certains de plus loin que le récent printemps arabe, même si celui-ci met les choses en grand relief.</p>
<p>2/ Tout d'abord, la séparation entre le Hamas et le Fatah a, d’une certaine façon, levé une hypothèque : ni l'un ni l'autre ne peuvent, à eux seuls, constituer la solution au problème palestinien. Le constat n'est pas encore partagé publiquement, mais chaque partie l'admet : il faut transiger, et avec l'autre ; l'autre n'étant pas, en l'espèce, Israël, mais l'autre partie palestinienne.</p>
<p>3/ Ensuite, la voie économique, "apolitique", du premier ministre Salam Fayyad : sa stratégie d'organiser un développement économique tout en s'abstenant de toute déclaration politique, afin de donner un soubassement aux prétentions palestiniennes (en réduisant l’écart de richesse avec les Palestiniens), constitue une réussite : on pourra dire que les fondements en sont artificiels, et recouvrent sur une pyramide de crédits à la Ponzi... Mais si on regarde bien du côté du Japon, des États-Unis, de la Grèce ou de l'Irlande, on se dit que ce reproche pourrait être largement partagé par d'autres.... La formule de Guizot( "enrichissez vous") reprend de la signification politique, prêt de deux siècles après avoir été prononcée pour la première fois.</p>
<p>4/ Cependant, le printemps arabe constitue une réelle nouveauté. Tout d'abord du côté égyptien. En effet, on sent bien que le nouveau pouvoir égyptien ne veut certes pas dénouer l'alliance avec Israël, mais cherche à regagner une certaine popularité intérieure en rafraichissant un peu les négociations avec le voisin israélien. Du coup, en allégeant la pression sur la frontière avec la bande de Gaza, en permettant donc au Hamas (lié aux frères musulmans égyptiens) de respirer, il allège la pression dans la bande.... et enseigne au Hamas que l'islam n'est pas apparu comme une solution politique évidente aux millions d’Égyptiens.</p>
<p>5/ On reviendra ultérieurement (dans un autre billet) sur les répercussions dans les autres pays de la région. Mais la rue palestinienne, dans les territoires occupés, s'est mise à manifester et à réclamer, elle aussi, des changements. En clair, la stratégie suivie jusqu'à présent par l'autorité palestinienne (l'AP) ne convenait plus. Autrement dit encore, la poursuite de négociations apparaissait comme une impasse.</p>
<p>6/ J'avais <a href="http://www.egeablog.net/dotclear/index.php?post/2009/11/07/Moi-ou-le-chaos-%3A-une-variation-de-Mahmoud-Abbas">évoqué</a> le chantage du président de l'AP, Mahmoud Abbas, qui affirmait vouloir démissionner pour ne plus jouer "l'idiot utile". Cela s'était avéré vain, car déphasé. Mais un chantage de même sorte apparaît désormais comme possible. Pour cela, il faut tout d'abord se "réconcilier" avec le Hamas. Certes, les haines sont très profondes. Mais l'important est de "montrer" (les temps sont médiatiques, n'est-il pas?) une réconciliation, surtout quand elle vise à incarner le mouvement.</p>
<p>7/ Car ce mouvement, c'est de mettre enfin quelque chose dans la balance des négociations : la demande de reconnaissance de l'AP comme État souverain à l'Assemblée générale de l'ONU, en septembre prochain. La chose paraît acquise, et surtout elle sera soutenue symboliquement non seulement par des pays émergents ou du tiers-monde, mais aussi par de nombreux pays européens. C'est bien sûr un fusil à un coup car une fois qu'il est tiré, so what ? Ce sera une défaite symbolique d’Israël, et les choses continueront comme avant.... Sauf que cette fois, Ce sera Israël négociant avec la Palestine indépendante, État certes tronqué, mais dont la troncature dépendra justement d'un autre Etat.</p>
<p>Pour dire d'un mot : En ce moment, L'AP choisit le mouvement (alors qu'Israël se cantonne à l'immobilité, ce qu'on verra dans un prochain billet). Certes, ce mouvement n'a pas forcément de grandes perspectives : il est hasardeux, pour tout dire. Mais il est politique, il est en phase avec les événements du reste de la région, il permet à l'AP de prendre l'initiative.... en espérant que les choses se débloquent. Comme au judo, une contorsion permet parfois de se dégager d'une clef de bras solidement tenue....</p>
<p>O. Kempf</p></div>http://www.egeablog.net/index.php?post/2011/05/29/Palestine-et-mouvement#comment-formhttp://www.egeablog.net/index.php?feed/atom/comments/1047Moi ou le chaos : une variation de Mahmoud Abbasurn:md5:ebdee131a5e595b36af5f5778890dc0e2009-11-07T13:21:00+00:002009-11-07T13:21:00+00:00Olivier KempfPalestine <div class="post-content"><p>D'habitude, la formule "moi ou le chaos" est le fait d'un prétendant au pouvoir qui se présente comme l'ultime solution pour garantir, voire rétablir l'ordre.</p>
<p>Hier, le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a inventé une autre acception : <em>puisque vous ne voulez-pas négocier, j'abandonne, et ce sera le chaos</em>. Le "moi ou le chaos" devint un argument pour quitter le pouvoir, non pour y accéder.</p>
<p><img alt="" src="http://www.israel-stop.com/carte-israel-palestine.jpg" /></p>
<p>Au-delà de cette curiosité politique, M. Abbas tire les conséquences de l'intransigeance d'Israël et de sa quête d'une sécurité absolue (<a href="http://www.egeablog.net/dotclear/index.php?post/2009/10/20/L-in%C3%A9luctable-affaiblissement-d%E2%80%99Isra%C3%ABl">voir billet</a>). On voit bien en effet les autorités israéliennes fort marries devant cette annonce, qui n'était visiblement jamais entrée dans leurs calculs.</p>
<p>Et puisqu'on parle de calcul, je ne crois pas que celui de M. Abbas consiste à obtenir un revirement israélien. Il est au contraire possible -probable?- qu'il maintiendra son choix.</p>
<p>Alors, les solutions seront assez simples : <strong>le Hamas, ou M. Marwan Barghoutti</strong>.</p>
<ul>
<li>Celui-ci est populaire, dit-on, et paraît le seul capable d'unifier le Fatah, seul partenaire acceptable par Israël. Mais il est en prison : imaginez-vous Tel-Aviv le relâcher, afin qu'il "prenne la succession" de M. Abbas ? ce serait passer d'une dépendance (celle de la geôle) à une autre, plus politique. Peu praticable.</li>
<li>Alors, ce sera le Hamas, seule force politique alternative crédible... Et si on ne s'entend pas avec le Hamas, il y aura des ultras radicaux, encore plus extrémistes que le Hamas, qui le déborderont dans l'intransigeance.....</li>
</ul>
<p>Bref, le chaos. Mais il était prévisible.....</p>
<p>O. Kempf</p>
<p><ins>Réf</ins>.</p>
<ul>
<li>Sur l'annonce de M. Abbas : dabs <a href="http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/07/01003-20091107ARTFIG00219-israel-en-panne-de-partenaire-.php">le figaro</a> et <a href="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/11/06/a-ramallah-mahmoud-abbas-dit-ne-pas-souhaiter-se-representer-a-la-presidentielle_1263655_3218.html#ens_id=1263414">le monde</a>..</li>
<li>Réactions bloguiques : <a href="http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/2009/11/sans-mahmoud-abbas-la-paix-est.html">P. Rousselin</a> (le fig), <a href="http://israelpalestine.blog.lemonde.fr/2009/11/05/limage-ecornee-du-chef-de-lautorite-palestinienne/">Gilles Paris</a> et le <a href="http://israelpalestine.blog.lemonde.fr/2009/11/04/quel-avenir-pour-mahmoud-abbas/">même</a> (le monde). Enfin et surtout, (vrai blkog amateur), ce <a href="http://middleeastenfrancais.blogspot.com/2009/11/comment-lire-lannonce-dabbas.html">billet</a> de t<strong>he middle east en français</strong>.</li>
</ul></div>http://www.egeablog.net/index.php?post/2009/11/07/Moi-ou-le-chaos-%253A-une-variation-de-Mahmoud-Abbas#comment-formhttp://www.egeablog.net/index.php?feed/atom/comments/376