Egeablog - Mot-clé - Colloque - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1Dotclear20 ans après la campagne aérienne au Kosovo - Dubljevicurn:md5:c2e8a4ec686ca7a8c644b857a93949b22019-11-10T11:09:09+01:002019-11-10T11:09:09+01:00Dubljevic<p>Vous avez cree un Etat mafieux grace aux Americaines et vous comme vous l'avez fait jusqu'a present.Votre politique est fasciste</p>20 ans après la campagne aérienne au Kosovo - Bombardement de la honteurn:md5:431871f2201f55cc58fba41e375fe7d12019-11-10T10:55:42+01:002019-11-10T10:55:42+01:00Bombardement de la honte<p>Sans mentionner que cette agression n a pa eu l aval de l ONU, bravo a cette France de Chirac d avoir bombardé leurs frères d armes Serbes de la 1ère et 2nde guerre mondiale qui protègeaient leur territoire.<br />
Il en resulte quoi aujourd hui, ce territoire Chretien Serbe du Kosovo est un nid de djihadiste islamiste avec au pouvoir des criminels qui traffiquent des êtres humains, organes, drogues et autres.<br />
Bref, tout va bien...</p>Frontière et guerre, demain - Yves Cadiouurn:md5:388e4af39f61bb95a630123147d0bac42016-08-30T17:12:14+02:002016-10-08T22:28:58+02:00Yves Cadiou« Des frontières ! Qu'est-ce que vous nous avez encore inventé ? Il y a seulement deux genres de territoires : les secs et les humides. Pas besoin de frontière pour faire la différence. »
Ainsi vient de me répondre mon copain le héron de l'Erdre à qui j'ai posé, trouvée sur egeablog, la question des frontières. Il est planté, vertical et immobile au bord du toit de sa péniche habituelle, à l'affût de la grenouille ou du goujon de passage. Son poste d'observation (et d'observationS car nous échangeons facilement nos points de vue) se situe non loin du petit pont qui enjambe l'Erdre à cet endroit. Je lui ai posé la question en m'accoudant à la rambarde du pont, presque à la même hauteur que lui : c'est une discussion d'égal à égal bien que, comme toujours, je devine le mépris un peu apitoyé qu'il ressent pour les êtres comme moi, les êtres humains.
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C'est ainsi qu'il ajoute : « les frontières, c'est encore une invention de TGC ! C'est comme ça qu'on vous surnomme chez nous : les Trop Gros Cerveaux. A vrai dire le Grand Patapon n'a pas été sympa avec vous quand il a créé le monde : il ne vous a pas donné de plumes, ni de bec, mais une trop grosse tête d'où sortent des questions qui ne servent à rien. »
Je connais déjà son refrain sur les TGC, alors je reviens au sujet qui m'intéresse : « seulement deux genres de terrains, disais-tu ?
-- Oui : les terrains secs où l'on vole facilement parce qu'on y trouve des vents qui nous soulèvent...
-- On appelle ça des vents ascendants. Ils sont créés par la chaleur.
-- Si tu veux. Ça te fait plaisir de connaître le pourquoi du comment, hein ?
-- Ben oui, c'est à cause de mon TGC. Et les terrains humides ?
-- C'est plus difficile d'y voler parce qu'il n'y a pas de vents ascendants.
-- Parce que l'humidité absorbe la chaleur.
-- Ah bon, c'est pour ça ? Je me demandais pourquoi il n'y a jamais de vents ascendants sur les terrains humides.
-- Tu te demandais ?
-- Mais non : j'rigole ! Je ne suis pas un TGC. Et j'ai observé quelque chose de curieux : on trouve à manger seulement sur les terrains où il est difficile de voler. Le Grand Patapon a voulu que ce soit comme ça.
-- Plus exactement les hérons ne trouvent à manger que sur les terrains humides. Mais les oiseaux granivores trouvent à manger sur les terrains secs. Les charognards aussi, les fructivores aussi.
-- Oui : des fois on pourrait se poser des questions. Pourquoi le Grand Patapon a-t-il voulu que ce soit plus difficile pour nous les hérons qu'il a pourtant créé à son image ? » En entendant ça je me demande si le héron est capable de ressentir un doute métaphysique. Pourquoi pas, après tout.
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J'essaie de le rassurer car c'est quand-même mon copain : « sûrement parce que le Grand Patapon a voulu que les hérons soient plus forts que les autres : il oblige les hérons à fréquenter des endroits difficiles pour manger.
-- Oui, c'est sûrement pour ça. Et de cette façon on n'a pas besoin de frontières pour séparer nos territoires. » Il réfléchit un instant et il ajoute : « quoique...
-- Oui ?
-- On a parfois quelques explications un peu musclées avec les goélands parce qu'ils fréquentent parfois les mêmes territoires humides que nous.
-- Pourquoi des "explications un peu musclées" avec les goélands spécialement ? J'ai vu qu'il n'y a jamais de problème avec les cormorans, ni avec les canards, ni avec les cygnes, qui pourtant fréquentent eux aussi les mêmes territoires que vous.
-- Les goélands, si on les laissait faire, ils mangeraient nos œufs, c'est pour ça.
-- Donc votre problème ne concerne pas vraiment les territoires et les frontières mais plutôt le comportement des individus qui vivent sur ce territoire.
-- Oui, on n'a pas vraiment besoin de frontière : il suffit que les goélands sachent qu'ils n'ont pas le droit de bouffer les œufs quand les hérons sont dans le secteur. Le meilleur moyen pour qu'ils ne bouffent pas les œufs, c'est qu'ils aient peur des hérons et n'approchent pas. Tes frontières ne servent à rien s'il n'y a personne qui est capable de donner des coups de bec aux goélands.
égéa : mille mercis au héron, cela faisait si longtemps qu'il ne nous avait pas donné ses grands aphorismes nécessaires et géopolitiques. Je ne désespère pas dans constituer un recueil...