Egeablog - Mot-clé - Europe - Commentaires2023-06-28T12:43:19+02:00Olivier Kempfurn:md5:fc9dfa5de5fd9856c4c7bdd45e8ff3c1DotclearLa crise accélérateur de l'histoire - Le héron de l'Erdreurn:md5:b37bf612218441f8aa3fb6d0cf3e6b2b2020-04-11T10:21:14+02:002020-04-11T09:21:14+02:00Le héron de l'Erdre<p>Du poste d'observation où je guette les grenouilles – créées par le Grand Patapon, dans son immense sagesse, pour nourrir les hérons – j'observe aussi les TGC et j'ai remarqué que depuis quelque temps ils sont moins nombreux et se bousculent moins. L'un d'eux m'a expliqué pourquoi.<br />
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Mais là je devine que je vous dois d'abord quelques explications. Les TGC, se sont ces créatures bizarres dépourvues de plumes et de bec qui vivent dans la ville bâtie autour de ma rivière – l'Erdre – et autour de la Loire plus loin.<br />
Les TGC, dépourvus de beaucoup de choses indispensables, n'ont pas d'ailes non plus mais seulement deux pattes et ils sont, de ce fait, limités dans leurs déplacements : c'est pour ça qu'ils ont construit des villes, bien qu'ils s'y bousculent. Le Grand Patapon n'a pas été du tout sympa avec eux quand il les a créés. Cependant il faut croire qu'ils ont leur utilité : les voies du Grand Patapon sont impénétrables.<br />
Et en plus, comble du ridicule, les TGC ont une grosse tête : c'est aussi pour ça qu'ils ne peuvent pas voler, car le poids de leur tête les déséquilibrerait. Avec les copains, on les appelle TGC parce que ça veut dire les Trop Gros Cerveaux.<br />
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Parfois je bavarde un peu avec l'un d'eux quand il passe sur le Pont Saint-Mihiel. Ce pont franchit l'Erdre pas loin de la péniche sur le toit de laquelle je me poste pour guetter les grenouilles. C'est une péniche où loge un artiste, elle ne voyage plus : le toit de ma péniche est presque à la hauteur du pont où les TGC se bousculent pour passer. Mais depuis quelque temps ils se bousculent moins. Un TGC un peu moins bizarre que les autres m'a expliqué pourquoi. Je dis « moins bizarre » parce que de temps en temps il s'arrête et on bavarde. Jamais vous ne verriez un TGC normal parler à un héron.<br />
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Pendant qu'il jetait du pain aux canards, je lui ai demandé : « pourquoi les TGC sont-ils moins nombreux ces temps-ci ?<br />
– Parce que nous sommes confinés.<br />
– C'est quoi, ça ?<br />
– Nous n'avons pas le droit de sortir de nos maisons.<br />
– C'est toujours pareil : à chaque fois que je te demande de m'expliquer quelque chose, tu me réponds par autre chose d'encore plus compliqué. Qu'est-ce que ça veut dire ''pas le droit'' ?<br />
– Ça signifie que l'intérêt de tous les TGC est de rester dans leur maison.<br />
– Ah, je comprends. Mais pourquoi ?<br />
– Parce que quelques uns d'entre nous ont une maladie qui peut se transmettre aux autres.<br />
– Comme la grippe aviaire que nous avons eue autrefois ? Je n'étais pas né : mes parents m'ont raconté. Mais eux, ils n'ont jamais été ''confinés'', comme tu dis.<br />
– Parce que eux, ils ne savaient pas.<br />
– Au contraire vous, vous savez à cause de votre trop gros cerveau et donc vous n'avez pas le droit d'aller où vous voulez comme vous voulez. »<br />
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Ayant dit ça, j'ai réfléchi un peu (très peu, comme toujours, mais suffisamment) et j'ai ajouté : « je t'ai toujours dit qu'un trop gros cerveau ce n'est pas un avantage. »<br />
Mon pauvre TGC n'a pas su quoi rétorquer à ça. J'ai continué : « mais toi, qu'est-ce que tu fais là, à donner à manger aux canards, alors que tu n'as pas le droit de sortir de ta maison ?<br />
– On a quand-même un peu le droit : là, je sors en conformité avec le 5° de l'article 3 du décret du 20 mars.<br />
– Vous êtes d'un compliqué ! Pas le droit mais quand-même le droit d'aller donner à manger aux canards, c'est dingue !<br />
– Je suis assez d'accord avec toi : je crois qu'il y a chez nous des gens qui n'ont pas bien utilisé leur trop gros cerveau et qu'à cause de ça l'on arrive à des incohérences. Par exemple, les gens qui n'ont pas de domicile (on les appelle les SDF), je ne sais pas comment ils font pour rester chez eux. Ni ceux qui vivent toute l'année dans une caravane (on les appelle ''les gens du voyage''). »<br />
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Je n'ai pas répondu parce que moi non plus je ne savais pas. J'ai de la difficulté à concevoir que l'on n'aie pas de nid ou que l'on aie un nid qui voyage. Mon TGC a conclu : « Bon mais maintenant tu m'excuseras : il faut que j'aille confiner.<br />
– Oui, vas. Mais sache que je suis de tout cœur avec toi : mes parents, avec la grippe aviaire, n'ont pas eu tous ces problèmes de "pas-le-droit-mais-un-peu-le-droit-quand-même-dans-certains-cas". »</p>La crise accélérateur de l'histoire - Yves Cadiouurn:md5:7aea06da67326ed70d27c7b32fe608392020-04-10T10:58:48+02:002020-04-10T09:58:48+02:00Yves Cadiou<p>« La prévision est un art difficile. Surtout quand elle concerne l'avenir » (Pierre Dac).<br />
Les prévisions que vous faites dans cet article peuvent être exactes. Du moins rien ne permet de les réfuter. Nous devinons tous que cette crise sera révélatrice de déséquilibres anciens et périmés, notamment psychologiques : ainsi vous mentionnez la fin probable (et souhaitable selon moi) de notre repentance.<br />
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J'observe (puisque vous nous invitez à donner notre avis en « testant avec nous ») que l'on assiste à la première crise grave qui se produit depuis qu'Internet (ze ouèbe, la Toile) existe. Ou du moins la première crise ressentie comme grave : « nous sommes en guerre ! »<br />
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Certes, il ne suffit pas que le Président s'exclame « nous sommes en guerre ! » pour que la crise soit grave : nous étions déjà en guerre, selon le Président quinquennal de l'époque, lors de l'attentat du Bataclan qui fit autant de morts que deux semaines sur les routes de France.<br />
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Mais la crise actuelle, comparée à celles du siècle dernier (avant la Toile) présente pour principale nouveauté la possibilité pour les citoyens de s'informer à des sources multiples et incontrôlées. Y compris à toutes sortes de sources étrangères grâce à google-traduction. L'on a donc appris à aborder les infos avec circonspection alors que naguère on faisait à peu près confiance à son journal habituel.<br />
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Ce bouleversement dans les habitudes citoyennes fait selon moi l'une des caractéristiques essentielles de cette crise.<br />
Je prends un exemple qui me semble révélateur : sur la question de la pénurie de masques, qui a donné lieu à beaucoup de déclarations officielles et douteuses, il aurait été difficile, sans Internet, de savoir que cette pénurie date du Gouvernement Fillon, prolongée par les gouvernements Ayrault et Le Drian : le gouvernement actuel n'a, à aucun moment, évoqué cette donnée qui pourtant atténuait sa responsabilité.<br />
Le citoyen est donc amené à se demander pourquoi cette pénurie et pourquoi ce silence. Une réponse possible (la bonne réponse selon moi), est que la pénurie de masques résulte de la volonté de respecter à tout prix les « critères de convergence » européens.<br />
Sujet tabou, semble-t-il, dans le monde politique et médiatique mais sujet abondamment évoqué par des échanges de courriels à destinataires multiples. Désormais les omertas politico-médiatiques n'existent plus, ou du moins sont inopérantes.<br />
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Vous parlez, à juste raison certainement, d'une redistribution des pouvoirs géopolitiques. Mais il y a aussi une redistribution des pouvoirs à l'intérieur de chaque Nation : en me risquant à exercer cet art réputé difficile par Pierre Dac, j'imagine que certains États sortiront de cette crise affaiblis ou même fragilisés : ceux où les Peuples auront perdu confiance dans leur système politique. Jusqu'à ce que ces Peuples modifient leur système politique devenu illégitime, ce qui modifiera aussi les équilibres géopolitiques.</p>Europe Mad Max demain (B. Wicht) - MonclarSuperstarurn:md5:4ff7193e7472fa0290cfadc60b8b745c2016-03-19T17:04:10+01:002016-03-28T16:48:40+02:00MonclarSuperstar<p>Pour rebondir sur "le passage d'un État militaro-territorial tourné vers la guerre externe à un État pénal carcéral accentuant le rôle répressif à l'intérieur", on peut aussi mentionner Agamben qui écrivait déjà sur ce thème en 1991 (La police souveraine) :<br />
"Mais l'investiture du souverain comme agent de police a une autre conséquence : elle rend nécessaire la criminalisation de l'adversaire."<br />
Ce qui, au passage, explique qu'il n'y a plus d'ennemi, puisqu'on ne fait plus la guerre mais uniquement des opérations de police.</p>Élections européennes : plus importantes qu'il n'y paraît. - Yves Cadiouurn:md5:d531bb0a9079b53f86c12f58cbf4a3192014-05-28T09:41:45+02:002014-05-28T19:35:38+02:00Yves Cadiou<p>Vous dites que vous ne regardez pas les Guignols de C+ parce qu'ils sont “mainstream”. Pourtant c'est (peut-être involontairement) le principal attrait de ce petit spectacle : outre qu'il est bref et qu'en vidéo l'on peut accélérer, c'est précisément qu'il est “mainstream”. Il ne l'a pas toujours été : quand Délépine et Halin en étaient les paroliers, ils donnaient plutôt dans le véritable anticonformisme, avec des analyses originales et percutantes. Depuis le départ de Délépine et Halin, l'attrait des Guignols est ailleurs.</p>
<p>C'est encore supposé être une émission humoristique et pour ça c'est plutôt raté. Mais sous l'humour contraint, convenu, con souvent, les paroliers actuels laissent échapper chaque soir une info : la marionnette vedette, PPD présentateur de télé, nous dit ce que ses collègues réels tenteront de nous faire retenir de l'actualité. C'est pourquoi (comme je l'écrivais hier sous le discret pseudo de “Signal faible”) j'ai trouvé très informatif le silence de lundi soir. L'expression du mainstream est arrivée mardi, avec 24h de retard : “les Français ont voté à 14% pour des nuls, à 20% pour des voleurs et à 24% pour des racistes” nous disent les Guignols. Oubliée l'europhobie. Oubliée aussi, dans la mesure du possible, l'inefficacité des partis qui se partagent le pouvoir depuis quarante ans. D'après les Guignols ce vote est du racisme, point final. C'est donc ce que l'on doit retenir de ces élections européennes si l'on veut être conforme, ce qu'on pourra laisser entendre devant la machine à café sans être soupçonné de déviationnisme.<br />
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En revanche, il ne serait pas correct de mentionner les questions posées par OC (après ouverture du lien, zoomer sur la partie gauche de l'écran) <a href="http://odieuxconnard.files.wordpress.com/2014/05/elections-ue.jpg" title="http://odieuxconnard.files.wordpress.com/2014/05/elections-ue.jpg" rel="nofollow">http://odieuxconnard.files.wordpres...</a> et notamment celle-ci : les europhobes élus au parlement européens vont-ils désormais vouloir démolir un système qui les a placés devant tous leurs concurrents ? C'est une question essentielle que l'on n'a pas beaucoup entendue.<br />
Il est intéressant d'observer que les Guignols ne l'ont pas posée, cette question. Elle est rigolote, pourtant.</p>Élections européennes : plus importantes qu'il n'y paraît. - Signal faibleurn:md5:ef69838dae87150f2cbfd2e5de49a4822014-05-27T10:08:02+02:002014-05-27T22:19:31+02:00Signal faible<p>Même les Guignols de C+ ont eu le souffle coupé : on a pu observer lundi soir qu'ils ne disaient pas un mot des élections européennes <a href="http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid1784-c-les-guignols.html" title="http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid1784-c-les-guignols.html" rel="nofollow">http://www.canalplus.fr/c-divertiss...</a><br />
Pourtant la journée avait été riche en perles.<br />
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Très opportune, votre nouvelle rubrique "droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes". </p>
<p>ALC : Je ne regarde pas les guignols. Je sais, j'ai tort mais je vous dit que je n'aime pas le mainstream. Nouvelles rubrique : bien vu, je n'y avais pas pensé mais effectivement, je vois que monsieur est un démocrate.</p>Élections européennes : plus importantes qu'il n'y paraît. - Ripicoleurn:md5:5012ad777168101a63de5704e791ed132014-05-24T10:48:22+02:002014-05-25T15:50:20+02:00Ripicole<p>On hésite à contredire Le Chardon tant ses analyses sont pertinentes. Toutefois je me permets de ne pas être d'accord avec lui quant à la probabilité d'une forte abstention : au contraire, dans les Cafés du Commerce tant réels que virtuels où j'ai mes habitudes, j'entends ou je lis que le sujet intéresse : on en parle plus qu'il n'est coutume de parler d'élections. Je peux me tromper, on verra demain soir.</p>
<p>Demain soir aussi, et sur ce point je crois ne pas prendre de risque d'erreur, on entendra les commentateurs professionnels, c'est-à-dire les journalistes et les politiciens, tout expliquer par “le chômage”.<br />
C'est l'explication passe-partout depuis longtemps : souvenons-nous qu'en 2005 “le chômage” expliquait obligatoirement le rejet de la Constitution européenne par les Français.<br />
C'était une explication non seulement trop facile mais surtout malhonnête parce qu'elle permettait de ne pas trop tenir compte d'un vote qui était ainsi supposé résulter d'une poussée de mauvaise humeur populaire.<br />
Contester la légitimité d'un vote qui déplaît, c'est courant mais grâce à la Toile la ficelle de l'explication par le chômage est devenue un peu grosse (Toile, ficelle : humour, ah ah).</p>
<p>Chômage : un calcul rapide permet pourtant de voir que sur 45 millions d'électeurs, plus de la moitié ne sont pas directement menacés.<br />
5,5 millions de fonctionnaires titulaires relevant des pouvoirs publics, auquel on peut ajouter le négligeable effectif des militaires qui ne sont pas en CDD ;<br />
les fonctionnaires SNCF, EDF et autres entreprises publiques ;<br />
environ 1 million de professions médicales ou paramédicales dont les revenus sont abrités par la Sécu ;<br />
15 millions de retraités ;<br />
l'on peut ajouter que les conjoints de toutes ces personnes : même lorsqu'ils connaissent des difficultés pour trouver un emploi, les conjoints ne sont pas menacés de précarité.<br />
Le total constitue une large majorité du corps électoral et par conséquent disqualifie les explications de vote par le chômage. L'on peut observer au passage que ce grand nombre de personnes non directement menacées par le chômage, c'est ce qui donne sa stabilité à notre économie (mais c'est un autre sujet).</p>
<p>Vous verrez que demain soir, quel que soit le taux d'abstention et quel que soit le résultat, le chômage en sera la cause principale. Cette explication, outre qu'elle est lassante et fausse, est insidieuse parce qu'elle permet au fond de contester la légitimité de l'expression populaire.</p>
<p>Yves Cadiou</p>Élections européennes : plus importantes qu'il n'y paraît. - Thierry de Ravinelurn:md5:9bfe70f8fce08a1aace96defe729c87a2014-05-22T09:01:20+02:002014-05-22T09:20:09+02:00Thierry de Ravinel<p>A ce sujet, l'intervention de M sakozy hier ne me parait pas anecdotique. Je me rappelle d'un éditorial assez fort de Stephane Denis (que je regrette au passage de ne plus pouvoir lire...) , C'était avant la fin du mandat précédent, il s'agissait d'un appel à la création d'un véritable noyau politique de l'Europe autour de la France et de l'Allemagne.<br />
Il y avait déjà urgence, maintenant il y a le feu, et l'ancien président regrette peut d'être de ne pas avoir pu répondre alors à cet appel...<br />
L'absence de politique véritable des européens est en soi la pire des politiques: c'est celle qui suit le vent des intérêts financiers à très court terme, qui se drape dans de navrantes bonnes intentions, et qui ne peut entreprendre, que ce que d'autres, plus résolus ...(encore que...), soufflent aux oreilles de nos "décideurs".<br />
J'ai peur que le train ne passe encore à toute allure devant un quai désert, et que personne ne puisse y embarquer. Pourtant rien n'est plus urgent que la création d'un noyau dur...à deux à trois ou à quatre, peu importe, mais de grace, faisons vinaigre...</p>
<p><ins>Le chardon</ins> : parler de trains et de quai cette semaine où l'on apprend que la SNCF commande des trains trop larges, cela ne manque pas de sel... Accessoirement à la suite de la séparation entre exploitant (SNCF) et réseau (RFF) suite à une directive européenne dont on voit les effets bonifiques quotidiennement.</p>Élections européennes : plus importantes qu'il n'y paraît. - yves cadiouurn:md5:2d00fa89ae51e9e62ae1cf3a40c00d062014-05-22T07:29:47+02:002014-05-22T09:14:34+02:00yves cadiou<p>Election importante en France, c'est sûr : quoi qu'il se passe dimanche, la situation la semaine prochaine sera différente de celle d'aujourd'hui.</p>
<p>De deux choses l'une : soit les électeurs confirmeront leur vote de 2005, soit les partis politiques qui ont ratifié le traité de Lisbonne auront pu se moquer du Peuple impunément. En février 2008 (moins de trois ans après le référendum de 2005 qui avait rejeté un texte analogue par 55% des voix) les députés ont voté le traité de Lisbonne par 336 voix pour, avec 52 contre, tandis que les sénateurs ont été 265 à l’approuver, 42 à le rejeter et 13 à s’abstenir. La question à laquelle nous répondrons dimanche, c'est principalement celle-ci : la "démocratie représentative" est-elle vraiment une démocratie ?</p>
<p>Bien sûr, on tente d'intimider ceux qui veulent répondre “non” à cette question : d'avance on les qualifie de fachos, de populistes, de xénophobes, de fauteurs de guerre (“le nationalisme c'est la guerre”, leur assène-t-on). Mais pour les électeurs qui se laisseraient intimider jusque dans l'isoloir, il existe des listes qui permettent de répondre “non” sans vergogne.</p>
<p>Du match de dimanche prochain, le machin européen n'est pas le véritable enjeu : le match de dimanche prochain, c'est la troisième manche du tournoi "démocratie représentative” contre démocratie.</p>
<p>Match aller en 2005 : la démocratie gagne, créant la surprise.<br />
Match retour en 2008 : la "démocratie représentative" gagne, sans surprise, en trichant (bidouillage de la Constitution quatre jours plus tôt).<br />
La belle dimanche prochain : j'espère que les tricheurs connaîtront une cuisante défaite.</p>Élections européennes : plus importantes qu'il n'y paraît. - ylourn:md5:5f6c9ec5a1b4c8787a5ee5792085893a2014-05-21T06:28:24+02:002014-05-21T21:12:09+02:00ylo<p>"elle n'a trouvé à arguer que sur l'illégalité du référendum..."</p>
<p>Nous aussi nous avions eu un référendum sur l'Europe, légal et sur lequel s'était assis Sarko.<br />
Cela aussi, a laissé des traces, sur le mode cette "technocratie n'est pas démocratique".</p>
<p>Et nous en arrivons a cette crise qui dure et l'€, vécu comme un désastre absolu au vu des disparités des économies qui sont rentrées dans la monnaie unique a coups de beurrage de lunettes, cumulé aux dumping fiscaux et/ou sociaux de certains états intégrés dans l'union a tords. Ce qui donne une dernière tare aux institutions européennes: L'incompétance. Barosso y a bien contribué.</p>
<p>Ajoutons l'impuissance face à un Poutine menacant et nous en arrivons à cette situation ou le parti qui a fat son crédo de la sortie arrive en tête, la ruine a la clef! Mais c'est ce qui arrive quand trop de gens n'ont plus le sentiment d'avoir grand chose à perdre.</p>Ukraine, une crise du 21ème siècle (2/3) - un simple lecteururn:md5:a9280fff4cffb276926af492ac0a91be2014-04-03T09:41:19+02:002014-04-05T20:16:33+02:00un simple lecteur<p>Bonjour,<br />
je trouve votre blog très intéressant et plus particulièrement cet article. A quand la suite ?</p>
<p><ins>le chardon</ins>: elle arrive ce soir... </p>