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DigitalPolis : la ville face au numérique (publication)

Il y a deux ou trois ans, j'avais participé à un colloque sur la ville connectée où nous étions intervenus, avec Thierry Berthier. Notre sujet : Ville connectée, données massives et algorithmes prédictifs. Notre communication s'articulait ainsi :

  • La ville, lieu de la transformation cyber
  • Des acteurs urbains fort divers
  • Projection, ubiquité et consentement algorithmique au sein de la ville intelligente
  • Les limites des algorithmes prédictifs sur le hasard « sauvage »

Comme d'habitude dans nos articles avec Thierry, un bon mélange de science po et de mathématiques.

Les actes en sont publiés en mars prochain : Biase, A., Ottaviano, N., Zaza, O. (dir.), (2018), Digital Polis. La ville face au numérique : enjeux urbains conjugués au futur, Paris : L’œil d'or (collection critiques & cités).

DigitalPolis.jpg

Voici ce qu'en dit l'introduction (je m'excuse, je ne suis pour rien dans cette rédaction de géographe scientifique mais je trouve intéressant la façon dont ils décrivent notre travail) :

"L’article d’Olivier Kempf et Thierry Berthier propose une lecture de la notion de réseau qui rejoint celle d’hétérotopie gestionnarisée sur plusieurs plans. Issue de la discipline des mathématiques, leur réflexion porte sur la notion d’algorithme régissant le cyberespace et ses effets sur la projection du fonctionnement urbain. La ville est envisagée comme un système cybernétique avec une réticulation à deux échelles : interne (fonctionnement inhérent) et externe (connexion à l’environnement physique et aux autres systèmes urbains). Faisant partie d’un réseau global de ville, la ville est un nœud de réseaux de toutes sortes. Vision fractale, les réseaux y sont à la fois concentrés et distribués, ce qui permet une utilisation intensive et extensive de l’espace. Ainsi, l’hétérotopie gestionnarisée se met en acte par les acteurs qui possèdent tous une projection algorithmique. Le cyberespace, artefact technique et social, influe sur le fonctionnement des villes. Ces doubles numériques des acteurs urbains sont exposés de manière systémique. Mais ces calculs algorithmiques sont mis à l’épreuve de la mesure du degré de liberté algorithmique ressenti par les usagers d’une ville intelligente. Dans une perspective d’efficience, l’accroissement de la prospérité de la ville intelligente est corrélé au niveau d’ubiquité et à ce consentement algorithmique ressenti. Modélisant des phénomènes actuels, les projections étudiées peuvent devenir prédictives. Mouvement cybernétique, des boucles rétroactives apparaissent entre espace urbain et usager et tendent à réduire la part d’aléatoire dans le fonctionnement urbain. Pour autant, l’article conclut sur l’existence de « cygnes noirs », ces hasards sauvages, qui résistent aux prédictions algorithmiques. "

O. Kempf

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