A la suite de l'ouvrage que nous avons publié avec FB Huyghe et N. Mazzucchi (Gagner le cyberconflit, au-delà du technique, Ed; Economica), nous avons accordé un entretien à Diploweb autour des questions de cyberstratégie, notamment dans la couche sémantique du cyberespace.
Quand un des meilleurs cyberstratégistes français lit un de mes livres (co-écrit avec FB Hyughe et N. Mazzucchi), je suis déjà super content. Quand il en fait une fiche de lecture très élogieuse, je suis évidemment ravi : cela prouve que cette recherche collective sur l'action stratégique dans la couche sémantique n'était pas vaine et qu'elle va au-delà de la simple e-réputation que certains croient être l'alpha et l"omega de cette couche sémantique. Merci Bertrand pour ce témoignage qui va droit au cœur. O. Kempf
Dernière opus : un livre co-écrit avec F.-B. Huyghe et N. Mazzucchi, comme moi chercheurs à l'IRIS. Il reprend en l'adaptant une étude que nous avons menée pour le CSFRS. Alors que la plupart des travaux de cyberstratégie discutent de la couche logique, bien peu se sont intéressés à la couche sémantique. Or, l'information est le nouveau carburant de ce cyberespace et ses usages sont multiples : vol, diffusion, revendication, manipulation, propagande, influence, subversion... Au fond, alors que les stratégistes considèrent surtout le cyberespace comme un lieu où il y a des armes (maliciels, virus, vers, Trojans...), il s'agit de s'interroger sur l'effet de ces armes dans la dialectique des volontés. C'est dans la couche sémantique seulement que l'on peut dire s'il y a "victoire" (succès) ou "défaite".
