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dimanche 14 novembre 2010

L'Islande d'Yves Cadiou

La publicité a quand même de grands mérites, forcément insoupçonnés. Or donc, grâce à la pub d'égéa, Yves Cadiou part en Islande. Il nous promet au retour un billet, mais comme on fait tout voyage trois fois (une fois avant pour en rêver, une fois pendant, le plus bête, et une fois après pour en parler), voici déjà le voyage d'avant qui nous rappelle que géographiquement, l'Islande est la tête émergée non de l'iceberg (qu'allez-vous croire ?) mais du rift transatlantique, celui qui sépare l'Atlantique en deux et éloigne sans fin l'Europe de l'Amérique : je ne doute pas que c'est ce symbolisme géopolitique qui attire Yves.

Je ne saurai trop lui conseiller de prendre des tonnes de citronnelle, car il y a plein de moustiques, en Islande :il paraît même qu'il y en a plus que de dettes, c'est dire s'ils sont nombreux.

Tout ceci nous rappelle que la géopolitique, c'est d'abord de la géographie, et donc des voyages. Au fait, avez-vous acheté le hors série de cette semaine du nouvel Obs, sur les grands récits de voyages : Marco Polo, Christophe Colomb, A David-Neel, René Caillé, entre autres... un fond de bibliothèque qu'un géopolitologue amateur se doit de posséder. Vous n'imaginez pas l'importance géopolitique du "devisement du monde" de Marco Polo. Un texte de voyage, source de rêve, motivant tous les aventuriers à contourner ce monopole de la route de la soie, et paf, un nouveau monde.... Comme quoi, la littérature voyagère d'Yves nos ramène à notre sujet...avec ou sans blonde !

réf : billet sur l'Islande et l'UE O. Kempf

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mardi 12 mai 2009

La marche de l'Islande vers l'UE : une originalité historique

On apprend aujourd'hui qu'à la suite des dernières élections, le nouveau gouvernement islandais a choisi d'entamer les négociations d'adhésion à l'Union Européenne.

1/ On se reportera bien sûr à ce que je disais de la situation islandaise il y a trois mois (ici) et à mon récent billet sur la fatigue des élargissements.

elrgissement_UE.png

2/ Toutefois je vois une originalité : à la différence de l'élargissement des dix de 2004 suivi des deux de 2007, qui adoptaient une démarche "de droite" car ces pays se sentaient (pour la plupart) victimes de la crise soviétique, la cas islandais témoigne d'une démarche "de gauche" car l'île est victime de la crise capitaliste. Les uns recherchaient un modèle libéral, l'autre part en quête d'un modèle social.

3/ C'est quand même le signe de la richesse du modèle européen, dont la plastique permet de toujours proposer une solution et un attrait.

Olivier Kempf