L'excellente chronique trimestrielle de Jérome Pellistrandi, qui paraîtra également dans le Casoar. Tout sur la défense dans le monde depuis trois mois.... Merci encore une fois à lui.
O. Kempf
L'excellente chronique trimestrielle de Jérome Pellistrandi, qui paraîtra également dans le Casoar. Tout sur la défense dans le monde depuis trois mois.... Merci encore une fois à lui.
O. Kempf
Votre chronique trimestrielle, par J. Pellistrandi.
Ce début d’année est marqué par l’Opération Serval déclenché par la France au Mali. Ce pays largement déstabilisé par les islamistes d’AQMI était menacé d’un effondrement total au début janvier. Seul l’engagement massif des armées françaises a permis de stopper l’offensive islamiste qui était engagé vers le sud et notamment la capitale Bamako. Malgré le soutien des Alliés de notre pays, force est de constater l’absence de réel engagement européen, traduisant de facto l’absence de volonté de l’Europe d’être un acteur crédible sur la scène internationale. Il est clair que la guerre est désormais une chose trop sérieuse pour être confiée aux Européens. Le constat est amère, mais réaliste.
Voici la chronique chaud sortie du four de l'ami Jérôme Pellistrandi. Avec en prime une carte de l’excellent Julian Miralles (vous savez, le cartographe de "Géopolitique de la France" ? il a un blog qui vaut le détour).
O. Kempf
Les Etats-Unis ont fait le choix de reconduire le Président Obama, au grand soulagement de nombreux dirigeants européens peu enclins à de nouvelles croisades militaires. La Chine a renouvelé son équipe dirigeante en garantissant la prépondérance politique du Parti communiste et les principes d’une économie capitaliste. Avec ces deux faits politiques, les cartes géostratégiques sont établies pour les quatre années à venir, même si les crises et les surprises stratégiques surviendront inévitablement. Une vraie certitude est que l’Europe stratégique a disparu de la carte.
Les incertitudes stratégiques demeurent en effet : guerre civile en Syrie, présence d’AQMI dans le Sahel, frictions navales en Asie du sud-est, avec une Chine plutôt arrogante. La seule échéance électorale importante va être paradoxalement celle concernant l’Iran avec l’élection d’un nouveau président en 2013. Cette élection sera décisive avec une possibilité d’ouverture du régime des Ayatollahs. Nul doute que Washington sera très attentif à ne pas mettre de l’huile sur le feu qui pourrait alors favoriser un candidat issu des Gardiens de la révolution hostile à tout dialogue avec l’Ouest. Quid alors du programme nucléaire iranien ?
Dans ce contexte, l’ « hiver égyptien » est à observer de très près avec la révolte de la société civile peu encline à une nouvelle Constitution faisant la part belle à la Charia. Là encore, les mois à venir seront décisifs au Caire comme à Tunis.
Elle vous manquait, la voici : la chronique trimestrielle de Jérôme Pellistrandi, qui sera publiée également dans le Casoar. Mille mercis à lui. O. Kempf
source (L'Almak)
Oyez ! oyez ! voici votre chronique mensuelle des affaires de défense, de stratégie, d’armement, rédigée par le très fidèle Jérôme dont on ne louera jamais assez la qualité du travail. Mille mercis, encore une fois, l'ami. lle est publiée dans l'édition du Casoar.
O. Kempf
Le printemps 2012 a été monopolisé par la crise syrienne, où les intérêts stratégiques des acteurs régionaux sont contradictoires. Après l’affaire libyenne, les pays occidentaux sont peu enclins à y intervenir militairement, tandis que Moscou et Pékin ne cessent de réaffirmer leur soutien au régime. L’Iran, lancé dans une course contre la montre pour atteindre le seuil nucléaire, attise les braises tandis que la dimension confessionnelle –Chiites contre Sunnites- est à prendre en compte. Le Liban voisin est également fragilisé, étant la caisse de résonnance de ce Moyen-Orient compliqué, tandis qu’Israël s’interroge sur la pertinence de frappes préemptives contre les installations nucléaires iraniennes. Plus à l’Est, la question afghane semble être passée par « pertes et profits » avec les retraits annoncés de plusieurs pays occidentaux dont la France. Mourir pour Kaboul est désormais difficile à expliquer aux Européens plus concernés par la crise de l’euro que par l’avenir d’un pays aussi lointain et qui n’a pas su se reconstruire, malgré les milliards de dollars versés.
L’échec du lancement de la fusée Unha 3 par la Corée du Nord a remis sur le devant de la scène internationale cette monarchie communiste. Parmi les inquiétudes que soulève ce tir raté, il y a la coopération avec Téhéran. Paradoxalement, la médiatisation du tir a surpris alors que le régime contrôle étroitement toutes les informations.
C’est aussi le rappel que l’Asie est devenue le centre de gravité stratégique de la planète, avec une montée continue des tensions entre la plupart des pays. La dimension maritime est ici essentielle et la course aux armements navals n’est pas prête de cesser avec notamment le développement de flottes sous-marines.
Autre théâtre pour lequel la France est désormais très attentive, la zone sahélienne. L’Afrique subsaharienne risque d’être déstabilisée par une poussée islamiste alimentée par les soubresauts de la rébellion libyenne. Avec cependant des réussites comme les élections au Sénégal. Et cette fois-ci, le feu est au sud de l’Europe. (suite ci-dessous)
Voici notre chronique mensuelle, signée par l'ami Jérôme. Je ne dirai jamais assez la dette que nous lui devons. Mille mercis encore une fois, l'ami. OK
L’annonce par l’Inde de la sélection de l’avion Rafale pour son programme d’avion de combat marque enfin un tournant important notamment pour l’avenir de l’avion et pour l’industrie de défense française. Certes, le contrat d’acquisition n’est pas encore validé et signé. Néanmoins, c’est un premier succès majeur d’autant plus que New Delhi avait engagé un processus très rigoureux pour cette compétition lancé dès 2001. Ce choix est aussi un véritable partenariat stratégique entre notre pays et l’Inde, qui s’efforce d’accroître son potentiel dissuasif au cœur d’une région en plein bouleversement stratégique. Il reste cependant à réussir cette phase délicate des négociations et transformer l’essai. 2012 pourrait ainsi être l’année du Rafale.
Ce début d’année reste marqué par la confrontation croissante dans la région du Golfe persique entre l’Iran et Israël, alors même que la situation en Syrie ne cesse de s’aggraver. Le Printemps arabe est loin d’être terminé et il reste très difficile d’interpréter tous les signaux stratégiques émis au Moyen-Orient. La victoire des conservateurs iraniens soutenus par le Grand Ayatollah Khamenei contre les partisans du président actuel Ahmadinejad est-elle un signe positif et une possible sortie de crise ? De toute façon, le nationalisme persan et donc le patriotisme iranien sont une réalité à prendre en compte. De plus, les Etats-Unis sont entrés en campagne électorale et ce n’est donc guère le moment de se lancer dans une nouvelle aventure militaire alors que l’opinion publique américaine attend le retour de ses soldats d’Afghanistan. Washington est concentré sur sa politique intérieure et notamment économique. Cela peut être tentant pour d’autres pays de prendre un risque stratégique et mettre leurs partenaires devant le fait accompli !
Analyse par zones :
Voici la chronique mensuelle de l'ami Jérôme, qui me demande de préciser (on n'est pas loin du 2S, je pense que c'est la raison) qu'elle est publiée sur papier dans l'excellent Casoar.
Merci à toi. J'ai un soupçon agencé les rubriques en cinq thèmes principaux : États-Unis, émergents, monde, France, Europe.
O. Kempf
Et voici votre chronique préférée, celle de Jérôme Pellistrandi sur l'actualité géostratégique du mois. Mille mercis à lui. O. Kempf
Ouf ! La Libye a assez bien fonctionné. Les efforts engagés depuis le mois de mars ont finalement payé, même si cela a été plus difficile que prévu. L’OTAN se félicite du résultat, même si le bilan des nations engagées dans cette opération n’est guère brillant. La France et le Royaume Uni ont été en première ligne avec des appuis réels venant de Belgique, du Canada, de Norvège et du Danemark. Les Etats-Unis, en retrait, ont pris leur part, tandis qu’il est amusant de voir d’autres états-membres se rallier avec l’enthousiasme de la vingt-cinquième heure à la victoire finale. Les « lessons learned » risquent d’être passionnantes et pas toujours politiquement correctes.
En Afghanistan, l’été a été meurtrier et notre pays paye le prix du sang en espérant qu’une solution politique puisse enfin se dégager sans pour autant effacer les efforts faits depuis une décennie au profit de populations locales épuisées par des années de guerre mais pas toujours très loyales. Ami le jour, ennemi la nuit. 11 septembre 2001- 11 septembre 2011 : une décennie de bouleversements stratégiques dont l’histoire retiendra l’instabilité chronique et l’aggravation des difficultés. Des certitudes avec la montée en puissance de l’Asie, le déclin de l’Europe et la tentation du repli pour les Etats-Unis. Des questions dont le Printemps arabe en souhaitant que l’automne arabe soit celui de la consolidation de la démocratie, le retour ambigu de la Russie et les ambitions nucléaires de l’Iran. Un pressentiment, le retour des nationalismes…
Dans sa chronique, Jérôme évoque les vacances stratégiques de l’Europe : je constate quant à moi qu'il n'est pas en Vacances romaines (film culte que j'adore) et qu'il continue de nous gratifier de son excellent travail de veille. Encore une fois, mille mercis à lui.
O. Kempf
Une après-midi au salon de l'air au Bourget : pas mal de choses vues (des avions en vol, des démonstrateurs à terre, des maquettes, ...), et des conversations intéressantes. Je suis un soupçon fatigué, j'y reviendrai plus en détail demain. source (le site des pilotes privés : un truc de mordus, avec […]
Notre ami le docteur Pellistrandi nous revient, après deux mois : il lui a fallu s'adapter à la Dolce vita, ce qui n'est pas une mince affaire pour observer la scène stratégique : encore une fois, mille mercis à lui pour son travail régulier et indispensable....
Je note particulièrement ce paragraphe : "L’Europe poursuit le démantèlement de sa défense avec une efficacité « remarquable » et hélas irréversible. Chaque mois ou presque, un nouveau pays annonce une réduction de ses capacités militaires en expliquant qu’après, ses forces seront plus compactes et donc plus efficaces. Si ces choix politiques peuvent être cohérents et conformes à la volonté nationale, il devient de plus en plus hypocrite de faire croire au citoyen contribuable que le niveau consenti de budget militaire permettra de maintenir l’efficacité opérationnelle. Il serait plus honnête de déclarer ouvertement que l’Europe a renoncé à être un acteur militaire crédible et de reconnaître que le Soft Power suffit désormais aux ambitions européennes."
O. Kempf
Rubriques : Etats-Unis, Russie, Chine, Inde, Défense dans le monde, Défense en France, Armée de terre, Marine, Armée de l’air, Service de Santé des Armées, Industries de défense, Royaume-Uni (nouvelle rubrique consécutive au Traité franco-britannique du 2 novembre 2010) , Défense européenne et OTAN, Conclusion.
Après un long silence, voici de nouveau les chroniques du docteur Pellistrandi : mille mercis à lui, encore une fois, pour ce travail indispensable.
O. Kempf
Son fan-club l'a attendu tout l'été : finalement ,Jérôme nous adresse sa manne, à un rythme désormais trimestriel : sa chronique géopolitique et géostratégique des affaires du monde, qui paraîtra d'ailleurs dans le prochain numéro du casoar (pchitezzzzzz, les bazars).
Merci encore une fois à Jérôme pour ce recueil si talentueux.
O. Kempf
Jérôme Pellistrandi nous donne sa dernière livraion : la chronique stratégique et géopoltique des affaires du monde et de la défense, pour lemois de juin. Mille mercis à ce travail gigantesque.
O. Kempf
Chers lecteurs, vous l'attendiez, la voici : la chronique d'actualité de l'ami Jérôme. Excellent pour les paresseux comme moi qui n'ont pas le temps de consulter les blogs d'info mili...
Merci Jérôme,
O. Kempf
Voici la chronique de Janvier 2010 écrite par Jérôme Pellistrandi. Mille mercis à lui.
L’année 2010 a dramatiquement mal débuté avec l’Afghanistan où les pertes de l’OTAN sont désormais quotidiennes et le séisme meurtrier en Haïti. Plusieurs points communs caractérisent ces deux théâtres pourtant très distincts mais pour lesquels les armées françaises sont largement sollicitées. Le premier est l’urgence humanitaire et c’est bien la possession de tout le spectre des outils militaires qui fait la différence entre les pays qui se portent au secours surtout si les infrastructures d’accueil sont défaillantes. Le deuxième tient à la capacité de projection stratégique désormais incontournable si un pays veut avoir une crédibilité militaire. A cet égard, les Etats-Unis ont vite compris l’intérêt politique à se porter massivement au secours de la malheureuse population haïtienne. Au moins, cette intervention massive devrait redorer le blason de l’hyper-puissance bien fragilisée depuis quelques années. A l’efficacité américaine –parfois critiquée- contraste la quasi-absence de l’Union européenne sur l’île des Caraïbes.
Jérome nous fournit sa chronique, désormais trimestrielle. Mille mercis à lui.
EGEA
verbatim J. Pellistrandi :
Le vendredi 11 décembre restera comme une date historique dans la construction de l’Europe de la défense avec le premier vol de l’avion de transport stratégique A 400M.
Fin de l'été, temps des chroniques... L'ami Jérôme nous livre son épisode mensuel, qui permet à celui qui n'est pas abonné aux sites spécialisés d'avoir un recueil d'information. Bravo !
O. Kempf
Ce début d’automne est clairement marqué par les questions de l’Afghanistan et de l’Iran. Dans le premier cas, les élections présidentielles de cet été n’ont pas permis de déboucher sur une solution politiquement plus viable et l’intensité des combats ne cesse d’augmenter, mettant les forces de l’OTAN dans une situation complexe. Ainsi, pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les troupes allemandes ont participé à une mission offensive dans le nord du pays en soutien d’une opération de l’armée nationale afghane. 300 soldats de la Bundeswehr, appuyés par 4 blindés Marder ont été engagés aux côtés de 800 soldats afghans. La nature de la stratégie de la coalition est donc ouvertement posée, mais dans tous les cas, les troupes alliées ont à supporter une pression militaire croissante alors même que les opinions publiques des pays engagés sur ce théâtre souhaitent en majorité le retrait des troupes. (lire la suite)
L'ami Jérôme nous livre sa chronique mensuelle. Merci à lui. Pour une fois, certains théâtres d’opération semblent s’acheminer vers un retour à une situation moins conflictuelle. C’est le cas du Kosovo. En mars, l’Espagne avait annoncé son retrait unilatéral au risque de se faire âprement critiquée […]
Je publie encore une fois avec plaisir la chronique de Jérôme Pellistrandi. O. Kempf Chronique Internet avril 2009 Le sommet de l’OTAN s’est tenu à Strasbourg-Kehl et Baden-Baden en ce début avril. A cette occasion, l’Albanie et la Croatie sont devenues officiellement membres de l’Alliance. Pour ces […]