Clausewitz

Victoire et tactique

Vous savez, ou pas, que je sui en train de lire le "Penser Clausewitz" de Raymond Aron. J'en avais déjà tiré un article pour La Vigie (n° 69 : du retour à la paix). Poursuivant la lecture, petit à petit, j'en arrive à un autre point : celui de la victoire....

Penser la guerre, Clausewitz T.01 - RAYMOND ARON

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Clausewitz est-il pédago ?

Je retranscris un dialogue avec un des lecteurs d'égéa; de façon que tut le monde puisse ne profiter : Clausewitz a-t-il voulu faire réellement un cours ? Et au-delà du chapitre 1, le reste est-il du même niveau ? Je sens qu'un certain J-Pierre va répondre.... Mais au moins, ça a l'avantage de démystifier Carl von C.

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O. Kempf

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Clausewitz (VI, 9) La bataille défensive

1/ Clausewitz précise le rôle des aspects offensifs d'une bataille défensive : "le défenseur peut avoir recours à une bataille tactiquement offensive (...). Le défenseur peut attendre l'attaque ennemie campé sur ses positions et se borner avant cela à le faire attaquer par la défense territoriale. (...) Mais nous maintenons que la composante offensive de la bataille ne doit jamais être absente". (p. 300). A noter l'usage de la "défense territoriale", qui correspond à ce qu'on appellerait aujourd'hui une guerre de partisans. (nous y reviendrons dans le prochain chapitre) Mais l'intérêt vient ensuite, quand CVC pose la question du temps et de l'espace, par rapport à cette relation OFF/DEF.

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Clausewitz (VI,8) : Types de résistance (1/3)

Finalement, j'ai reçu quatre votes en faveur d'une reprise de ma lecture de Clausewitz. Comme on est au milieu de l'été, je rajoute le mien, ce qui fait cinq votes, et donc, le quorum est comme la tarte, Tatin. De plus, cela fera le 40ème billet sur Clausewitz (du moins sur le nouvel égéa, car il y a en a déjà 37 sur l'ancien).

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Bon, toutefois, ce chapitre 8 du livre VI est très long, et je l'évoquerai en trois billets.

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Clausewitz (VI, 7) Interaction entre attaque et défense

Parmi vous, ceux qui avez l'habitude de ne pas lire mes billets sur Clausewitz, je vous conseillerai pour une fois de faire exception et de lire celui-ci : le chapitre est important, même s'il est probablement négligé, et on y lit des choses fort importantes qui dépassent de loin le seul intitulé du chapitre.

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Ce chapitre me semble tout à fait central dans la démarche de Clausewitz : je ne suis pas sûr qu’il soit aussi réputé que les fameux chapitres du Livre I, qui constituent le concentré de la pensée du maître. Mais il me semble qu’il se dégage ici quelque chose de fondamental dans la pensée clausewitzienne.

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Clausewitz (6,2) : Rapports mutuels de l'attaque et de la défense dans la stratégie et dans la tactique

1/ Comme facteurs de victoire dans l'engagement, Clausewitz rappelle "la supériorité numérique, l'intrépidité, l'exercice" (p. 265) : "ces facteurs sont d'ailleurs égaux que l'on attaque ou défende". En revanche il discerne "trois facteurs d'importance cruciale : la surprise, l'avantage du terrain et l'attaque de plusieurs côtés".

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Comment les comparer ?

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Clausewitz (6,1) L'attaque et la défense

Je reprends, puisque j'ai un peu de temps, ma lecture de CVC. clausewitz_portrait.jpg

Pour cela, nous entamons le livre 6 sur "la défensive" : on sait que ce système est prôné par Clausewitz qui y voit un plus grand avantage que l'offensive, ce qu'il a déjà évoqué précédemment. Il précise ici sa pensée.

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Clausewitz, Livre 5

Dans l’édition que nous suivons, il n’y a aucun extrait du cinquième livre. Quand on se reporte à l’introduction, on s’aperçoit que se livre traite « des forces armées ». Gérard Chaliand, qui signe la préface, signale, en le réunissant avec le livre 4 : « Ces deux livres, et tout particulièrement le  […]

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De la bataille, par Christophe Richard (CID)

Le Chef de bataillon Christophe RICHARD (Collège Interarmées de Défense – promotion maréchal Lyautey) me fait l'amitié de m'envoyer un article écrit dans le cadre de ses études, et visiblement en réaction à un billet posté sur ce blog : il s'agissait de commenter le chapitre 11 du Livre 3 de "de la guerre", de notre bon maître, CVC. Le dit billet a par ailleurs fait l'objet d'un long commentaire de JP Gambotti, l'expert clausewitzien d'égéa : je ne doute pas qu'il réagira à cet excellent texte. Ne s'agit-il pas de reprendre le débat entre néo et anti clauswitziens (puisqu'il y a des lecteurs d'égéa, j'en connais, qui doutent des lumières de Clausewitz : mais n'est-ce pas, sur égéa, on a le droit d'exercer son esprit critique, y compris envers le tenancier.

Aubergier, tenanciste, du vin, et du meilleur !!!!

Mais laissons la parole à Ch. Richard (qui publie également un très bon texte dans le DSI de février : les meilleurs plumes vont dans les meilleures publications....)

O. Kempf

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Clausewitz (IV, 11) : La bataille générale (suite) : l’emploi de la bataille

1/ Clausewitz rappelle quelques principes, de ce qu’on peut appeler la bataille décisive, même si je ne trouve pas l’expression sous la plume de Clausewitz : 1/ la destruction des forces ennemies est le principe primordial de la guerre et, dans l’action positive, la voie la plus directe vers le but.  […]

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Clausewitz (IV, 4) : l’engagement en général (suite du IV, 3)

Ce chapitre fait suite au précédent, et vient, d’une certaine façon, corriger les « excès » de ce dernier.

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1/ Il s’agit en effet de « donner d’autres objectifs qui peuvent accompagner la destruction des forces ennemies et même passer au premier plan ». (p. 240). Mais Clausewitz revient d’abord à ses présupposés : « Qu’entend-on par destruction des forces de l’ennemi ? Amoindrir ses forces en proportion plus qu’il n’amoindrit les nôtres ». (..) « Comme objectif, nous n’incluons que le gain direct acquis au cours du processus de destruction mutuelle, car ce gain est absolu ».

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Clausewitz (IV, 3) L'engagement en général. (pp. 236-239)

1/ "Qu'est-ce que la défaite de l'adversaire ? c'est tout simplement la destruction de ses forces, par la mort ou par blessure ou par tout autre moyen" (p. 236). Sans s'attarder sur le "tout autre moyen" qui mériterait méditation, allons à la phrase suivante : "La destruction totale ou partielle de l'adversaire sera donc le but unique de tout engagement, en faisant abstraction des buts spécifiques des engagements particuliers". Cette dernière phrase amène plusieurs commentaires. En effet, on peut être d'accord avec elle si la destruction est, effectivement, le but de l'engagement. Mais on doit la désapprouver si l'engagement recherche un autre but que la destruction.

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