Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Sous-catégories

lundi 7 juillet 2014

Dissuasion et DOM COM

Traditionnellement, le discours sur la dissuasion nucléaire française ne mentionnait pas les DOM-COM (je mets ici de côté le cas de Mururoa qui nécessiterait un billet particulier). Il y avait plusieurs raisons à cela.

source

Lire la suite...

vendredi 20 juin 2014

Nucléaire : contre-idée reçue n° 6 : « Face à la prolifération et à la menace iranienne, l’arme nucléaire est indispensable »

Suite et fin de la série discutant les arguments de Paul Quilès contre la dissuasion nucléaire (voir précédent). Ce soir, nous discutons le thème : « Face à la prolifération et à la menace iranienne, l’arme nucléaire est indispensable »

source

Lire la suite...

vendredi 6 juin 2014

Nucléaire : contre-idée reçue n° 5 : « L’arme nucléaire assure l’indépendance de la France »

Je poursuis ma discussion des arguments de P. Quilès dans son dernier livre dénonçant la dissuasion française. Billet précédent ici. Aujourd’hui, "L'arme nucléaire assure-t-elle l'indépendance de la France" ?

source

Cliquez sur le titre pour lire la suite.

Lire la suite...

mercredi 28 mai 2014

Intéressant débat sur le nucléaire français

La RDN a organisé hier soir un intéressant débat sur le débat nucléaire français. Nous avons entendu E Malet, J. Dufourcq, M. Drain, l'amiral Lozier (patron de la division Forces Nucléaires à l'EMA), Ph. Wodka-Galien, Monseigneur Stenger, Alain Joxe, E. Nal et votre serviteur. Des approches complémentaires puisqu'il fut question d'économie, de philosophie, d'éthique, de géopolitique et de stratégie. Je reviens sur ces deux derniers aspects à partir des notes que j'ai prises.

source

Lire la suite...

jeudi 15 mai 2014

Nucléaire : contre-idée reçue n° 4 (Nucléaire et puissance)

Suite de la série nucléaire (précédent billet : ici). On se souvient que P. Quilès a publié récemment un livre dénonçant l’armement nucléaire et que le cœur de l'argumentation réside dans 6 idées reçues qu'il prétend démonter. Cette série vise à examiner critiquement ces arguments. Aujourd’hui, il est question de l'Idée reçue n° 4 : « Grâce à son armement nucléaire, la France peut maintenir son statut de grande puissance et se faire entendre dans le monde »

source

Lire la suite...

mercredi 30 avril 2014

Nucléaire : contre-idée reçue n° 3

Suite de ma série sur les contre contre idées reçues (voir ici et ici). Aujourd'hui, Idée reçue 3 : « Le bouclier antimissile est un bon complément à la dissuasion ». Dénoncée par P. Quilès. Examen de ses critiques.

source

Lire la suite...

mardi 22 avril 2014

Nucléaire : contre-idée reçue n° 2

Je poursuis mon analyse des "idées reçues" dénoncées par P. Quilès dans son livre "Arrêtez la bombe". J'avais évoqué la première ici. Aujourd’hui, nous nous penchons sur : « L’arme nucléaire est notre assurance vie »

Source

Lire la suite...

lundi 14 avril 2014

Nucléaire : contre-contre-arguments

Un courant opposé à l’arme nucléaire se fait entendre depuis trois ou quatre ans. Il est emmené par des hommes prestigieux, ayant eu de hautes responsabilités (un ancien premier ministre, un ancien ministre, un général de corps aérien…). Ainsi, Paul Quilès, ancien ministre de la défense, vient-il de publier « Arrêtez la bombe ! » (co-écrit avec B. Norlain et JM Collin). Le plaidoyer est à charge et développe un certain nombre d’arguments. Après une description habile de la dissuasion, l’essentiel de l’argumentation se concentre dans la dénonciation de six idées reçues. Là est au fond le cœur de la position, celle que le stratégiste doit débattre puisque le livre n’est pas simplement un livre militant, mais aussi un livre qui intervient dans le débat stratégique et mérite donc qu’on s’y intéresse.

source

Je me propose donc d'examiner la critique de ces six "idées reçues".

Lire la suite...

jeudi 2 août 2012

Rhétorique nucléaire (J. Dufourcq)

Certains l'ont peut-être déjà lu sur AGS, mais je trouve opportun de publier ce texte aussi sur égéa. Car il y a cette année un débat sur la dissuasion, et pas seulement le fait des hommes politiques (Rocard, Quilès), mais aussi de spécialistes, comme par exemple la tribune du général Copel dans le Monde du 30 juillet.

source

J'avais en son temps convaincu Jean Dufourcq de consacrer un des dossiers de la RDN à cette question nucléaire, et c'était paru en février. Il poursuit avec cette tribune. Or, implicitement, c'est une des questions du Livre Blanc : non pas "faut-il garder la dissuasion nucléaire ?" mais à quel niveau la conserver, compte-tenu de la menace et de la contrainte budgétaire ?". Autrement dit encore : "peut-on faire des économies sur la dissuasion ?". O. Kempf

Lire la suite...

mercredi 22 février 2012

Rejoindre le Groupe des Plans Nucléaires (GPN) : une ineptie

Encore une fois, on me passe un texte où un esprit, "libre" et délié et innovant, balance l'idée géniale : rejoignons le Groupe des Plans Nucléaires à l'OTAN. Ce qui n'est d'une erreur, me semble-t-il. Et puisque c'est une idée "innovante", discutons-la : pas de thèse valable sans une bonne antithèse.

source

Lire la suite...

lundi 2 janvier 2012

Dissuasion du fort au faible (2)

Allez, chers égéarques (substantif inventé à l'instant pour désigner les lecteurs d'égéa) : un peu de stratégie théorique pour commencer l'année. Et pour cela, revenons sur cette notion de dissuasion du fort au faible, qui mérite d'être examinée plus avant que nos premières réflexions d'il y a trois semaines.

source

Lire la suite...

dimanche 18 décembre 2011

Préemption

Une légère erreur dans un des livres que je suis en train de lire : elle a trait au mot "préemptif". Quelques précisions.

source

Lire la suite...

mercredi 14 décembre 2011

Du fort au faible ?

Dans un article du 29 octobre paru dans Le Monde, le général Norlain dénonçait l'arme nucléaire "inutile et coûteuse". Il ne s'agit pas ici de répondre à ce qu'il affirme mais de creuser un petit passage :

source

En effet, il affirme : "Pour répondre à la nouvelle situation stratégique, la doctrine est ainsi passée de la dissuasion "du faible au fort" à celle "du fort au faible ou au fou". Or, comme le dit le politologue Pierre Hassner, la notion de dissuasion du fort au faible conduit à une logique d'emploi et même d'emploi en premier."

Lire la suite...

samedi 29 octobre 2011

Nucléaire : le débat budgétaire qui monte

A quatre jours d'intervalle, le Monde publie deux articles posant la question du nucléaire militaire : l'un d'une journaliste maison, Nathalie Guibert, l'autre du Général de corps aérien (2S) Norlain, qui avait déjà signé une tribune prônant la fin du nucléaire il y a deux ans, et qui réitère cette fois-ci. Cela va à l'appui des discours de Louis Gautier, qui interviendra prochainement sur le sujet dans un colloque dont je vous reparlerai. Cette concomitance est le fait du hasard, certainement. Mais la question mérite examen.

Source (article sur le laser mégajoule)

Lire la suite...

mercredi 7 avril 2010

La NPR et les ADM

Comme chacun le sait désormais, B. Obama a publié mardi 6 avril la Nuclear Posture Review (NPR), que l'on attendait depuis un certain temps.

Elle vient au cœur d'un "moment" nucléaire. En effet, après avoir réussi à faire voter sa loi sur la santé, et obtenu un succès en Afghanistan, B. Obama revient sur le terrain diplomatique : d'une part en affichant une ligne plus déterminée envers Israël; d'autre part avec une relance nucléaire, qui passe par un nouveau traité START III de réduction des armements stratégiques, signé avec la Russie, la NPR que l'on attendait depuis plusieurs semaines, enfin une conférence au sommet sur la sécurité nucléaire.

Qu'en dire de plus ?

Lire la suite...

jeudi 11 mars 2010

Retards nucléaires US

Les hésitations nucléaires américaines sont actuellement très curieuses.

1/ Il y a tout d'abord le retard de la prorogation du traité START 1, qui devait se transformer en START 3. START 1 arrivait à échéance le 5 décembre dernier. Les commentaires habituels laissent entendre que ce sont les Russes qui font trainer les choses : soit pour lier la question au BAM, soit pour remonter en importane aux yeux des Américains. Je propose une vision iconoclaste : ce sont en fait les Amériains qui ne veulent pas sortir du bois.

Lire la suite...

lundi 30 novembre 2009

Réflexions et certitudes sur le nucléaire : une réponse par JP Gambotti

Le général Gambotti réagit à un précédent billet sur le débat nucléaire : j'avais posé la question (sans y répondre) de la notion d'arme offensive, et d'arme d'emploi substratégique. J'avais surtout rappelé l'urgence du débat. Celui-ci a lieu, si j'en crois les commentaires sur AGS, ou le billet de Philippe Leymarie sur son blog du Monde Diplo. Ce billet alimente la réflexion commune. O. Kempf

Verbatim JP Gambotti :

Raisonner le nucléaire est passionnant car c’est traiter de l’essence même de la guerre.

De la guerre selon Sun Tu : l’art suprême de la guerre, c’est soumettre l’ennemi sans combat, mais aussi de la guerre selon Clausewitz : la guerre est un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté.

Lire la suite...

lundi 23 novembre 2009

Débat nucléaire : une nécessité et une urgence

Ce jour a eu lieu le colloque de Participation et progrès sur le nucléaire, à l'Assemblée nationale. La première demi-journée était particulièrement intéressante (explications et donc perspectives), celle de l'après-midi fut différente, car on y vit les plaidoyers s'affronter : une dispute française, avec des envolées, des remous, du caractère.

nucleaire_AGS_cbwele.jpg

De la journée, je retiens une nécessité, et une idée.

Lire la suite...

mardi 29 septembre 2009

Dénuclérisation, entre Iran et transatlantique

1/ Selon B. Obama, la dénucléarisation constitue LE moyen de peser sur l'Iran, mais aussi sur la Corée. Il s'agit de la deuxième option majeure du président, simultanée avec la création de l'AfPak. Le reste (Guantanamo, discours du Caire, ....) n'est que puissance douce et diplomatie publique.On se référera à la promotion d'un TNP plus vigoureux, la négociation SORT avec la Russie, et le discours de Prague en avril dernier (voir billets ici, et ici). Or, cette stratégie se heurte à des avanies assez nettes (voir billet).

(image tirée du billet de D Guimond, news of tomorrow)

2/ Or, le discours du président Sarkozy, la semaine dernière à l'ONU, est intéressant à plus d'un titre, ainsi que le remarque judicieusement Natalie Nougayrède.

3/ La Dénucléarisation, "c'est un rêve". Pour deux raison : on ne désinvente pas l'arme nucléaire . Ce n'est pas le bon moyen pour peser contre le risque terroriste (qui n'est pas fondé sur l'arme nucléaire, mais sur des bombes sales) ni sur des États voyous.

4/ Le nucléaire ne rend pas le monde moins dangereux : Elle n'existait pas en 1914 ni en 1939 ; il n'y a pas eu de guerre majeure depuis 1945 ; surtout, et contrairement à ce que sous entend M. Sarkozy, l'arme nucléaire ne "menace" pas : ce n'est pas une arme offensive, mais défensive (voir ici). Toutefois, le président français ne peut s'appuyer sur cet argument, car alors, comment peser sur l'Iran et la Corée ? il faut donc maintenir le mythe de la "menace nucléaire".

5/ Comme le remarquait I. Lasserre dans le Figaro de samedi (analyse non disponible en ligne), on assiste à un retournement des positions d'il y a trois ans. Pour simplifier, au duo Chirac le doux-Bush le dur, succède le duo Obama le doux-Sarko le dur ! Cela rejoint le creusement du fossé transatlantique, déjà signalé par ailleurs. C'est d'autant plus significatif que M. Sarkozy se présentait comme le plus américain des dirigeants français, et qu'il paraît donc d'autant plus libre à énoncer ses constats. Certes, on peut opposer l'affichage "Obama + Sarkozy + Brown" pour rendre publique l'existence d'un site d'enrichissement à Qom, signe qu'il y a un "trio" transatlantique... Mais je ne suis pas sûr que ce soit très convainquant (d'autant que chacun aura remarqué l'absence d'A. Merkel, autre philo américaine....).

6/ Ainsi, on sent bien qu'un nœud historique est en train de se nouer, et qu'il sera marqué symboliquement par les négociations de Genève qui vont s'ouvrir dans les jours prochains. Un nœud, car il est au croisement de deux trajectoires :

  • - une qui se déroule en Iran (Les gardiens de la révolution contre... le reste du pays
  • - l'autre qui se déroule au-dessus de l'Atlantique, et qu'on a déjà décelé

Curieusement,, ce nœud géopolitique laisse de côté le cas israélien, que l'on croyait constituer le point central entre le Moyen-orient et l'Occident....

C'est vraiment quelque chose d'important qui est en train de se passer : non probablement à cause de la dimension nucléaire, mais parce qu'à cette occasion, elle révèle des réalités qui seraient, autrement, restées celées....

O. Kempf

dimanche 18 janvier 2009

Dissuasion britannique

Trois généraux viennent de déclarer publiquement que le Royaume-Uni n'avait plus besoin de dissuasion. Motif : plus d'ennemi, et ça coûte trop cher.

1/ On sait comment s'organise les débats outre-Manche. A la différence de la France où l'on accepte difficilement l'expression de débats autonomes (Surcouf), on les instrumentalise à Londres. Ce fut le cas à propos de l'engagement en Afghanistan, c'est à nouveau le cas ici. D'où la seule question qui compte : s'agit-il seulement d'une initiative "militaire", ou vient-elle de plus haut à Whitehall ? Notamment de permettre la construction d'une doctrine Brown de défense.....

2/ On voit bien les dangers d'un tel débat, sous l'apparente évidence. Tout d'abord, cela pose la question du Bouclier antimissile (BAM). On le sait menacé avec la nouvelle administration américaine, qui n'en fait plus une priorité. Il faut dire que le BAM avait permis de réconcilier, lors du 2ème mandat Bush, les néo-cons et les archéo-kremlinologues (type Condie Rice et Dan Franck).Avec Obama, nul besoin d'une telle réconciliation. Nul besoin politique, s'entend, car le Complexe militaro-industriel a tout à fait besoin de perspectives industrielles à 30 ans, que lui garantissait le BAM. Et ce besoin est exacerbé avec les risques de réduction à venir du budget militaire américain. Donc, si les Européens disent qu'il n'y a plus de dissuasion nécessaire, l'ultime assurance nucléaire réside dans le BAM.

3/ On voit bien la manœuvre anglaise : promouvoir un recouplage transatlantique, suffisamment tôt avant le prochain sommet de l'Otan, et alors que le gouvernement Obama a, entend-on, l'intention de placer le BAM sous la direction de l'alliance.

4/ Là est la dernière subtilité : celle de dynamiter la PESD qui, peu à peu, s'émancipe. Si le seul parapluie nucléaire vient du BAM, sous direction américaine, s'en est fini d'une défense européenne autonome. Cela annihile toutes les possibilités sérieuses de trouver un accord avec la Russie. Et cela met une pression terrible sur le dernier acteur nucléaire indépendant du continent, la France.

On voit que la question est sérieuse.

O. Kempf