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mardi 30 juillet 2013

Egypte : après le coup de force

Il y a un mois, des manifestations monstres se déroulaient en Égypte. L'armée en prenait argument pour ôter du pouvoir le président Morsi, leader des Frères musulmans. Un mois plus tard, la situation n'est pas stabilisée. Point d'étape (après mon billet initial du 4 juillet).

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jeudi 4 juillet 2013

Égypte : quelques remarques

Ne disposant pas de connexions Internet aussi véloces et fréquentes que désirées, et ayant du même coup raté énormément de fils d'information, je découvre des chocs géopolitiques qui se succèdent en trois jours. Abdication d'Albert II de Belgique, démission forcée de D. Batho (les verts sont indignés et restent donc au gouvernement), et l'accélération des choses en Égypte. Je commenterai surtout cette dernière, allez savoir pourquoi. Des remarques brèves, le temps que j'aille creuser un peu les choses.

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vendredi 17 août 2012

Bousculade égyptienne (2)

Suite de mon billet sur l’Égypte dirigée par les FM.

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lundi 13 août 2012

Bousculade égyptienne (1)

Ainsi, le président élu Mohamed Morsi a changé toutes les têtes de l'armée égyptienne, et en fait la direction militaire du pays (voir références ci-dessous). Cela amène deux types d'analyses : les unes intérieures (1), les autres extérieures (2)

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vendredi 11 février 2011

Egypte : un affaire intérieure ?

Un bref billet : ainsi donc, ce que je pressentais hier, au risque du ridicule en cas de non-réalisation, s'est réalisé très vite : la foule a gagné et Moubarak est parti.

Ce n'est donc ...

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jeudi 10 février 2011

Blocage égyptien

A commenter en direct, le géopolitologue prend des risques : celui de manquer de recul, celui de perdre les fondements de sa discipline (le rapport du pouvoir à la géographie, la prise en compte du temps long,...)

Mais il est rare de vivre des moments "historiques". Au risque du ridicule (celui d'être détrompé par les faits), j'ai toutefois le sentiment qu'un tel moment est en train de se dérouler, ce soir, au Caire.

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dimanche 30 janvier 2011

Egypte : de Tunis à Ankara

L'Égypte, donc. Au carrefour de trois zones.

  • le Proche Orient : et notamment la stabilisation du conflit israélo-arabe : cela ne demande qu'à repartir...
  • l'Afrique,: et particulièrement, le Soudan, lui-même en plein trouble (ne vient-on aps d'apprendre que le sud-Soudan avait validé son indépendance à 99 % ? ) : autant dire que la déstabilisation est déjà là...
  • le Maghreb : inévitable, puisque le choc vient de Tunisie, où les choses ont l'air de s'apaiser. La question majeure, avec un énorme point d'interrogation, tient à la Libye : là aussi, un tyran au pouvoir depuis 35 ans, avec des différends nationaux sous-jacents et une rente pétrolière immense.

Ainsi donc, les événements actuels du Caire et autres lieux sont d'importance. Qu'en dire encore ?

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lundi 2 novembre 2009

Succession de Moubarak

On n'y pense pas, mais l'âge venant, il faut bien penser aux successions. Celle qui s'annonce en Egypte est rien moins qu'évidente. Le billet de l'excellent "middle east en français" nous aide à y voir clair.

carte-egypte.jpg

1/ 1ère solution, celle à laquelle chacun pense : filston remplace papa, et en plus, ça tombe bien, il a plus de 23 ans, donc pas de risque de polémique autour de son immaturité. Bref, une vision monarchique sans les artifices royaux, et une vision business : le pouvoir comme moyen de s'enrichir, il y a quelques exemples au Magrheb et ailleurs. Trop simple ?

2/ Alors, pourquoi pas Omar Souleiman : l'homme qui négocie avec Israël et le Hamas. Si c'était lui, on resterait dans la même logique Moubarakienne, celle du dialogue avec Israël : le voisin demeurerait alors au centre du paysage intellectuel de l'Égypte. L'Égypte se penserait géopolitiquement par rapport à Israël.

3/ Plus novatrice est l'hypothèse El Baradei : en introduisant la dimension nucléaire, elle fortifierait certainement la non entrée de l'Egypte dans un programme nucléaire, même si l'Iran le devenait : à coup sûr, cela aurait une influence stabilisatrice, face aux menaces de prolifération. La logique serait moyen-orientale.

4/ Amour Moussa, enfin, secrétaire de la Ligue Arabe, permettrait de revenir à un des fondamentaux de l'Egypte moderne, depuis son invention par le nasserisme : celui du panarabisme.

5/ Autre solution, pas évoquée : celle d'un raidissement islamiste, même si les Frères musulmans ont du mal à persister. Mais il semble bien que l'islamisme ne soit plus une solution.... voir notamment cet intéressant article de G. Paris.

6/ Il n'en reste pas moins que ces diverses hypothèses suggèrent juste que la question ne va pas de soi, et que la disparition attendue d'O. Moubarak, l'homme qui succéda à Sadate, risque d'être plus que problématique.

O. Kempf

Référence : on profitera de ce billet pour signaler un bon blog sur la Géopolitique du Proche et du Moyen Orient, ainsi que la corne de l'Afrique, celui de Marc Lavergne.