Commentaires

1. Le lundi 22 mars 2010, 20:41 par martin de tours

sujet sur l'individualisme dans le monde occidental contemporain est aussi riche que classique.
Au cœur des problématiques actuelles, tout semble pouvoir être ramené à une exacerbation du soi au détriment de l'autre, de l'individu sur le groupe, de l'intérêt privé sur l'intérêt général. De la fuite de la plateforme deepwater à la crise financière, l'individu est il la cause de la chute de l'occident? (occidere, chute....) alors que cette valeur n'est pas partagée partout dans le monde?
IM : l'individualisme, clé de la modernité occidentale, aujourd'hui pointé du doigt, doit redevenir responsable (éthique?) pour demeurer un modèle viable.
1. l'individu, comme fondement d'une modernité en occident (distinction moderne et contemporain), qu'elle soit politique (approche contractualiste du pacte social), économique (capitalisme et individu) et social (l'individu comme valeur en soi contre le holisme)
2. L'individu et le risque d'éclatement en occident et ce, dans un contexte mondialisé, qu'il s'agisse de la remise en cause du pacte républicain, des limites d'un capitalisme auto régulé ou encore de la fin des solidarités classiques.
3. Vers un nécessaire individualisme éthique; l'individu, clé de l'organisation politique, économique et sociale,mais conscient de son appartenance au groupe.

égéa :

Le 1/ est classique et descriptif ; attention à ne pas lambiner et à la dynamiser. C'est l'inconvénient des plans en trois parties, la 1 est forcément très descriptive, au risque d'être ennuyeuse.

la formulation du 2/ nécessiterait d'être précisée : est-ce l'occident qui est éclaté ? Surtout et votre titre de partie ne l'énonce pas clairement, il faut bien pointer les remises en question de l'individualisme( qu'il faut distinguer des remises en question de l'occident). Votre 3/ sent.... la troisième partie qu'on veut faire pour répondre au modèle que l'on croit devoir suivre : d'ailleurs vous n'indiquez pas les pistes des sous-partis, preuve que c'est moins solide.... On va baigner dans le yakafokon et la pétition de principe et les bonnes intentions : bref, le moralisme contemporain, assez insupportable...

Et vous reconnaissez là encore ma profonde méfiance pour les plans en trois parties, très valables en histoire, en économie, éventuellement en droit, mas rarement dans des sujets de société ou de politique.

2. Le lundi 22 mars 2010, 20:41 par Thibault Lamidel

Les plans en trois parties en droit n'ont pas le droit de cité à Brest pour ce que je sais. C'est l'une des premières choses que l'on apprend : pas de plan trois parties, pour rien au monde.

3. Le lundi 22 mars 2010, 20:41 par

Il y a plusieurs, au moins deux, sortes de plan en trois parties. Le plan thèse / antithèse / synthèse que j’ai appris au lycée et qui mène en zigzag vers une réponse de Normand (p’t’ ben) couronnée par une « ouverture dans la conclusion », c’est-à-dire trop souvent une conclusion hors sujet ou qui ne conclut pas. Thibault Lamidel nous confirme que Brest n’est pas en Normandie. Et un autre plan en trois parties que j’ai appris à l’Ecole d’état-major, plan fait pour préparer l’action et articulé ainsi : c’est comme ça parce que 1, parce que 2, parce que 3.

A part cette question de présentation, l’individualisme occidental est un sujet spécialement ambigu qui serait dangereux comme sujet de concours surtout si, comme le dit martin de tours, c’est un sujet « classique ». Dangereux parce qu’il suffit, pour se planter, que le correcteur confonde classiquement l’individualisme et l’égocentrisme alors que c’est précisément ce qui sépare les deux rives de l’Atlantique et contribue à rendre caduque la notion d’occident.

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