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Clausewitz (4, 12) Les moyens stratégiques d'exploiter la victoire

Jean-Pierre Gambotti va être content : cela faisait des mois que je n'avais pas lu Clausewitz.Il est temps d'y revenir....

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1/ "L'heure du triomphe somme avec l'exploitation de la victoire" (p. 253). Exploiter, c'est poursuivre. Voici ce qu'en dit CVC. "La poursuite d'un adversaire vaincu commence dès l'instant où il rompt le combat et abandonne ses positions. (...) La victoire ... ne pourrait véritablement être consommée si l'on ne poursuivait pas derechef le vaincu".

2/ En fait, la victoire n'est pas la chose la plus importante : ce qui compte, et CVC est constant dans sa perception quantitative de l'affrontement, le plus important réside dans la destruction de l'autre, afin d'obtenir un rapport de force plus favorable pour le combat futur. Et cela malgré la "fatigue physique", et bien que "les efforts d'un affrontement prolongé aggravent l'épuisement" (p. 254). Autant de facteurs qui incitent beaucoup de généraux à s'arrêter là. Or, seuls les plus grands "ayant accompli le nécessaire, ont encore assez de force et d'énergie pour penser aux succès futurs". Cela dépendra "de la soif de gloire, de l'énergie et même de la dureté" du général en chef. Soif de gloire ? voici une vertu qu'on n'enseigne plus dans les académies militaires....

3/ La poursuite a ses degrés : le premier engage la cavalerie, puis une forte avant-garde, puis le plus puissant, "l'armée elle-même" (p. 255).

4/ "La poursuite menée dans le feu de l'action est la prérogative du vainqueur. Elle ne dépend pas de ses plans ultérieurs ni de sa situation générale" (p. 256) D'ailleurs, "la poursuite est devenue l'une des grandes missions du vainqueur" (p. 257).

5/ On l'aura compris : l'affrontement est une chose : mais avant même d'y entrer, il faut savoir que l'essentiel réside dans l'après : l'exploitation. Le principe n'est plus appris de nos jours : or, il me semble qu'il serait applicable aussi aux guerres irrégulières...

O. Kempf

Commentaires

1. Le dimanche 18 avril 2010, 22:06 par Thomas P.

Oui, ces mots de Clausewitz sont toujours d’actualité.
Et l’on sait bien que, par exemple en Afghanistan, la victoire stratégique ne sera pas faite que de succès tactiques. Je ne reviendrai pas ici sur le concept de « manœuvre globale » qui pourrait être une façon de soutenir cette thèse.

Mais, par ailleurs, à la lecture des commentaires, il y a deux points auxquels je souhaiterais réagir :

1/ On n’apprendrait plus le principe d’exploitation aujourd’hui ?
Je viens de passer sous les fourches caudines du CSEM (cours supérieur d’état-major), et je crois pouvoir dire que ce n’est pas un principe que l’on néglige, loin s’en faut.
Au contraire, on l’étudie aussi bien dans le cadre d’exercices « classiques » (conflits symétriques), que dans le cadre de la contre-insurrection (conflits asymétriques).
Dans le premier cas, on apprend que l’exploitation peut, par exemple, être réalisée par une attaque dans la foulée d’une saisie d’objectif, par une contre-attaque, ou encore par une relance, et je m’en tiens à des classiques.
Dans le second cas, on apprend que l’exploitation peut être constituée par un contrôle d’itinéraire, par une fouille, une capture, une saisie d’armement après une manœuvre à dominante renseignement, mais aussi par une action civilo-militaire, de l’aide médicale, par de la communication opérationnelle, des opérations d’information, etc. Tout cela est lié au fait que, bien souvent, ce sont les populations civiles qui constituent l’enjeu majeur de ces opérations (« gagner les cœurs et les esprits »).
Autre illustration, dans le manuel FT01 sont évoquées les grandes phases des opérations d’aujourd’hui (type Irak, Afghanistan…) : intervention, stabilisation, normalisation. L’intervention doit être menée de telle façon que l’on puisse exploiter ensuite en stabilisant puis normalisant la situation (pour faire très court).
Enfin, pour revenir sur certains « fondamentaux » enseignés par exemple à l’école d’état-major, quand on étudie un ordre provenant de l’échelon supérieur, et qu’on étudie la mission que l’on a reçu, on cherche à comprendre quel rôle on joue dans la préparation, dans la réalisation, et dans l’exploitation de l’effet majeur de l’échelon supérieur. Puis, quand on pense sa propre manœuvre, on la découpe souvent en phase préliminaire, phase de préparation de l’effet majeur, phase de réalisation de l’effet majeur, et phase d’exploitation de l’effet majeur.
Donc je pense que le principe d’exploitation est toujours enseigné de nos jours, pour être appliqué aussi bien dans des conflits conventionnels que dans des guerres irrégulières.

2/ La soif de gloire, vertu qu'on n'enseigne plus dans les académies militaires ?
Mais la soif de gloire est-elle une vertu qui s'enseigne ? En contrepoint, rassurez-vous, on n’enseigne pas non plus la frilosité !
Du reste, enseigne-t-on une vertu ? Je pense qu’on peut la développer, mais que le chef, le futur chef ou le soldat chez qui on la développe doit présenter certaines prédispositions naturelles.
Ainsi, la soif de gloire, comme d'autres vertus, telles que le courage, le sens de l'honneur, la loyauté, l'esprit de décision... n'est-elle pas plutôt une qualité intrinsèque : "en avoir, ou pas", that is the question…
De plus, la soif de gloire est une expression qui me paraît un peu égocentrée… on serait tenté de compléter par gloire… personnelle. Je crois que je préfère le « culte de la mission », expression qui me paraît mieux traduire l’abnégation dont doit faire preuve le chef. Sa gloire est d’avoir rempli sa mission, plus que d’avoir fait résonner son nom.
Mais sans doute est-il vrai aussi que le terme « gloire » ne revêt plus tout à fait le même sens aujourd’hui qu’au début du XIX° siècle. Autre débat, plus philosophique, voire social.
égéa : pour l'exploitation, je suis heureux d'apprendre ces précisions. On enseigne donc encore la guerre à l'école de guerre. Pour la gloire, je ne suis peut-être pas tout à fait d'accord avec vous. Certes, cela ne s'enseigne pas en tant que tel, mais il y a un climat propice (qui était, effectivement, prégant au début du XIX° siècle, époque où on ne boudait pas son plaisir et où on en s'embarassait pas de fausses pudeurs). DIsons qu'aujorud'hui, à être politiquement conforme et à vouloir être des soldats de la paix, civilisés, tout ça, tout ça, le mot gloire a un peu disparu. Certes, en corniche, on apprend encore "la gloire un jour du ciel descendit à Saint -Cyr, on l'y connaissait ben, ce fut avec plaisir que les saint-cyriens reçurent l'immortelle" etc. N'est-ce pas un peu du floklore ? plaisant, et qui fait chaud au coeur à 20 ans..... mais à 20 ans seulement. Mais là encore, tout est affaire de perception et de nuances.... et je ne détiens pas LA vérité....

2. Le dimanche 18 avril 2010, 22:06 par Christophe Richard

Bonjour, le terme de "stratégique" semble signifier ici que les actions permettant d'exploiter la victoire, soit la poursuite nous entraîne au-delà du champ de bataille.

Une remarque à ce sujet. Il s'agit certes d'augmenter les destructions physiques, mais aussi sans doutes et surtout morales, en disloquant la cohésion de l'adversaire, et en l'humiliant dans une position de proie. Car n'oublions pas que pour Clausewitz, les objectifs de la guerre sont politiques, et que le politique est le fait d'une trinité gouvernement, armée, peuple.
En brisant l'armée le but est bien d'impressionner le gouvernement et le peuple.

Ce passage peut donner lieu à un parallèle intéressant avec les idées développées par le Hezbollah, selon quoi se sont les images prises lors d'un combat qui permettent de l'exploiter, car "ce qui ne peut être montré n'a pas eu lieu!"
Les outils ont changés mais il s'agit comme au temps de Clausewitz non seulement de vaincre, mais aussi de convaincre.

Bien cordialement

égéa : oui pour l'aspect moral de la destruction. C'est un des aspects clausewitziens souvent oubliés, et je crois une de ses dimensions les plus pratiques, malgré les apparences.... Mais effetivement, il faut le lire en entier. Car il n'y a pas de grande formule sur le moral, qui frappe les esprits. Or, le thème revient courramment au long de l'oeuvre. Mais JP Gambotti nous en dira plus....

3. Le dimanche 18 avril 2010, 22:06 par

« L’heure du triomphe sonne avec l’exploitation de la victoire » - « La victoire ne saurait être consommée si l’on ne poursuivait pas derechef le vaincu » Est-ce l’effet de mon ignorance ? Est-ce l’effet de mon incorrigible tendance à combattre cet intellectualisme parfois justifié parfois outrancier, celui qui parfois suit un effet de mode, de tendance.. Mot qui ne veut rien dire, je vous l’accorde.. Mais ces deux affirmations « Clausewitzienne » sorties de leur contexte ne sont-elles pas des truismes ? Je sens déjà le murmure provoqué par mes rodomontades, l’iconoclaste que je suis, assume. Ces phrases que l’on qualifie d’actualités, ne pourraient-on pas les remanier de manière irrévérencieuse ?
Par exemple : « L’exploitation de la victoire vient après le succès des batailles » ou bien, « Sans victoire il ne peut y avoir de retour à la paix » et encore « Gagner la guerre est la condition minimum pour préparer la paix » et enfin « On peut gagner une guerre et perdre sa victoire » Je persiste assume et signe. Est-ce si judicieux d’affirmer que la destruction de l’autre est essentielle pour obtenir un rapport de force plus favorable pour la poursuite de la guerre future ? J’en reste coi.
Aurais-je mal compris ? Epargner l’ennemi n’est-il pas justement le moyen d’atteindre l’objectif, et singulièrement dans la guerre contre insurrectionnelle et asymétrique ? Clausewitz tenait-il compte d’un élément déterminant qui avait moins d’importance à son époque qu’aujourd’hui, celui de l’opinion publique et des médias ? Quant à l’exploitation ne devrait-on pas dire plutôt la phase de stabilisation, et de retour à la normalité, (l’état de paix étant aussi difficile à définir que l’état de guerre), celle-ci réussira d’autant mieux que la victoire en sera mesurée non pas à l’aune de la destruction de l’autre mais à l’aune de sa capacité à assumer sa propre reconstruction. Parmi les 100000 citations de Clausewitz, qui les aura lue dans leur intégralité ? J’en retiens une, « En aucun cas, la guerre n’est un but par elle-même. On se bat jamais, paradoxalement que pour engendrer la paix, une certaine forme de paix. »

Et j’appelle à l’aide un autre stratège, qui curieusement, peut-être parce qu’il est français (corse oui je vous l’accorde) et qui reste, malgré tout, furieusement mésestimé. On lui doit nos réelles dernières grandes victoires, on lui doit aussi nos plus glorieuses défaites.. Napoléon Bonaparte, peut-être que son pragmatisme dérange, n’est pas à la mode. Et pourtant ? Je le préfère, peut-être parce qu’il est tellement moderne, et qu’il parle plus à ma sensibilité « N’interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur » Le génie est justement celui de comprendre qu’il est justement en train d’en faire une… N’est-il pas ?

Je laisse le mot de la fin à celui que je place au-dessus de tous les autres : « Quoi qu’on dise, les guerres civiles sont moins injustes, moins révoltantes et plus naturelles que les guerres étrangères quand celles-ci ne sont pas entreprises pour sauver l’indépendance nationale » A méditer : François René de Chateaubriand -Essai sur les révolutions-

Un dernier mot, ce qui me gêne chez Clausewitz, c’est son universalité, donc sa compromission, mais je lui reconnais son irresponsabilité dans cet état de fait. En tout cas on lui fait dire ce que l’on veut bien lui faire dire. Talent ou imposture ? Ainsi selon le monde diplomatique de novembre 2009, on aurait retrouvé un exemplaire annoté « de la guerre » dans une grotte de Tora Bora. appartenant à Al Quaïda. Après Hitler, Lénine, et Mao Tsé Toung…Et fort heureusement Raymond Aron, promis, juré, je vais m’y mettre.

http://vostok.blog4ever.com/blog/in...

egea : cher monsieur, il n'y a aucun mal à remettre en doute les monstres sacrés. Vous posez un vrai point de débat, et la réponse n'est pas si évidente. Quant à moi, je me contente, humblement, de lire Clausewitz, page à page, et d'essayer de le comprendre : c'est l'objet de ces billets.  Je crois que les grands textes s'accommodent fort bien de ces "simplicités" qui ne sont pas aussi simpliste que les cuistres veulent dire. J'espère ne pas être cuistre.

Poursuivez vos commentaires.


4. Le dimanche 18 avril 2010, 22:06 par Jean-Pierre Gambotti

Puisque notre camarade Olivier Kempf m’y invite je vais donner mon interprétation de ce chapitre, mais en insistant sur le fait qu’en clausewitzologie appliquée, c'est-à-dire dans ce modeste commentaire de De la guerre pour l’essentiel, nul n’est infaillible et que la vérité sort plus surement du débat que de l’exégèse solitaire.
En premier lieu je rappellerai que Foch, lecteur très attentif de Clausewitz, fait de l’exploitation un des principes de la guerre, principe qui est resté néanmoins second dans la méthodologie car d’évidence il est plus contingent et se prête moins à la théorisation générale de la stratégie et à la conception de l’action de guerre, que les trois principes fochiens majeurs, pratiquement universalisés.
En second lieu, je dirai mon accord avec Christophe Richard pointant le rapport étroit de l’exploitation et de la stratégie, d’ailleurs le titre du chapitre nous y contraint. Clausewitz fait, à mon sens, de l’exploitation un moyen post-tactique, mais ante-stratégique, une action de «passage » entre le tactique et le stratégique, car il considère que l’exploitation participe à « la combinaison des différents combats qui composent la guerre en vue d’atteindre le but de la campagne et celui de la guerre », sa définition de la stratégie. Ainsi au-delà de la bataille l’exploitation « s’insère-t-elle dans le cadre général de la guerre »(p 253). D’ailleurs, dans ce même chapitre, tronqué dans l’édition abrégée de Chaliand, Clausewitz explique de manière somptueuse, comment a contrario, une exploitation de Napoléon à Borodino lui aurait interdit d’entrer dans Moscou : magnifique exemple de l’exploitation tactique, en l’occurrence une non-exploitation, comme prodrome de la manœuvre stratégique.
Je suis moins d’accord en revanche avec l’interprétation de C.Richard de la trinité clausewitzienne, c’est la guerre qui est trinitaire, pas le politique. D’autre part il me semble que réduire la trinité au peuple, au gouvernement et à l’armée, c’est réduire considérablement la portée de ce concept génial, indispensable à la compréhension de la guerre. Clausewitz définit la guerre « comme une étonnante trinité, où l’on retrouve d’abord la violence originelle de son élément, la haine et l’animosité , qu’il faut considérer comme une impulsion naturelle aveugle, puis le jeu des probabilités et du hasard qui font d’elle une libre activité de l’âme, et sa nature subordonnée d’instrument de la politique, par laquelle elle appartient à l’entendement pur. » C’est ensuite seulement qu’il précise que « le premier de ces aspects intéresse particulièrement le peuple, le second, le commandant et son armée et le troisième relève plutôt du gouvernement. » Et ce n’est pas simplement par rigidité intellectuelle, que je me permets cette remarque c’est surtout parce que la trinité bien appréhendée donne d’autres clés pour comprendre et gérer le phénomène guerre, l’approche non-linéaire permettrait si l’on voulait bien s’écarter de la pensée unique, de concevoir et de conduire ces guerres irrégulières qui nous échappent avec une méthodologie plus adéquate. J’invite à la lecture d’Alan D. Beyerchen , Non linéarité et imprévisibilité de la guerre sur le site Clausewitz Homepage, je ne doute pas de son succès dans nos collèges et académies militaires, chez tous ceux qui veulent bien accepter « qu’apprendre à penser la guerre », nécessite de considérer toute sa complexité.
En troisième lieu, j’approuverais volontiers la définition de l’exploitation selon de Thomas P. si nous n’étions pas dans le cadre clausewitzien. Il est incontestable que pour réussir la mission, il faut… conquérir l’objectif. Mais dans l’approche clausewitzienne il ne s’agit pas simplement de gagner la bataille, niveau tactique, mais d’exploiter la bataille pour avancer sur les lignes d’opérations jusqu’à l’EFR, il s’agit du niveau de la guerre, donc de la stratégie. M’éloignant un peu de Clausewitz, je dois dire que je reste perplexe sur « les fondamentaux » de l’Ecole d’état major, relatifs à la conception de la manœuvre. Chacun sait que pour conserver l’unicité de la manœuvre générale, l’effet majeur de l’échelon supérieur doit être le but à atteindre de l'échelon subordonné, et que l’effet majeur de cet échelon est l’effet à produire sur l’ennemi, effet conduisant au succès par la liberté d’action qu’il procure. D’évidence la réalisation de l’effet majeur n’est pas aussi linéaire que le suggère l’EEM et un découpage en phases préparation, réalisation, exploitation, n’est pas très pertinente si d’aventure l’effet majeur se situe autour de la « la conquête de cœurs et des esprits » par exemple, lieu d’une infinie complexité.

Enfin je voudrai relativiser le débat sur la « soif de gloire » comme moteur du chef dans l’exploitation. Je renvoie très prosaïquement aux traductions de Denise Naville, De la guerre, Editions de minuit, 1955 et de Michaël Howard et Peter Paret , On war, Everyman’library 1993, qui proposent « ambition » à la place de « gloire » ! C’est moins romantique, tant pis pour la belle mystique saint-cyrienne, l’ambition est une belle qualité du chef, pas une vertu, Clausewitz malgré tout collait à la glaise…
Quant à Roland Pietrini, je me permets de lui suggérer de ne pas considérer l’œuvre de Clausewitz comme 100.000 citations qui s’épanouissent, une somme à la Sun Tsu dans laquelle chacun puise une formule souvent truistique, mais élégante, pour décorer un propos. Clausewitz est difficile à lire, rappelons la formule, « si souvent cité et si peu lu», mais la grille de lecture qu’il nous propose pour décrypter la guerre est à mon sens toujours valide car elle nous permet d’aller individuellement jusqu’à la grammaire de la guerre, jusqu’à l’algorithme de l’action. Je suis certain que je ne convaincrai pas des contempteurs aussi farouches, mais je les invite à se poser et à réfléchir à l’action de guerre. De tenter de répondre au questionnaire simplissime du brillantissime Capitaine Breveté Gamelin : Qu’est ce que je veux ? Qu’est-ce que peut l’ennemi pour m’empêcher de faire ce que je veux ? Comment avec les moyens dont le dispose puis-je faire ce que veux malgré l’ennemi ?
Et constater que les réponses sont chez Clausewitz...
Très cordialement .
Jean-Pierre Gambotti

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