Café géostratégique : Desportes
Par Olivier Kempf le lundi 27 septembre 2010, 08:59 - Interview et entretiens - Lien permanent
Nous sommes heureux de vous annoncer le dernier-né d'AGS : les cafés géostratégiques.
Vous connaissez les cafés philosophiques, historiques, géographiques, antiques, géopolitiques... il manquait, à l'évidence, des cafés géostratégiques.
Qui d'autre que l'alliance pouvait les organiser ? en effet, notre marque de fabrique est définitivement liée au web 2.0 : un lieu de débat ouvert où chacun a le droit de venir, de parler, de commenter. Mais ce débat virtuel, nous avions envie de l'incarner. Pour cela, nous ne voulions pas des colloques ou des conférences : ces forums sont certes utiles (n'avons nous pas co-organisé un colloque sur la logistique, fonction opérationnelle oubliée, colloque remarqué au demeurant?), mais ils sont formels ; même s'ils laissent la place au débat, on y sent un certain protocole et un manque d'interactivité qui brident les échanges. Il fallait un nouvel espace, et c'est la vocation d'AGS de le créer.
La forme des cafés paraît la plus pertinente : un invité qui vient parler parce qu'il a des choses à dire, et qui est surtout assez proche du public pour que la notion de dialogue ait vraiment sa signification, et que le débat s'engage. Une ambiance plus détendue que les costumes trois pièces d'usage dans les conférences. Et la possibilité de poursuivre tard dans la nuit, ou de faire dédicacer le dernier ouvrage de l'orateur.
Ces cafés (les CGS) auront lieu une fois par mois. Pour la première édition, le général Desportes a accepté de venir inaugurer la formule : quoi de plus normal, lui qui a si souvent été un initiateur. C'est lui qui a revivifié la pensée stratégique française depuis dix ans, avec d'autres (et nous pensons d'abord à Hervé Coutau-Bégarie, bien sûr). Stratégiste et grand connaisseur de la pensée anglo-saxonne, c'est l'homme idoine pour évoquer l'actualité de la pensée stratégique française.
Car la question se pose, en effet : cette pensée a-t-elle encore une particularité par rapport à ce qu'elle a produit autrefois (et notamment la construction de la théorie de la dissuasion) ? a-t-elle été suffisamment distante et originale par rapport à la RAM autrefois, aux COIN aujourd'hui ? pense-t-elle les guerres de demain, et trouve-t-elle les lieux de débat qui la rendent féconde?
Vous rêvez de poser directement ces questions (et d'autres) au général Desportes ? rendez-vous alors au café "Le concorde", 239 bvd Saint Germain, le jeudi 7 octobre à 19h00 (finex à 21h00). Entrée libre, mais nombre de places limité ! à vous revoir
AGS
Commentaires
Pour les malchanceux qui ne pourront assister au débat, y aura-t-il la possibilité d'avoir un compte rendu sur le blog ou ailleurs (à nous préciser).
Merci
Cdlt
égéa : oui, on mettra ça en ligne sur AGS.... cf la réponse que j'ai postée hier.....
Bonjour,
pour incarner le débat sans quitter le web2.0 et élargir ces "CGS" aux non-parisiens (shame on us) , il pourrait être utile de créer un compte twitter qui permettrait de poser des questions, et retransmettre la teneur des débats...
égéa : je note l'idée. Honnêtement, je ne pense pas qu'on pourra le faire cette fois ci, qui constitue une première avec déjà pas mal de petis détails à régler. Mais pour ceux d'après, on essaiera. Et il n'y a pas de honte à être provincial, l'ayant été de nombreuses années (et ce fut d'ailleurs une des motivations initiales d'égéa : sortir de l'isolement où l'on se trouve parfois....)
Merci à « Waroch » (prince celtique que j’écrirais plutôt Waroc’h) de penser à nous. Par exemple je suis à Nantes : venir aux CGS sera(it) pour moi comme pour d’autres je suppose, une sorte d’expédition. La solution de Waroch est évidemment intéressante et je n’en ai pas de meilleure à proposer. Mais elle ne résout pas ce qui est précisément mon, ou notre, problème : sortir du virtuel.
Je viendrai(s) volontiers pour vous rencontrer en réel et me montrer car on ne connaît pas vraiment quelqu’un dont on n’a jamais vu le visage, entendu la voix, capté les expressions. Je ne sais pas ce qu’en pensent les autres provinciaux : pour ma part, je n’ai rien contre twitter mais à défaut de pouvoir venir le compte-rendu devrait suffire.
L'idée du "café-défense" est excellente mais aucunement nouvelle puisqu'il s'agit d'une formule pratiquée depuis des années par la mission Lille eurométropole défense et sécurité (LEDS).
Les parisiens sensibles au sort des provinciaux "défavorisés" peuvent donc être rassurés.
BF
égéa : super.... donc, les Nantais et les Brestois et les Marseillais, ne nous cassez pas les pieds : si vous ne pouvez pas venir à Paris, il y a tout ce qu'il faut en province. Na!