Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Unification française

L'autre jour, après avoir été visité l'exposition "trésors des Médicis" (prolongée jusqu'au 13 février, c'est rue de Grenelle, si vous traînez dans le coin, c'est indispensable), j'ai acquis "sur Catherine de Médicis", de Balzac.

Voyez-vous, je suis une sorte de vieux balzacien : la race s'en perd, mais ce ne serait pas la première fois que je serais un vieux schnock. Or donc, ce n'est pas pour vous compter ces fadaises que j'écris ce billet.

Car la première histoire du volume compte la lutte entre Catherine et le premier duc de Guise. Et je me suis fait la réflexion suivante :

En fait, c'est un prince du sud (Henri de Navarre) qui a réunifié la France, quand un prince du nord (le duc de Guise) s'apprêtait à la diviser. La chose vaut, car on ne voit trop souvent que l'aspect religieux (catholique - ultra - contre protestant -tolérant) : mais ici, c'est le sud qui prend le pas sur le nord et unifie, alors qu'une complainte méridionale ressasse trop souvent la domination septentrionale, depuis la croisade des Albigeois jusqu'à Villers-Cotteret.

C'est oublier que la Gaule romaine fut d'abord méridionale (la barbarie était au nord). C'est aussi oublier Henri, le bon roi Henri. Bref, le Sud a eu toute sa part dans la construction française.

O. Kempf

Commentaires

1. Le vendredi 31 décembre 2010, 17:45 par yves cadiou

Houlàllààà, cher Olivier Kempf ! Si vous lancez la question de savoir quelles régions ont fait la France plus que les autres au cours des temps, ça peut nous mener loin sans réponse unanime.

Surtout si la question tourne autour des personnalités, comme vous le faites ici avec le duc de Guise et Henri de Navarre. Si vous y ajoutez les complaintes régionales plus ou moins traditionnelles, on ne va plus savoir que faire de Napoléon, de du Guesclin, de Félix Eboué et tant d’autres qui ont, chacun à sa manière, contribué à l’unification puis à l’unité française.

A ce propos voici une question pour rappeler le rôle des acteurs les plus discrets, égea et ses lecteurs auront peut-être un avis : lorsque l’île de Sein fut le « quart de la France », faut-il l’entendre au sens ¼ ou faut-il l’entendre au sens marin du gardien de phare qui prend le quart dans la nuit ?

égéa : je l'ai toujours compris dans le sens mathématique. D'ailleurs, comme Sein c'est cent, si cent c'est la quart de la France, c'est que la France c'est 400. Napoléon et le conseil des 500 avaient tout faux. Pour le reste, ben j'espère bien que ça polémique un peu, vous êtes tous endormis, avec ces vacances. Réveil !

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.egeablog.net/index.php?trackback/880

Fil des commentaires de ce billet