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Description de la couche logique

Bonjour à tous, I need your help.

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J'essaye de reprendre la description de la couche logique du cyberespace car à la relecture de mes écrits passés, je m'aperçois que c'était imprécis. Ce qui est mis ci-dessous est-il exact, dans l'état actuel des connaissances ? Je vous suis reconnaissant d'une réponse rapide en utilisant la fonction "commentaire". Soyez simple si c'est "good", pointez les lacunes là où il y en a. Attention au capcha, réponse 4. Merci.

La deuxième couche c’est la couche logicielle celle à laquelle nous pensons tous intuitivement.

Les codes de la machine

Elle est d’abord composée des éléments nécessaires pour transformer ce que je pense en quelque chose qui est compris par la machine indépendamment des connexions avec les réseaux : de l’informatique « pure », en quelque sorte. Cela comprend d’une part le système qui permet de traduire notre pensée en quelque chose de compréhensible par la machine. Ainsi, si nous utilisons un clavier, chacune des touches sur lesquelles nous appuyons est transformée en un « code » qui est accessible, après transformation, au cœur de la machine, c’est-à-dire au microprocesseur. Mais outre l clavier, il existe tout un tas d’autres systèmes qui permettent de s’adresser à un ordinateur : la souris avec son système de pointage ou même la voix pour les commandes vocales etc. Il reste qu’un ordinateur a besoin d’autre chose que ce de « simple » système opératoire (operating system). C’est pourquoi on y implante aussi des « logiciels » qui sont dédiés à des tâches bien déterminées. Si beaucoup de logiciels sont livrés avec la machine (un éditeur de texte très simple, un visionneur de photos, un écouteur audio), la plupart du temps vous allez « installer » des logiciels qui répondent à vos besoin : une suite bureautique, un visionneur de film un peu évolué, un retoucheur de photo.

Autrefois, on achetait les produits soit sur disquettes soit sur CD ROM puis DVD ROM. Désormais, on les télécharge. L’évolution en cours consiste même à ne plus les télécharger mais à les louer en ligne. Cette évolution nous mène à l’autre sous-couche logique, celle nécessaire au fonctionnement du réseau.

Les protocoles du réseau

En effet, la couche logique est également composée des dialogues des machines entre elles puisqu’elles sont en réseau. Il existait à l’origine plusieurs « protocoles » permettant aux machines de communiquer entre elles et de s’envoyer des « fichiers » capables de « naviguer » sur le réseau en sachant s’orienter pour rejoindre l’ordinateur de destination. Un protocole de communication permet ainsi de fixer les règles d’émission et de réception d’un paquet de données.

Le protocole le plus connu est le protocole TCP/IP (Transmission ControlProtcol/Internet Protocol) qui comprend quatre « couches » (physique, liaison de données, transport, application) mais on peut aussi citer le protocole SNA (System Network Architecture) d’IBM (avec les étapes suivantes : jonction physique, liaison, acheminement, transmission, flux, présentation et application) ou le modèle OSI (Open system interconnection) construit en sept couches (physique, liaison, réseau, transport, session, présentation, « application »). S’il y a donc une variété de protocoles, le TCP/IP est devenu un standard de fait. Cela présente des avantages certains (simplification du système) mais aussi des inconvénients : quand on trouve une faille, on peut l’utiliser contre beaucoup plus de cibles.

O. Kempf

Commentaires

1. Le mardi 9 septembre 2014, 22:21 par Oliv1171

Bonjour,

A mon humble connaissance cela est juste.

A plaisir de vous lire.

Olivier Persechino

2. Le mardi 9 septembre 2014, 22:33 par Ermantis

Attention : OSI est un Modèle, pas un protocole, et TCP/IP fait partie des protocoles décrits par OSI !
De plus, la couche "protocole" n'est déjà plus la couche logicielle, mais la couche matérielle (on est sur du transport de packets, plus sur du dialogue humain-machine).

Pour résumer, la couche "logique" va se dérouler sur l'ordinateur, la couche "matérielle" c'est tout ce qui se passe en dehors de l'ordinateur.
Logique = Application, cryptage, etc.
Matériel = Destination, carte réseau, binaire (cablage).
C'est très (trop) résumé, mais ça permet de poser une base.

Ensuite, je suis peut-être fatigué, mais j'ai un peu de mal à piger l'évolution de l'article, les exemples et les définitions s'enchainent un peu trop "nuageusement", c'est pas forcément évident de tout piger : peut-être dérouler ça de façon différente (vue précise puis dézoom vers ensemble, ou l'inverse) ?

3. Le mercredi 10 septembre 2014, 20:25 par cormul

attention aux approximations de traduction:
- operating system --> systeme d'exploitation
- systeme (de pointage, d'entree, ...) --> peripherique d'entrée/sortie (tout ce qui forme l'interface humain machine, IHM pour les intimes)

Ça mis a part, l'article montre un vrai réflexion, malheureusement pas assez bien formalisé:
l'ensemble des logiciels est divisé en 2: (i) l'espace noyau (partie integrante du systeme d'exploitation) qui est chargé de communiquer directement avec le materiel, de synchroniser les differentes taches a accomplir, de gerer les peripheriques, en quelques mots faire tout ce qui est bas niveau; et (ii) l'espace utilisateur. quand un logiciel de l'espace utilisateur veut acceder au materiel, il le demande poliment au systeme d'exploitation qui executera du code dans l'espace noyau si necessaire.[1]

pour le reseau, les modeles en couche permettent de definir un ensemble de service allant du plus physiquement palpable au niveau d'abstraction humain. le plus physiquement palpable (couche 1 et 2, dit couches physiques) concernent directement la maniere de transmettre une serie de bit d'une interface reseau a une autre. les couches superieur s'occupent d'autres service (ex:routage pour la couche reseau) et pour se faire font appelle aux couches inferieur. la couche n+1 communique uniquement avec la couche n qui elle meme communiquera avec la couche n-1, ... le but etant la couche 7 d'une machine puisse communiquer avec la couche 7 d'une autre machine sans soucier ce qui se passe en dessous. dit autrement en tant qu'humain, ma messagerie instantanee me dira que je suis directement connecté a la messagerie instantané de mon correspondant en me masquant les complexités des couches inferieur.[2]

Wikipedia explique rapidement ces concepts. L'important est de comprendre dans les concepts informatique en couche, plus la couche est basse, plus on proche du materiel, plus la couche est haute, plus on est proche des meilleures niveaux d'abstractions humains. ces modeles sont concus pour que ne pas avoir a tout gerer en meme temps. on crée pour le materiels des fonctions/procedures adaptées, puis on les utilises pour creer des services, qu'on utilise pour en creer d'autre, ... jusqu'au truc humainement comprehensible (ex: une interface graphique, que ca soit un systeme de fenêtrage comme X11[3] pour l'OS ou un formulaire HTML pour le reseau)

Je ne suis pas sur d'avoir bien repondu a ce qui etait attendu en commentaire

1] [https://fr.wikipedia.org/wiki/...
2] [https://fr.wikipedia.org/wiki/...
3] [https://fr.wikipedia.org/wiki/...

égéa : si merci beaucoup, au contraire. En fait, j'essaye de rendre accessible au grand public ce qui se passe. Or, les cyberstratégistes utilisent souvent un modèle en "trois couches" (matérielle, logique, sémantique). Dès lors, quand on entre dans la couche logique, on se heurte à un autre système de couche qui, de plus, utilise également ces notions de "matériel". Du coup, cela est un peu confus... J'essaye de satisfaire à la fois le "grand public cultivé" qui considère les informaticiens comme des associaux jargonnants, et les gens du métier qui m’explique que décidément je n'y connais rien, ce qui est vrai, j'en conviens. Bref, j'essaye de faire un travail de traduction pour transformer un langage technique en un langage de tous les jours. Un truc de lettreux, quoi. Pas forcément de la poésie non plus...

égéa

4. Le mercredi 10 septembre 2014, 21:00 par Ph Davadie

OS se traduit par système d'exploitation.
Un OS seul sur la machine ne peut faire grand chose si ce n'est lui permettre de fonctionner. C'est comme un moteur dans la voiture. Si j'achète une voiture sans moteur, elle ne bougera pas, mais si j'ai une voiture avec moteur mais sans volant ni roues, je n'en fais pas grand chose non plus.
Appuyer sur une touche ne fait pas grand chose, sauf afficher la touche sur l'écran (quand il y en a un). C'est par la combinaison des touches qu'il peut y avoir une instruction compréhensible par le logiciel (ou l'OS) utilisé qui le sera ensuite par le µprocesseur.
Les logiciels sont donc les roues et volant de l'ordinateur. De même que dans une voiture ils sont de plus en plus sophistiqués, les logiciels utilisent des langages de plus en plus abstraits (pour la machine) et proches de l'homme. L'ordinateur obéit donc à quelqu'un qui lui parle langage machine (1 ou 0, OK, c'est pas très sexy ni mnémotechnique, c'est un peu la burqa intégrale de l'informatique), assembleur (ésotérique type burqa où le visage apparaît), C et autres langages du genre (burqa qui laisse voir le visage ET les mains, ça devient indécent), etc. etc. jusqu'au strip tease intégral de la machine qui reste à venir.

Quant aux protocoles, il ne faut pas oublier les protocoles propriétaires qui existent encore notamment dans l'informatique industrielle. Et toute informatique qui bascule sur IP devient vulnérable (on trouve cette phrase dans un excellent livre paru récemment ;-).

égéa : oui, un excellent livre, je crois que tu en parles sur ton blog, égéa en tout cas en a parlé. IL reste que j'aime bine ta description : c'est ce que j'avais essayé d'expliquer en parlant de langages successifs dans Introduction à la cyberstratégie. Mais j'avais été confus, je le confesse.

5. Le jeudi 11 septembre 2014, 11:06 par oodbae

Bonjour,

Je crois que si votre objectif est de rendre le système en trois couches compréhensible pour le grand public, vous pouvez utiliser l'analogie suivante pour décrire un pays: (1) le territoire du pays, (2) l'appareil d'état et particulièrement les services publics, (3) l'économie et notamment la finance privée. Pour respectivement les couches matérielle (1), logicielle (2), sémantique (3). Cette analogie a l'avantage de faire saisir les enjeux liés à chaque couche.

Sinon, pour comprendre plus précisemment les couches du cyberespace, il faut s'adapter aux concepts informatiques. Sinon, autant s'intéresser au droit public au moyen de chansons rap ou apprendre l'anglais avec des coloriages.

Ceci dit, je trouve les précisions de "cormul" particulièrement avantageuses, notamment la différenciation "noyau/utilisateur". La couche logicielle est constituée de protocoles, d'accord, mais ces protocoles ne flottent pas dans le vide. Des acteurs communiquent par ce moyen: les ordinateurs, qu'ils soient personnels (PC) ou intégrés (embedded systemes: voiture intelligente, systÈmes de surveillance vidéo, etc.). Le fonctionnement de ces ordinateurs doit être abordé pour comprendre la couche logicielle. Notamment le fait que les systèmes d'exploitation (partie noyau) doivent connaître les protocoles. La partie utilisateur s'aproche plus de la couche sémantique.

Cordialement

egéa : ceci n'a rien à voir, mais vous venez d'adresser le 5000ème commentaire posté sur égéa : bravo et merci de votre fidélité.

6. Le jeudi 11 septembre 2014, 15:25 par Laurent Bloch

Pour moi c'est bon, avec effectivement "Operating System" traduit par système d'exploitation. Inutile d'entrer dans les notions d'espace noyau et d'espace utilisateur, sauf à vouloir décrire le système d'exploitation, à la leçon suivante.

7. Le jeudi 11 septembre 2014, 22:00 par Ph Davadie

Thanks my Lord, I'm so grateful to you.

On peut encore poursuivre dans la comparaison automobile / informatique. Selon le pneu que tu montes sur ta voiture, le service rendu sera plus ou moins bon : pneu neige, pneu pluie, sans oublier que selon le manufacturier, la qualité sera plus ou moins au rendez-vous.
Idem dans la couche logicielle avec (notamment) les compilateurs, i.e les logiciels qui traduisent les instructions presque humaines d'un langage de programmation en langage machine. Ils fonctionnent plus ou moins bien selon leurs concepteurs. Ainsi (c'était le cas il y a quelques temps du moins), le constructeur Sun ne garantissait pas un bon fonctionnement de ses machines si on utilisait gcc (gnu C compiler gratuit) à la place du compilateur C de Sun (payant).
Idem lorsque les sites internet sont optimisés pour (au hasard) internet explorer. Ce n'est pas pour forcer à utiliser internet explorer, c'est juste pour ouvrir ta conscience à la parfaite harmonie qui se crée entre l'homme et la machine quand tu abondes en $ la fondation de Bill.

8. Le vendredi 12 septembre 2014, 14:55 par oodbae

Bonjour,

Le paragraphe "les codes de la machine" me gêne. On dirait une tentative de vulgarisation pour collégiens qui tombe à plat, sans vouloir offenser son auteur.

Je proposerais quelque chose comme:
" un ordinateur est un système automatique de traitement de l'information. En tant que tel, il nécessite des entrées et des sorties. Pour transmettre celles-ci, l'ordinateur utilise des périphériques (hardware): clavier, souris, webcam, écran, imprimante (on ouvrira la fenêtre "système->gestionnaire matériel" pour trouver tout, lorsqu'on est utilisateur de windows), mais aussi maintenant capteur de mouvement, encéphalographe (derniers appareils de lecture de la pensée), beamer, port réseau, lecteur CD, port USB, etc.
Toutes ces données doivent être converties en code binaire afin d'être traitées par le(s) processeur(s)(hardware). Pour ce faire, on utilise des logiciels (software) qui communiquent entre eux (l'OS avec le traitement de texte par exemple) et compilent ou interprètent les données entrées (inputs) afin d'en produire d'autres: les données en sortie(outputs).
Les données peuvent être stockées de manière temporaire (mémoires RAM, cache, etc) ou quasi-illimitée (disque dur ROM, USB, etc).
Dans un réseau, les ordinateurs se transmettent les données sans opération intermédiaire par l'homme. Ainsi, dans un système dit de cloud computing, un logiciel peut faire enregistrer les données sur d'autres ordinateurs - ou systèmes- , que celui sur lequel l'utlisateur travaille, et même faire se coordonner le traitement de ces données à distance (physique). Les periphériques d'entrée et de sortie sont là les ports réseau.
Une application de cette architecture en réseau est bien sûr le système d'espionnage de la NSA qui utlise les "backdoors" installées obligatoirement par les fabricants possédant un siège aux US. Un utilisateur lambda, nommé par exemple Snowden, entre un code au moyen d'un peériphérique sur son ordinateur, qui est compilé et exécuté. La machine contacte alors par les périphériques réseau les ordinateurs référencés dans le code et les fait exécuter certaines opérations (lecture ou traitement de données) en communiquant par ces périphériques qui peut-être étaient verrouillés ou dissimulés mais purent être ouverts grâce aux "backdoors"."

Que les spécialistes me corrigent si je me trompe mais je crois bien avoir synthétisé la chose.

Cordialement

9. Le vendredi 12 septembre 2014, 15:39 par TO

Bonjour
Ma modeste contribution
Les utilisateurs d'un ordinateur (en dehors d'un autre ordinateur)peuvent être humains ou d'autres systèmes mécaniques ou électroniques.
Parmi les moyens de faire "entrer" des données dans la machine, je citerai donc aussi les informations provenant d'un GPS, les images fixes ou animées provenant d'un appareil photo ou d'une caméra vidéo, et tous les capteurs possibles et imaginables (médicaux, météorologiques, etc.).
Cordialement

egea : merci à tous ces derniers commentaires envoyés ce jour (je réponds au dernier mais m'adresse au six derniers contributeurs et à leurs prédécesseurs) : visiblement, avec mes petits paragraphes, j'ai soulevé une discussion intéressante. Entre les puristes d'un côté qui du coup essayent d'être exacts et ceux qui considèrent que c'est déjà vulgarisation, on touche implicitement à un problème de l'informatique : comment la rendre "visible" par le grand public. Je me permettrais de citer je ne sais quel grand maître : ce qui est simple est faux, ce qui est exact est incompréhensible.

10. Le dimanche 14 septembre 2014, 01:00 par oodbae

Bonjour.
En réponse au commentaire d'egea chez TO. L'informatique est devenue une science à part entière, au même titre que la biologie. Ceux qui parlent de sécurité informatique, de cybersécurité ou même pire, ceux qui veulent la réguler, la normer, la gérer, sans se former un minimum sont aussi néfastes que les médecins du Moyen-âge qui préconisaient des saignées comme remède à tout et se satisfaisaient de croire que le foie régulait la circulation sanguine.

Conclusion: l'ignorance n'est pas une excuse pour y demeurer [dans l'ignorance].... Et c'est un simple amateur qui vous l'écrit!

Et d'ailleurs, c'est la principale cause d'insécurité informatique que l'ignorance des utilisateurs. Aussi, si egea prévoit de publier un livre sur le sujet, il ne fera de mal à personne en incluant quelques paragraphes validés par quelque informaticien professionnel. Par contre il se vendra peut-être moins bien. A vous de trouver le juste milieu.

11. Le dimanche 14 septembre 2014, 14:55 par Yves Cadiou

Informatique # biologie : oodbae (comm' n°10) pense certainement à HAL9000, le super-ordinateur du film et du roman « 2001, odyssée de l'espace ».
Ce qui a permis à Arthur C. Clarke, auteur du roman, d'imaginer un tel engin futuriste dans les années soixante, c'était le constat des analogies entre le silicium et le carbone : ces deux éléments se trouvent dans la même colonne du tableau de classification périodique et de plus ils ont en commun la caractéristique d'être semi-conducteurs.
Partant de ce constat Arthur C. Clarke a imaginé qu'un cerveau au silicium, celui du super-ordinateur, pouvait fonctionner comme un cerveau au carbone, le cerveau humain.
Alors (bien que je ne sois très ignorant dans les deux domaines, mais on peut rêver) d'accord pour dire que peut-être informatique # biologie. Mais en dehors de ça je ne vois pas bien la ressemblance. A moins qu'il faille chercher dans l'utilisation ambiguë du mot « couche », logique ou pas.

12. Le dimanche 21 septembre 2014, 21:33 par oodbae

bonjour

@cadiou: non, ca n'a rien à voir, mais comme mon précédent commentaire en réponse n'a pas été publié, on dévie apparemment du sujet

@egea & @ermantis: Pour prolonger Ermantis, on pourrait placer le protocole ProfiNet en couche logique et laisser TCP-IP en couche matérielle. ProfiNet (avec ProfiBus) est un standard pour la communication de machine à machine (M2M - machine to machine)

@egea: pourquoi ne pas reprendre la quatrième couche, la couche cognitive, présentée par Huygues (orateur au débat dont egea promeut le compte-rendu)? Les robots ménagers qui réagissent quasi-automatiquement au comportement de leur propriétaire (et de ses voisins) font de ce dernier un acteur du cyber-espace. L'humanité ou du moins sa sous-partie qui a accès de près ou de loin aux réseaux de télé-communication devient une couche du cyber-espace.

Cordialement.

égéa : un commentaire n'aurait pas été publié ? Fichtre, il faut que je regarde... Sinon, la quatrième couche, je ne sais pas ce que c'est. Ayant travaillé longuement toute l'année avec FB Huyghe sur la question, je crois pouvoir vous assurer qu'il ne considère qu'un modèle à trois couches. Ce que vous appelez couche cognitive correspond à la couche sémantique. A moins que j'aie loupé un épisode...

13. Le lundi 22 septembre 2014, 14:35 par oodbae

@egea: Ah oui, pardon, c'est sur un autre blog que j'au lu cela: http://www.laurentbloch.org/MySpip3...
Là, la couche logique est partagée en une couche "commandes et contrôle" (les protocoles TCP/IP par exemple, ProfiNet à la limite) et une couche logique/logicielle. La couche cognitive serait la couche sémantique, à peu de choses près. Je dois dire que "sémantique" semble mieux adapté que "cognitif".

égéa : oui, Laurent prépare un manuscrit pour la collection. Je dois quant à moi préciser un certain nombre de choses sur cette articulation en couches : les différentes sous-couches qui y existent, mais aussi la grande questions des limites entre couches, beaucoup plus imprécises qu'il n'y parait. Un jour... Effectivement, sémantique s'intéresse aux données et au sens, donc à l'information.

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