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La Vigie n° 38 (gratuit) : EUXIT ? | Escalade pour la désescalade | Strat 2017 vu de Bucarest

Le numéro 38 de la VIgie est paru (lecture gratuite, mais n'hésitez pas à vous abonner pour les suivants et les archives) . Au programme :

EUXIT ?

Nécessité géopolitique, la construction européenne est pourtant portée par un projet géoéconomique. C’est son principal défaut. Est-il mortel ? Peut-on encore réorienter l’UE, la conformer au réel, la réparer? Faut-il y renoncer pour établir une autre Europe, plus petite ou plus grande? Depuis 2005 au moins, chacun peut observer une crise croissante de l’identité européenne tant les Européens s’opposent sur l’essentiel : leurs intérêts, leurs valeurs, leurs responsabilités, leurs solidarités et donc leur projet commun. La crise financière grecque l’avait mis en évidence, la crise migratoire l’a confirmé, le possible Brexit l’amplifie. Au point que des voix suggèrent de détricoter cette union-là, soit pour revenir à un noyau dur à 6 ou 10, soit pour l’intégrer dans un vaste ensemble occidental sous patronage américain. Car le format actuel ne convainc plus guère.

Escalade pour la désescalade

Le petit monde des stratégistes nucléaires s’émeut depuis quelques mois : la Russie aurait fait évoluer sa doctrine de dissuasion pour adopter maintenant une posture de « l’escalade pour la désescalade ». Autrement dit, l’emploi précoce (tactique ?) d’armes nucléaires dans un conflit conventionnel afin de marquer un coup d’arrêt et provoquer un arrêt des hostilités. Cet émoi s’ajoute à toutes les récentes inquiétudes stratégiques : ici sur la « guerre hybride » (on lira l’excellent dossier de la RDN mais aussi O. Kempf, L’indirection de la guerre, PE hiver 2015), là sur le « A2/AD » ou « anti access, area denial » qui ne serait plus simplement une affaire chinoise mais constituerait un fait stratégique russe, donc affectant l’espace euro-atlantique.

Lorgnette : l'accord euro-turc

Stratégie 2017 : vu de Bucarest (Gheorghe Ciascai)

Le statut de membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU constitue un moyen stratégique très important dont dispose toujours la France pour protéger ses valeurs, pour mieux projeter ses intérêts et pour influencer les affaires internationales. C’est un instrument qui lui permet une réelle multiplication de sa puissance et de son influence à l’échelle mondiale. Mais depuis la fin des années 1990, une faiblesse de nature sociétale semble altérer le fonctionnement de l’État français et de la société française.

O. Kempf

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