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Clausewitz (Livre II, chap. 5) « La critique » (pp. 160-161)

Une courte sous-partie, sur « le rôle de la fortune ».

1/ « A la guerre, toute action vise un succès probable plutôt qu’un succès certain » (p. 160). Par ces quelques mots, Clausewitz recadre le débat précédent : le sort des armes ne suffit pas à déterminer à tout coup la justesse d’une décision stratégique. C’est ici qu’intervient le rôle du critique. Or, il y faut des critères.

2/ En effet, « entre les faveurs accordées par la fortune et le génie du capitaine, on imagine obscurément quelque lien trop ténu pour être conçu par notre esprit » (p. 161). Dès lors, « la critique laissera le résultat parler de lui-même pour tout ce qui concerne les causalités secrètes et invisibles ». Car « ce que l’habileté humaine ne peut découvrir, le verdict du succès doit l’éclairer ».

3/ Quelle conclusion en tirer : que la critique doit examiner l’ensemble des causes qui lui sont accessibles. Ensuite, ensuite seulement, ce qu’on appelle hasard, providence, destinée, fortune, heur, ..... sera laissé au fatum qui est le mélange du sort des armes (la guerre est un duel, ne l’oublions pas) et au génie mystérieux du stratège (la guerre st activité humaine...).

O. Kempf

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