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L'Avenir de l'Otan (intervention devant le colloque de la fondation G. Peri, juin 2008)

EN ce soir de sommet de Strasbourg Kehl, il va de soi que je devais publier sur l'Alliance. Malheureusement, la déclaration des Alliés n'est toujours pas en ligne.... Il vous faut donc une consolation pour patienter. Et voir qu'Alliance et UE vont finalement de pair, la plus puissante en matière de sécurité n'étant pas forcméent celle qu'on croit.....

Voici le texte de mon intervention au colloque cité en objet, et dont la restranscription a été publiée par la fondation G. Peri dans ses cahiers de mars 2009.

Tout droit de reproduction et citation réservé.

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Pour commencer, j’aimerais revenir sur la distinction classique, inventée par les gaullistes en 66 et oubliée depuis, entre l’Alliance et l’Organisation. L’Alliance représente l’aile politique, tandis que l’Organisation est davantage la structure intégrée, militaire. Cette dernière permet la réactivité à une crise, c’était particulièrement le cas pendant la Guerre froide. Mais c’est aussi un laboratoire, une standardisation des procédures et donc du travail des militaires de différentes nationalités. L’OTAN a la grande vertu de faire travailler des gens qui n’avaient pas l’habitude de travailler ensemble : des Anglais et des Allemands, des Danois et des Français, des Italiens et des Espagnols, et même maintenant des Grecs et des Turcs.

On voit souvent dans l’OTAN un instrument de la domination américaine sur l’Europe. C’est un poncif. L’OTAN, ce serait (lire ici la suite).

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