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B. Obama et la Russie

Ainsi donc, B. Obama est en Russie.

Juste une question : et si on assistait à une sorte de retournement d'alliance (tel que celui imaginé avec l'Iran) : USA et Russie s'alliant (pour le pôle Nord, pour l'Asie centrale, pour circonvenir la Chine), quitte à délaisser l'Europe ?

Juste une question.... car en géopolitique, il faut envisager l'inenvisageable....

O. Kempf

Commentaires

1. Le lundi 6 juillet 2009, 22:33 par

Un condominium comme celui envisagé dans les années 70 entre les USA et l'URSS ? Pourquoi pas, juste après le 11 septembre, les relations entre GWB et Poutine était tellement bonne que l'on parlait aussi d'une alliance USA/Russie alors que l'Europe de l'Ouest ''sortait de l'Histoire''.

EGEA : eh! eh!

2. Le lundi 6 juillet 2009, 22:33 par

Je me suis souvent demandé quel pouvait être la stratégie d'un Etat dont la population est en déclin rapide, mais qui dispose d'atouts naturels importants (et de voisins grandissants). C'est une réponse possible.

3. Le lundi 6 juillet 2009, 22:33 par

Bonjour,

Honnêtement et tout de go : je n'y crois pas!
Tout d'abord parce que nombre de conseillers d'Obama sont de l'ancienne équipe Clinton et Bush, ce qui ne risque pas d'infléchir la politique de grignotage de l'influence Russe qui a prévalu jusque là. Ensuite parce que les autorités Russes sont pragmatiques et ont été échaudées par le passé quant à certaines promesses non tenues.

En revanche oui, je pense que l'Europe devrait sérieusement se poser des questions (si ce n'était déjà le cas) quant à son rôle dans les années futures. Le fait qu'Obama lui intime de prendre en son sein la Turquie ou que la Russie manifeste ostensiblement de lui tourner le cul (passez moi l'expression) démontre qu'elle demeure un nain politique. La sortie de l'Histoire pour l'Europe est déjà en marche depuis un certain nombre d'années, d'ailleurs lorsqu'un conflit éclate sur son continent et qu'elle s'en remet à une puissance tierce pour l'éteindre me parait assez symptomatique de son impuissance collective.

Cependant effectivement la question se devait d'être posée ;-)

Cordialement
EGEA : effectivement, mon arrière-pensée visait l'Europe, d

4. Le lundi 6 juillet 2009, 22:33 par

Mais, l'Europe n'a-t-elle renoncée, de fait, à jouer une politique de puissance ?

EGEA : De fait, ou du moins de façon volontaire et consciente. En revanche, je crois qu'il y a une progression inconsciente de la "puissance" européenne. Par un soft power, par des financements, par une PESD qui a quand même quelques succès et qui est assez adaptée au monde actuel, par une politique de voisinnage tatônnante mais pas si idiote.... Bref, une politique des petits pas cachée et inconsciente... Et surtout, en dehors des schémas politiques traditionnels.

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