- en la matière, qui est le producteur ?
- et donc, qui est consommateur ?
l’opposition entre deux belligérants répond-elle à cette articulation offre-demande, chacun étant tour à tour producteur et consommateur ? ne faut-il pas d’ailleurs aller encore plus loin, et distinguer à l’intérieur de chaque fonction : par exemple, le consommateur étant à la fois l’armée, le pouvoir politique et la population (pour reprendre une trinité fameuse) ? le producteur étant à la fois le fabricant et le distributeur ?
le low-cost répondant à un haut de gamme, quel est le haut de gamme en matière militaire ? la guerre ultra technologique ? mais s’agit-il de la possession d’armements dits classiques (chars, avions, frégates, sous-marins) ? ou de dimensions nouvelles (espace, cybernétique de haut niveau –défensif et offensif-, nucléaire, missiles de croisière,…) ? ce qui suggérerait la répartition entre le haut de gamme et le très haut de gamme….
Dès lors, existe-t-il un milieu de gamme ? s’agit-il du tout venant des opérations, entre maintien de la paix (Balkans, Liban, RCI, Tchad) et sécurité intérieure (protection du territoire national, forces de présence, action de l’état en mer, Vigipirate,…) auxquelles il faudra ajouter, dans le cas français, une dissuasion qui serait la partie haute de ce milieu de gamme.
Cette présentation permettrait surtout, si elle était systématisée, de dépasser le vain débat sur la guerre asymétrique, irrégulière, bâtarde, au sein des populations….
Elle permet surtout de se poser la question des coûts, mais aussi des acteurs. Nous y reviendrons. Déjà, dites-moi ce que vous en pensez...
O. Kempf