Dans l’édition que nous suivons, il n’y a aucun extrait du cinquième livre. Quand on se reporte à l’introduction, on s’aperçoit que se livre traite « des forces armées ». Gérard Chaliand, qui signe la préface, signale, en le réunissant avec le livre 4 : « Ces deux livres, et tout particulièrement le second, sont des parties techniques marquées par l’époque et ont beaucoup vieilli ». Nous n’avons donc aucun extrait du livre 5 et passerons directement au livre 6, traitant de « la défensive ».
O. Kempf
1 De -
Olivier,
Si ce n'est déjà fait, je te recommande vivement la lecture de "Sur Clausewitz" de Raymond Aron, compilation de textes qui synthétisent et complètent son "Penser la guerre, Clausewitz".
Il contient notamment "La découverte de Clausewitz dans l'enseignement militaire français aux alentours de 1880" qui mentionne notamment de la traduction du colonel de Vatry, qui avait "omis" les chapitres I, II et VI, jugés trop philosophiques et non proprement stratégiques. La remarque de Chaliand m'évoque un peu ça...mais bon, c'est lui l'expert !
égéa : oui, j'ai omis de signaler un fait : Carl Schmitt mentionne, is mes souvenirs sont bons, le chapitre VI comme l'ébauche clausewitzienne de la petite guerre : négligé par CVC, négligé par les théoriciens modernes, et oublié par Chaliand alors que Schmitt y voit quelque chose de central. Il fat que je retrouve la référence, je crois que c'est dans théorie du partisan.
Mais je suis sûr que JP Gambotti va nous faire part de sa science.