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Australie, ce lointain occident

Les élections australiennes qui se déroulent aujourd'hui amènent à réfléchir un peu à ce pays si éloigné (antipodique ?) et qui pourtant nous ressemble tant.

carte_australie.jpeg

1/ L'Australie, c'est l'Occident de l'hémisphère sud.... C'est un pays "développé", ancienne colonie britannique, membre du Commonwealth et ayant toujours Élisabeth 2 pour chef d'Etat. La population est principalement blanche, les aborigènes ayant été longtemps mise de côté.

2/ Mais à la différence des autres occidents (l'Europe, les Etats-Unis, ...) tous en déclin plus ou moins appuyé, cet occident là est au contraire extrêmement dynamique : une croissance économique forte, et toujours l'accueil d'immigrants, avec des conditions naturelles remarquables ; aussi bien pour le climat que pour les matières premières....

3/ C'est d'ailleurs ce contraste qui interroge : car en effet, l'Australie bénéficie de sa proximité de la Chine et de la formidable croissance économique de l'Asie orientale. Au point qu'il y a une sorte de retournement en cours : l'Australie qui appartenait à l'ANZUS, qui était l'allié indéfectible des États-Unis (en envoyant des contingents sur tous les théâtres, en Irak de 2003 à 2009, en Afghanistan, mais aussi en Bosnie autrefois) , cette Australie prend son indépendance pour trouver une dimension plus régionale. Symboliquement, c'est ce que signifierait le passage à une république, demandé par Julia Gillard, la PM travailliste (sans convaincre les électeurs, d'ailleurs).

4/ L'Australie appartenait à la zone Pacifique. L'Australie était un "sous-continent" qui appartenait au continent océanien. Elle est en train de s'en éloigner, pour devenir un appendice de l'Asie de l'Est et du Sud-Est.

5/ C'est ainsi que la question de l'immigration prend un tour nouveau. Autrefois, le pays était ouvert à tous, accueillant quiconque voulait travailler. Mais l'afflux d'immigrants non désirés (notamment ceux du Sri Lanka, qui arrivent également au Canada : vous allez voir qu'il va y avoir un nouveau "problème"sri-lankais, à la suite de la défaite tamoule) , pose désormais un nouveau problème : des populations non formées, et qui sont considérées comme ne venant que pour bénéficier du miracle australien. Surtout, elles menaceraient la "surpopulation" australienne, (80 % de la population vit sur les côtes)....

En cela, les Australiens sont tout-à-fait occidentaux....

Réf :

  • sur les élections : l'article du Figaro, et celui du Monde. Selon les dépêches de ce soir, il n'y aurait pas de majorité au Parlement et on se retrouverait devant la nécessité d'un gouvernement de coalition : en cela, c'est très occidental, car cela nous rappelle l'Allemagne ou le Royaume-Uni...
  • sur la population australienne, ici

O. Kempf

Commentaires

1. Le samedi 21 août 2010, 21:29 par Pierre AGERON

"cet occident là est au contraire extrêmement dynamique : une croissance économique forte, et toujours l'accueil d'immigrants, avec des conditions naturelles remarquables ": je ne serais pas aussi optimiste que vous dans l'analyse des ressources "naturelles". J. Paul Charvet (Paris X) note dans "Nourrir les hommes" p.147 ed. Atlande " En Australie la production de blé peut varier annuellement du simple au double" avec des rendements très faibles de 20 à 30 qx/ha par rapport à l'Europe.
Production 2007 : 13 Mt (niveau du début des années 1980, à comparer avec les plus de 20 Mt des années 96-01)http://perspective.usherbrooke.ca/b...
La sécheresse s'est accentuée depuis 10 ans "risquant de contraindre aux mutations des systèmes agricoles". La violence climatique est visible aussi par les inondations (2009: Queensland et N Galles du Sud).

égéa : je faisais allusion aux ressource minières (fer, matières rares,...). Par ailleurs, en regardant la carte de la population, on s'aperçoit que la population australienne vit à l'orient de sa terre : décidément, un pays fort retourné......

2. Le samedi 21 août 2010, 21:29 par

Attirer l’attention sur l’Australie est une bonne idée pour le simple motif qu’on n’en parle jamais, ou très peu, comme si ce pays n’existait pas pour nous Français. Nos explorateurs du Siècle des Lumières ont beaucoup cherché le mythique « Continent austral » situé aux antipodes et qui devait logiquement équilibrer les masses de terre de l’hémisphère nord. « A-t-on des nouvelles de Lapérouse ? » aurait demandé Louis XVI en montant sur l’échafaud. L’on peut parfois imaginer que finalement il n’y a rien de l’autre côté de la planète tant l’Australie est discrète (inexistante) sur la scène internationale avec pourtant 23 millions d’habitants, un PIB par habitant supérieur à celui de l’Allemagne et de la France, une politique étrangère qui n’est pas isolationniste.

Mais le fait est qu’en France on parle peu de l’Australie. Notamment depuis que nous avons terminé les essais nucléaires en Polynésie, nos écolos français n’ont plus l’occasion de se faire l’écho des protestations des « pays de la région ». Je mets entre guillemets en considérant la dimension de la prétendue « région » : plus de 7000 km séparent Mururoa et Sydney, ce qui signifie que les Australiens n’étaient guère plus concernés par nos essais que ne l’avaient été dans les années cinquante-soixante les Parisiens de la rue Mouffetard par les explosions américaines au Nevada (8000 km) ou par les explosions soviétiques en Nouvelle-Zemble (3700 km). L’on peut penser qu’il y avait une certaine dose de mauvaise foi dans les protestations australiennes à notre encontre.

Le problème que nous avons avec les Anglo-Saxons du Pacifique c’est qu’ils ont toujours considéré, et considèrent encore, la France comme une intruse dans la région. Avec ou sans essais nucléaires. Alors si l’Australie est un « lointain occident », il faut s’interroger une nouvelle fois sur la notion d’occident (d’autant qu’au regard de la ligne de changement de date, l’Australie se situe à l’est de Greenwich). Même question pour la Nouvelle-Zélande qui est précisément notre véritable antipode.

Votre billet sur l’Australie renvoie non seulement à la notion d’occident mais aussi à d’autres questions déjà évoquées sur ce blog. La taille des Etats (7 mars 2010). Les routes maritimes (vos billets des 20 et 21 mai derniers) : de ce point de vue aussi l’Australie est à l’écart, au contraire par exemple de l’Afrique du sud qui voit passer une importante circulation maritime.

Vous avez évoqué (20 mai) l’insularité de l’Afrique du sud. C’est aussi le cas de Sidney / Canberra / Melbourne, qui forment une île entre un désert océanique et un désert continental. Cette Australie « nous ressemble tant », dites-vous, cher Monsieur Kempf. Voire : elle ne ressemble guère à notre chère Vieille Europe, péninsule sans déserts, sans immensités océaniques vides, avec une vieille histoire (votre billet du 16 août) qu’elle ne renie pas, « capable d’offrir au monde de modestes conseils sur la façon d’éviter de répéter ses erreurs » (vos billets des 12 et 13 mars). L’Australie, lointain occident, c’est peu contestable si vous définissez « occidental » par référence aux Etats-Unis c’est-à-dire en l’occurrence en vous référant à l’ANZUS. Mais vous mentionnez à juste raison le rapprochement avec l’Asie : il est cohérent avec la politique d’immigration, 10% des Australiens étant d’origine chinoise, préférés aux immigrants indonésiens, papous, guinéens, philippins ou sri-lankais.

L’Australie, dans la mesure où elle est occidentale par référence aux Etats-Unis, le sera probablement de moins en moins. Mais pour nous européens, en considération de beaucoup de critères l’Australie est (et l’on peut supposer qu’elle le restera) plus éloignée qu’un antipode : un antimonde. Héritiers des Lumières, nous continuerons naturellement de nous y intéresser par curiosité intellectuelle.
égéa : cher Yves, vous avez bien senti la distance que je mettais (et que je mets systématiquement) dans ce mot "occident" dont je ne cesse de me méfier mais qu'il faut bien utiliser. Eh! oui, ils sont comme nous et pas comme nous. L'écart des routes maritimes est intéressant tout comme votre comparaison avec l'Afrique du sud : aurais-je écrit, aujourd'hui, un billet sur l'Afrique du sud, cet autre Occident ? La question se pose, alors que je l'aurais sans doute écrit il y a vingt cinq ans. Signe d'une dérive des continents, ou plutôt des ilôts civilisationnels qui va à l'encontre de la mondialisation unificatrice qu'on nous dit être la loi qui gouverne notre monde....

3. Le samedi 21 août 2010, 21:29 par Pierre AGERON

@ Yves Cadiou. Votre utilisation du terme "antimonde" est intéressante mais prête à mon avis à confusion.
L'acception la plus commune d'antimonde provient de Roger Brunet, 1982. " Partie du monde mal connue et qui tient à le rester" (c'est ce que vous semblez suggérer dans sa relation ambivalente avec l'Europe) "qui se présente à la fois comme un négatif du Monde et comme son double indispensable" . Il entend par là les espaces nécessaires à la vie en société, légaux ou illégaux mais que l'on ne saurait voir: l'espace carcéral, ceux de la drogue ...
Pour une définition plus complète cf. R. Brunet : Les Mots de la géographie, 1993, pp.35-38

A propos de l'Australie, je parlerai plutôt "d'altermonde" ou lieu d'une 'altérité paradoxale: descendants de convicts anglo-saxons qui se sont détachés du continent matriciel à cause du " problème géographique fondamental : la distance" (M . Lussault in "L'Homme spatial"). En Europe, nous maitrisons, plus ou moins selon notre capital culturel, social et financier, la distance qui n'est pas ressentie comme un obstacle. L'étendue australienne comme canadienne est moins maitrisable, la population comme vous le dites étant disposée en isolats, densité faible oblige. Le transport aérien étant alors la seule solution alliant vitesse et fiabilité. Le voyage par route, entre Australie Occidentale et Orientale est encore vécu comme une aventure : preuve la mise en tourisme de la route et du chemin de fer transcontinentaux.
C'est d'ailleurs à cause d'une distance moins grande que l'Australie se rapproche de l'ASE ( A vol d'oiseau Singapour-Sydney 6200 kms vs Los Angeles Sydney: 12 000 kms)

égéa : votre mise en valeur de la distance, commune au Canada et à l'Australie, pourrait sans difficulté s'appliquer aux Etats-Unis, le pays-continent, celui du "go west, my boy". D'ailluers, les Etats-Unis ne constituent-ils pas le premier altermonde, fondé par des sectataires qui voulaient se séparer de l'Europe "intolérante" ? Ne sont-ils pas fondés sur un rejet de l'Europe ? et dans le même temps, n'appartiennent-ils pas à l'Occident, dans une sorte de renaissance manifeste depuis 1894 ? On revient à mon interrogation sur l'occidentalisation de l'Australie, que vous mettez en question (avec des raisons valables) mais qui ne suffisent pas à invalider le concept. Enfin, la notion d'isolat me semble commune à toutes les colonies britanniques, rassemblées dans feu le Commonwealth....

Enfin, la séparation en isolats me semble le lot de quasiment toutes les colon

4. Le samedi 21 août 2010, 21:29 par yves cadiou

Revenons sur trois points. Je garde le meilleur pour la fin : c’est votre « isolat civilisationnel » parce qu’il nous permet à la fois de dépasser (transcender) l’Etat-Nation et de désigner comme définitivement caduque la notion d’occident, si réellement elle a revêtu naguère une signification.

1 / L’antimonde, c’est le « monde de l’autre côté » comme les Antilles sont les anti-îles, « les îles de l’autre côté ». Mais selon la dimension où l’on se place il y a plusieurs autres côtés possibles : il y a l’autre rive, bien connue comme c’était déjà le cas des Antilles lorsqu’elles furent nommées ; il y a l’autre côté du miroir ; il y a les côtés pile et face ; ou encore l’être et le néant ; ou le Ying et le Yang. Il y a l’autre côté du rationnel pour ce qui concerne l’Australie : bon nombre de naturalistes européens ont cru à une plaisanterie lorsqu’à la fin du XVIII° siècle fut extrait de cet antimonde un mammifère bizarre pondant des œufs, muni d'aiguillons venimeux, à bec de canard, à queue de castor et à pattes de loutre. L’ornithorynque était inconcevable. Le terme antimonde contient une ambiguïté qui illustre parfaitement l’Australie dont la mascotte est l’ornithorynque.

Nous Européens avons des motifs de nous intéresser de temps en temps à cet antimonde : par tradition de curiosité intellectuelle (a-t-on des nouvelles de Lapérouse ?), pour le même motif que le CNRS étudie les OVNIs et, concernant nos voisins autrichiens, par lassitude d’être confondus (no kangaroo in Austria !).

2 / Au passage, cher Monsieur Kempf, vous questionnez : « les Etats-Unis ne constituent-ils pas le premier altermonde, fondé par des sectataires qui voulaient se séparer de l'Europe "intolérante" ? Ne sont-ils pas fondés sur un rejet de l'Europe ? »

Il y a effectivement des similitudes entre ces deux colonisations anglaises mais pour l’Australie je laisse ma préférence au terme antimonde plutôt qu’altermonde parce que l’éventualité d’un retour n’était pas du tout la même selon qu’on était en Amérique ou aux antipodes : les problèmes physiques de la navigation compliquaient celui de la distance évoqué par Pierre Ageron. C’était l’époque des voiliers en bois peu manœuvrants : pour revenir en Europe depuis la côte est de l’Australie, le voyage était très long, périlleux et difficile à rentabiliser alors que le voyage aller, passant par l’Océan Indien avec vents portants, était plus facile. Pour le retour l’on doit d’abord choisir entre des mers à cyclones où le corail affleure (invisible la nuit, c’est-à-dire pendant la moitié du temps) ou opter pour les quarantièmes rugissants qu’on ne peut prendre qu’en vent arrière, et donc l’on doit franchir le Cap Horn.

Pour les exilés d’Australie la probabilité d’un retour était beaucoup moindre que pour ceux d’Amérique du nord qui bénéficiaient d’une traversée relativement facile par le tapis roulant que font le Gulf Stream et l’anticyclone des Açores. Même si peu sont revenus d’Amérique, les exilés pouvaient espérer en revenir car de nombreux navigateurs témoignaient. Au contraire pour l’antimonde, on savait à coup sûr que c’était un aller simple.

Mais il est vrai que l’Australie et l’Amérique ont d’abord été peuplées d’exilés. Le « rêve américain », dans la mesure où il a existé, s’est créé beaucoup plus tard. Les Pilgrims du Mayflower qui font partie de la légende américaine étaient en réalité des boat-people qui n’avaient pas d’autre choix que de disparaître en partant pour un autre monde, espéré meilleur, par la mort ou par l’exil. Le cinéma américain nous l’expliquera tôt ou tard, de la même façon qu’il révise la Conquête de l’Ouest (« little big man » 1970, « danse avec les loups » 1990, « avatar » 2009) quand l’Amérique doute d’elle-même : d’abord au VietNam, aujourd’hui au Moyen-Orient.

3 / Le plus intéressant mais le plus hasardeux à développer précisément, c’est votre « isolat civilisationnel » qui redessine la géographie (isolat = îles) en faisant apparaître des groupes humains plus ou moins denses, plus ou moins productifs (en matérialité comme en spiritualité, celle-ci impossible à bien mesurer), séparés par des zones inhospitalières, liquides, arides, montagneuses, glaciales ou forestières.

Votre « isolat civilisationnel » s’identifie par des critères principaux de densité et de productivité auxquels on peut ajouter d’autres critères comme la densité des communications : chez nous la Banane Bleue ; une île en longueur va de Miami à Montréal ; une autre de San Francisco à Mexico ; un archipel est formé par la Chine côtière, la Corée, le Japon. Très à l’écart en dépit de ce que vous appelez « la proximité de la Chine » et de sa population dite « occidentale », l’île Sydney / Canberra / Melbourne capte ici notre attention pour un court moment.

égéa : comme toujours, vous saisissez ma  pensée et la prolongez habilement. On avait évoqué cette notion d'isolats en parlant de l'Afrique du sud. Elle renvoie un peu, si ma mémoire est bonne, à ce que les géographes appellent un système archipélagique, qui serait d'ailleurs symptomatique de la mondialisation. Ce qu'il y a d'intéressant, en reprenant tous vos exemples, c'est de constater que ces archipels ne sont pas spécifiques de la mondialisation (la banane bleue apparaît à la fin du Moyen-Age, lorsqu'on n'est plus obligé de passer par les foires de Champagne pour relier Sud et Nord de l'Europe), même si cette dernière accompagne la multiplication des archipels.

Il y a donc, au-delà de la remise en cause de l'occidentalisation ou de l'Etat-Nation, l'émergence de "sphères de coprospérité" : est-ce un hasard si le concept a été inventé par le Japon pour justifier sa politique expansionniste ? Mais alors, le Japon était le représentant "alter-occidental" de la région, celui qui constituera plus tard le troisième pôle de la triade.... La Chine n'a-t-elle pas repris cette notion (sinon l'expression) avec d'une par Hong Kong, puis Tai Wan ?

Les isolats civilisationnels seraient, en conséquence, le concept généralisant de cette notion de coprospérité, et permettrait d'ébaucher une théorie générale du siècle dans lequel nous entrons : à la source de la planétisation que j'évoque par ailleurs....

5. Le samedi 21 août 2010, 21:29 par Laurent

Juste un modeste grain de sel personnel sur les questions de concepts ET de terminologie : certains auteurs ont proposé l'idée que l'Amérique n'est pas (plus ?) l'Occident, mais l'hyper-Occident ; ce qui est encore autre chose, car il en est clairement issu et le prolonge, mais le dépasse et finit par s'en distinguer (cf. la parabole de la chenille et du papillon, pour faire très/trop simple). Ne pourrait-on pas proposer quelque chose de similaire pour l'Australie ?...
égéa : par exemple, hyper Orient ?

6. Le samedi 21 août 2010, 21:29 par AGERON Pierre

Votre idée d'isolats comme élément d'un archipel est effectivement heuristiquement bon (cf. Dollfus et l'Archipel megalopolitain mondial") le triangle SE de l’Australie (Brisbane-Sydney-Melbourne) est en effet connecté à cet archipel. Mais qui dit connectée ne dit pas à égalité. Les équipes du Gawc, spécialistes de la mondialisation et des classements globaux montrent que les villes australiennes ne peuvent au mieux apparaitre que comme des villes Bêta, deuxième niveau des villes globales derrière Londres, New York, Paris, Tokyo, HKG, Singapour et Los Angeles. En effet, même si elle forment des "city regions" (Scott, 2001) ou des "regions of cities" (Abbott, 2011, ) leur poids démographique limité est un handicap dans une urbanisation mondiale où le préfixe mega compte de plus en plus
Sur l'Australie et les relations avec l'Asie, cf
F. argounes
http://www.laviedesidees.fr/Les-noc...

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