Wikileaks et la guerre de l'info (MAJ)

Pour l'instant, le débat n'a lieu que sur twitter : les micro blogs de Mars attaque, AGS, Fauteuil de Colbert et Guillaume Payre regardent et commentent les fuites wikileaks. Mais twitter, ce n'est que 140 caractères.

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Voici quelques unes de mes réactions "premières" eg non élaborées, même si elles sont un peu plus longues que sur twitter.

1/ Peu de scoops, contrairement à ce que wikileaks, dans sa démarche publicitaire, veut faire croire.

2/ Wikileaks tape toujours les mêmes : les Etats-Unis. Je serai vraiment convaincu le jour où WL donnera les TD des diplo iraniens ou, plus intéressant encore, ceux des diplo chinois. Voilà qui justifierait sa prétention à être la "plus grande agence de rens du monde".

3/ Un TD, c'est de l'info classifiée. Cela revient à dire qu'il y a des gens qui diffusent de l'info classifiée (délit), et qui vont donc à l'encontre des règles de sécurité qu'ils ont signées. Bref, cette "ouverture" est une trahison : appelons les choses par leur nom.

4/ On est dans une véritable "guerre de l'information", qui se retourne contre ses théoriciens : vous vous souvenez, ceux qui nous racontaient plein de trucs sur la cyberguerre et la netcentric warfare. Bref, ce qu'on voit, c'est que derrière les aspects hard de la cyberguerre (lutte info défensive, offensive, firewals, cryptages, ...) il y a un autre aspect (très bien vu, semble-t-il, par les Russes et les Chinois) qui concerne le soft : WL prouve que la cyberguerre, c 'est aussi du soft.

5/ Il n'y a plus de secret qui tienne. Dès lors, les vrais secrets ne sont plus écrits.

Un peu désordonné, j'en conviens. Mais réaction à chaud, pour initier le débat.

MAJ 1 du 20 22h00 : le débat sur la toile est super chaud. Lire par exemple (désolé pour ceux que j'oublie, me signaler vos billets SVP)

Et j'en rate certainement. Cette profusion de réactions montre que derrière le scoop, WL agit dans le 2.0. Ce n'est pas anodin, car il s'agit du nouveau "milieu" (au sens spatial du terme) de la guerre moderne. Cela vous rappelle bine sûr quelques billets sur la géopolitique de la cyberguerre (je vous en dois d'ailleurs toujours un, conclusif...)

O. Kempf

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