Du point de vue cyber, que penser de 2020 ? Je traite la question un peu tard (février) mais cela a l'avantage d'avoir laissé la poussière retomber et de mieux distinguer les éléments structurants.
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mercredi 10 février 2021
Par Olivier Kempf le mercredi 10 février 2021, 08:40
Du point de vue cyber, que penser de 2020 ? Je traite la question un peu tard (février) mais cela a l'avantage d'avoir laissé la poussière retomber et de mieux distinguer les éléments structurants.
lundi 18 janvier 2021
Par Olivier Kempf le lundi 18 janvier 2021, 08:57
Beaucoup d'utilisateurs de la messagerie instantanée Whastapp ont décidé de la quitter à la suite d'un récent message d'actualisation des Conditions générales d'utilisation (CGU) qui annonçait un fusionnement des données avec celles de Facebook. Certes, cela ne concernait que les clients américains et professionnels, mais le mal était fait : chacun s'est aperçu que quand un service est gratuit, nous sommes le produit et que décidément les GAFAM sont bien menaçants pour nos libertés publiques. L'important n'est pas la nouveauté de cette annonce mais que la prise de conscience soit générale et entraîne la migration d'utilisateurs vers d'autres plateformes : réjouissons-nous donc.
Mais où aller ? Je recommande Olvid : voici pourquoi
lundi 11 janvier 2021
Par Olivier Kempf le lundi 11 janvier 2021, 17:53
Le propos qui suit s'intéresse à ce que peut faire un décideur public pour favoriser une souveraineté numérique. En réfléchissant à la notion de géopolitique du numérique et de ses conséquences sur la France, un des mots clefs paraît être celui de souveraineté. Or, il est intéressant que ce substantif qui, dans une conception classique, était absolu (la souveraineté) s’est vu ajouter des adjectifs : celui de souveraineté numérique (à la suite d’un débat lancé au début des années 2010 par Pierre Bellanger et devenu aujourd’hui commun) mais aussi celui de souveraineté économique, lui aussi ancien : cependant, il était réservé à une certaine partie de l’échiquier politique et il a vu son emploi élargi à la suite de la pandémie de Covid 19, quand l’opinion s’est rendu compte de la dépendance industrielle de l’Europe envers la Chine.
Source
Quelques rappels sur la souveraineté
vendredi 21 juin 2019
Par Olivier Kempf le vendredi 21 juin 2019, 14:29
Victor Fèvre est un jeune professionnel du secteur de la cybersécurité mais aussi de la transformation digitale. Je suis heureux de l'accueillir. OK
samedi 29 septembre 2018
Par Olivier Kempf le samedi 29 septembre 2018, 09:03
L'autre jour, je regarde 28mn, émission intelligente sur Arte : Ce soir là (ici), débat sur les migrations à propos de l'Aquarius. On y houspille Renaud Girard qui dit qu'il y a des différences culturelles entre les pays d'origine et les pays d'arrivée (36'55 : "les êtres sont des êtres culturels"). Visiblement, l'assistance (outre Elisabeth Quin, deux journalistes plus deux autres invités) le regardent avec dépit.
lundi 20 août 2018
Par Olivier Kempf le lundi 20 août 2018, 08:42
Au cours des 30 dernières années, le concept de soft power (Puissance douce) a connu une vogue incroyable, tant il permettait d'expliquer tout un tas de choses mais aussi tant il s'accordait à une posture de puissance bien particulière, celle des Etats-Unis. Constatons que la vogue eut surtout lieu au cours des années 1990. Joseph Nye tenta bien de faire évoluer son concept avec l'idée de Smart power, sans que la chose soit réellement convaincante. De même l'avons-nous vu venir sur le terrain du Cyber, sans que là non plus cela n'apporte un vrai éclairage différent. Au fond, plusieurs dynamiques sont à l’œuvre pour relativiser l'effectivité du soft power : les attentats du 11 septembre avec la mise au premier plan, brutalement, de la question "terroriste" (en fait, djihadiste) ; la crise économique de 2008 liée d'ailleurs avec une remise en cause de la mondialisation (émergence, puis Trump) ; enfin, une montée en puissance des grands acteurs du cyber (GAFA, BATX) et donc l'explosion de l'activité sur la couche sémantique (cf. Mon bouquin Gagner le cyberconflit).
jeudi 4 janvier 2018
Par Olivier Kempf le jeudi 4 janvier 2018, 21:48
L'autre jour, un journaliste m'appelle pour un article que j'avais publié il y a quelques mois sur la géopolitique de la donnée (avec Th Berthier, ici, voir aussi sur egea). Il avait travaillé le sjet, du coup la discussion a été passionnante, du coup il en a tiré quelques éléments écrits, que je reproduis avec plaisir sur ce blog. Car la donnée revêt uen dimension stratégique très forte, ce qui est peu soupçonné. Merci à Romain Ledroy (voir ses articles ici et ici).
jeudi 8 mai 2014
Par Olivier Kempf le jeudi 8 mai 2014, 21:21
L’observateur ne peut qu’être surpris des errements actuels des « médias ». Il y eut l’affaire de Libération, les journalistes s’élevant contre la transformation du hall de leur journal en un restaurant branché et sympa, mode Apple store ou boutique Nespresso. Il y a l’affaire du Monde : elle a commencé à l’automne dernier avec le claquage de porte d’Hervé Kempf. Elle s’accélère ces temps-ci avec des cas de censure et, tout dernièrement, la démission collective de sept rédacteurs en chef de la boutique (voir ici ) : une première approche verrait dans cet incident la difficulté à négocier le virage numérique ou l'énième épisode des difficultés de la presse.
Pourtant, il s’agit bien d’une affaire idéologique, qui rejoint celle de Libération : est critiquée la ligne idéologique de la direction, servant allégrement le néo-libéralisme. Pour mémoire, sept couvertures sur dix avant les municipales ont titré sur les affaires de Sarkozy, sept couvertures sur dix après les municipales sur le « changement » gouvernemental, comme si c'était ce qui intéressait les FFrançais. N’allez pas y voir une contradiction ("ben quoi ils sont à gauche?") car la tentative de réinstaurer un clivage gauche-droite arrange bien le "grand capital" qui possède Le Monde comme Libération (je précise aussitôt que ne pas croire au clivage gauche-droite ne signifie pas qu'on est un suppôt de M. Le Pen ou de Mélenchon ou des odieux, absolument odieux "populistes" : peut-être a-t-on juste rejoint le camp des abstentionnistes).
Allons pourtant un peu plus loin.
jeudi 11 avril 2013
Par Olivier Kempf le jeudi 11 avril 2013, 21:40
Je publie ce commentaire d'un billet du mois dernier, car il traite d'un sujet crucial pour le rens. Car il ne s'agit pas de culture de roses, mais de "Renseignement d’origine source ouverte" (ROSO, pour les intimes)
Et comme je devine que beaucoup de lecteurs ne suivent pas tous les commentaires, il est utile, de temps en temps, d'extraire le meilleur et d'en faire un billet en soi. Merci donc à Colin l'Hermet, qui vient régulièrement commenter sur égéa. Car derrière un débat cyber, se pose la question du "rens" : d'origine cyber ? de périmètre cyber ? de but cyber ? voire d'intérêt cyber ? Autant de notions qui peuvent émerger, mais qui doivent s'appuyer, une fois passé le brillant de la formule, sur de solides réflexions. Elles s'ébauchent. Je constate enfin que quand Colin parle d'exploitation à 1000 % des sources, il suggère un phénomène qui traverse tous les champs : celui du Big Data (comment traduire Big Data ?), évident en matière économique, en matière défense et cyber, et désormais en matière rens.
O. Kempf
jeudi 14 février 2013
Par Olivier Kempf le jeudi 14 février 2013, 13:09
Egéa est aussi un lieu d’accueil de jeunes talents. En témoigne ce billet, rédigé par un étudiant de science po, Victor-Manuel Vallin, qui l'a d'abord fait paraître sur le blog de PSIA (euh.. .pas franchement un gros trafic) et qui me demande si ça m'intéresse, tout ça tout ça. Ben oui, très cher, c'est intéressant, bien écrit et ça mérite d'être aperçu par la communauté stratégique dont une petite (mais valeureuse) partie lit égéa. Et pour débuter une bibliographie, ce n'est pas mal de paraître dans des blogs spécialisés. Pour commencer ! Bref, chers lecteurs, à l'imitation, n'hésitez pas. Pas trop long (deux pages Word max), des idées, bien écrit, voici les trois critères !
O. Kempf
jeudi 27 septembre 2012
Par Olivier Kempf le jeudi 27 septembre 2012, 21:29
Personne n’a été surpris de voir qu'egea ne réagissait pas au tumulte médiatique lancé à la suite des "affaires" de Benghazi puis de Charlie. Maintenant que le tumulte est passé, il est possible de commenter ces affaires avec un peu de lucidité.
mercredi 11 juillet 2012
Par Olivier Kempf le mercredi 11 juillet 2012, 19:30
Le Colonel Roman-Amat sert actuellement en Afghanistan, dans le cadre de l'opération Épidote : il me fait parvenir ce petit texte amusant, qui vient corroborer tous les témoignages collectés par ceux qui reviennent d'Afgha : un "sabir" incompréhensible sous couvert d'interopérabilité.
O. Kempf
mardi 28 février 2012
Par Olivier Kempf le mardi 28 février 2012, 13:33
Jean-Jacques Cécile est journaliste à Commandos Magazine : il nous fait l'amabilité de cet article sur les conséquences de wikileaks (en Afghanistan, Irak et Yémen). Une enquête passionnante, parue l'été dernier. Et toujours d'actualité.
Merci à lui. O. Kempf
lundi 23 janvier 2012
Par Olivier Kempf le lundi 23 janvier 2012, 22:28
Voici un texte sur le renseignement proposé par Roland Pietrini : c'est à la fois un compte-rendu de colloque et une réflexion personnelle. Sur la forme, cela nous rappelle qu'assister à un colloque n'est en soi pas très utile : il faut en effet percoler ce qu'on entend. Rien de mieux qu'un stylo pour cela. Rédiger permet non seulement de prendre des notes, mais aussi de proposer des synthèses, des raccourcis, une valeur ajoutée.... En fait, un travail d'analyse qui permet aux spécialistes, à partir de données brutes (ici, les interventions du colloque) de les transformer en "renseignements" élaborés et construits. En cela, ce texte est doublement significatif de la question du renseignement. Merci à lui.
O. Kempf
dimanche 15 janvier 2012
Par Olivier Kempf le dimanche 15 janvier 2012, 20:06
égéa avait publié il y a quatre mois un billet sur la maîtrise de la communication. Yves Cadiou l'avait commenté. Oodbae, un autre commentateur prolifique, lui adresse ce long texte de fond : je ne résiste pas au plaisir de l'ériger en billet, car il suscite un débat qui va bien au-delà des aspects opérationnels où je m'étais placé. Et en plus, c'est un moyen de rendre hommage aux lecteurs qui n'hésitent pas à venir écrire sur égéa. Alors : faut-il maîtriser la communication ? Mais ça veut dire quoi ?
O. Kempf
mardi 6 décembre 2011
Par Olivier Kempf le mardi 6 décembre 2011, 08:36
Un correspondant me pose cette question : "Par curiosité: pourquoi n'intervenez-vous pas dans des journaux ? " Question intéressante, passionnante, et qui mérite quelques détours supplémentaires à la brève réponse qui je lui ai faite.
source de ce média de masse
samedi 23 juillet 2011
Par Olivier Kempf le samedi 23 juillet 2011, 19:36
On assiste, par deux voies différentes, à la chute de deux tycoon, mélanges de communication et de politique : Rupert Murdoch et Silvio Berlusconi. La chute de l'un a lieu en Grande Bretagne, celle de l'autre en Italie : deux pays européens, donc au crible d'égéa.
La simultanéité est frappante. Que signifie-t-elle ?
dimanche 8 mai 2011
Par Olivier Kempf le dimanche 8 mai 2011, 20:17
Vous avez suivi, comme moi, la polémique de la semaine sur la communication de la Maison Blanche autour de la mort de Ben Laden. Photo, pas photo, pipeau, pas pipeau, .... Du coup, le porte-parole de la MB a expliqué les contradictions successives dans ce qui a été donné au public comme étant le résultat du "fog of war"
Vous qui êtes des Clausewitziens avertis, vous avez immédiatement compris l'allusion à Clausewitz et à son fameux "brouillard de la guerre". Il faut croire que la plupart des autres commentateurs ne le connaissent pas, si j'en crois ce que je lis chez les Anglo-saxons et, plus drôle encore, les Français : on nous assène du "brouillard de guerre" ou "confusion de la guerre" à la place de ce qui n'est qu'une citation évidente de notre grand maître Carl von C. Mais on peut faire d'autres commentaires.
lundi 18 avril 2011
Par Olivier Kempf le lundi 18 avril 2011, 18:35
J'ai le plaisir d'accueillir le Capitaine de corvette Smitnat KUNNAVATANA, actuellement stagiaire à l'école de guerre. Il est thaïlandais et fait l'effort d'écrire en français, ce qui justifierait à soi seul une publication : mais en plus, son article, classique, est intéressant car il nous rappelle d'autres scènes où les média sociaux ont joué : Moldavie en 2009, Iran également, ou plus récemment la Thaïlande : ce qui vient de se passer au Maghreb n'est finalement nouveau que par les conséquences : pour une fois, le mouvement a réussi la révolution ! Surtout, l'auteur montre bien que ce 'est pas le média social qui fait la révolution, mais la situation sociale sous-jacente.
Merci à lui.
O. Kempf
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