1/ Le monde est de plus en plus complexe :
- extension des domaines d'intervention (géographiques et fonctionnels)
- ramification des compétences
- développement des outils et des réseaux sensés accompagner cette complexité (et donc, l'augmentant, l'avez-vous remarqué ?)
- explosion des organisations, avec des "matricielles" et des "modes projets" qui, sous couvert d'accompagner la complexité, la renforcent.
2/ Au fond, tellement d'enjeux s’entrecroisent qu'aucun système rationnel ne peut, par lui-même et par la seule force de sa structure, répondre à tous les défis.
3/ La solution passe alors par le facteur humain, le manager, le chef. Avec ses qualités et ses défauts, ses forces et ses limites : mais c'est le seul qui peut
- se conduire dans un environnement complexe,
- et conduire l'action de l’organisation dans cet environnement.
4/ Or, rien ne garantit la qualité de son action, ni la mise en œuvre des ordres et des intentions de la direction (du commandement).
La question se pose donc : comment assurer que l'individu, unique, œuvre pour le collectif ?
Pas simple...
O. Kempf