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Cycles de recherche

Un certain nombre d'annonces montrent qu'il n'y a pas seulement des colloques, mais que le débat stratégique s'accommode de cycles : aussi bien la naissance de l'institut des Études sur la Guerre et la Paix, que le cycle annuel Histoire Défense ou le prochain atelier de Turgot sur la défense. Autant d'initiatives que je laisse à votre appréciation.

source (le lecteur pardonnera que cette image ne présente que deux cycles, quand le billet en présente trois)

1/ Institut des Études sur la Guerre et la Paix

  • L’université Paris 1 Panthéon–Sorbonne a créé l’Institut des Etudes sur la Guerre et la Paix, dans le but de coordonner les recherches et les formations dans le domaine des études sur les conflits armés, leur régulation et leur prévention. Fédérative et pluridisciplinaire, cette structure est ouverte à des coopérations avec de multiples partenaires : institutions de recherche ou d'enseignement françaises ou étrangères, acteurs civils ou militaires issus des mondes de la défense, de la sécurité, des relations internationales, de l'action humanitaire, etc.
  • Les travaux de l’Institut débuteront le 21 octobre lors d’une journée d’études consacrée à la réflexion sur les actions de recherche et de formation. Le programme est consultable en ligne, à l’adresse : www.institutguerreetpaix.com
  • égéa : il s'agit de créer un centre français de war and peace studies, à l'image de ce qui se passe chez les anglo-saxons. Interdisciplinaire, l'initiative mérite l'attention du public car elle indique que l'Université se réinteresse, enfin, aux questions de défense. En effet, après une première tentative à la fin des années 70 et dans les années 80, les différents centres s'étaient éteints, avec la retraite de leurs initiateurs. Espérons que dans le cas présent, l'action sera de plus longue durée.

2/ Cycle défense histoire

  • LES RENDEZ-VOUS DE L’HISTOIRE 2011-2012 - LA CAPTIVITÉ DE GUERRE, DES GUERRES PUNIQUES A L’AFGHANISTAN
  • Pourquoi, quand et comment fait-on – ou ne fait-on pas… – de prisonniers ? Alors qu’en 1991, au lendemain de l’opération « Tempête du désert », le Comité international de la Croix-Rouge se félicitait du traitement « modèle » réservé aux prisonniers de guerre irakiens par les troupes de la Coalition, cette même organisation, quinze ans plus tard, condamnait les conditions inhumaines de détention des captifs d’Abu Ghraïb et de Guantanamo. Révélant combien rien n’est acquis en ce domaine de la captivité de guerre, ces rapports disent aussi tout autant l’actualité de ces questions que la nécessité d’ancrer dans une histoire bien plus complexe qu’il n’y paraît de prime abord toute réflexion en ce domaine.
  • Les séances ont lieu un mardi par mois, de 18 h à 19 h 30. Amphithéâtre de Bourcet de l’École militaire. Inscriptions : inscription: irsem@defense.gouv.fr Informations :
  • Mardi 11 octobre 2011 : « Des guerres puniques aux guerres civiles : otages et prisonniers de guerre à Rome » par Denis Alvarez, post-doctorant à l’université Bordeaux III
  • 22 novembre 2011 : « Captifs et prises de guerre dans l’Islam médiéval » par Gabriel Martinez-Gros, professeur à l’université Paris X-Nanterre
  • 6 décembre 2011 : « Les prisonniers et le droit de la guerre au XVIIIe siècle » par Thierry Widemann, chargé d’études à l’IRSEM
  • 17 janvier 2012 : « Guerre et métissage – la diversité du sort des prisonniers durant la guerre de la Triple Alliance (Amérique du Sud, 1864-1870) » par Luc Capdevila, professeur à l’université Rennes II
  • 7 février 2012 : « Tomber aux mains de l’ennemi : une approche européenne comparée, 1914-1956 » par Fabien Théofilakis, agrégé d’histoire, docteur en histoire, universités Paris-Ouest/Nanterre et Augsbourg (All.)
  • 13 mars 2012 : « Les prisonniers dans la guerre navale au XXe siècle » par Jean de Préneuf, maître de conférences à l’université Lille III
  • 3 avril 2012 : « Les prisonniers dans les guerres d’Indochine, 1946-1979 » par Pierre Journoud, chargé d’études à l’IRSEM
  • 22 mai 2012 : « Prisonniers et renseignement au XXe siècle » par Bertrand Warusfel, professeur à l’université Lille II

3/ Séminaire défense de Turgot : dissuasion, antimissile, nucléaire

  • Le prochain atelier défense de Turgot aura lieu le 20 octobre prochain. Contact. La défense en France aujourd'hui, c'est d'abord la dissuasion nucléaire, garantie ultime et une des cinq fonctions stratégiques du Livre Blanc. L'atelier de jeudi 20 octobre dressera donc un panorama mondial de la dissuasion nucléaire et de la défense antimissile balistique dans l'environnement stratégique actuel.
  • Emmanuel Nal évoquera l'arme nucléaire sous l'angle de la dissémination et de la dissuasion, devenues précisément des instruments stratégiques et politiques surtout depuis la fin de la Guerre froide. En quoi l'existence de l'arme nucléaire est-elle à l'origine à la fois d'une certaine régulation dans les relations internationales mais aussi un objet de convoitise chez ceux qui cherchent à modifier certains équilibres régionaux? ( Iran, Corée du N, Pakistan) En quoi représente-t-elle des enjeux de pouvoir? (incluant la question du Global zéro, ses tenants et aboutissants).
  • De manière récurrente, pour des raisons à la fois politiques, stratégiques, idéologiques et économiques, la question de sa complémentarité avec une défense antimissile balistique se pose. Comment comprendre cette complémentarité, quels en sont les enjeux? (marchés d'armement, maîtrise technique, le tout en réponse à une menace de l'ordre de la prolifération balistique). Ceci permettra d'en venir, à la manière d'un "zoom" à l'actualité française en la matière et sa place par rapport à nos partenaires européens et otaniens. Au fond, l'arme nucléaire est-elle l'arme ultime ou l'arme absolue ? Demeure-t-elle une garantie dans un monde incertain, où il faut compter avec son existence chez ceux qui la détiennent ?
  • Pour le savoir, Turgot accueillera Emmanuel Nal, Enseignant à l’Université de Tours, en Philosophie et stratégie, Chargé de cours à l’Université de Poitiers en Géopolitique, et qui achève une thèse de doctorat en philosophie politique à l’Université de Paris-VIII sur le temps et l'opportunité en stratégie. Il a travaillé au CEREM (Centre d’Etudes et de Recherche de l’Ecole Militaire) puis auprès de la DAS (Délégation aux Affaires Stratégiques) dans les domaines de la dissuasion et dissémination nucléaire, prolifération balistique, défense antimissile et maîtrise des armements.
  • PM Guillon, que Turgot a déjà accueilli pour son livre "Il faut supprimer l'armée française", lui apportera la contradiction.

O. Kempf

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