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L'épouse britannique

Paroles d'un témoin "en situation de responsabilité" comme disent les journalistes dans leur délicieuse langue de bois. Il évoque le traité franco-britannique.

K_Scott_Thomas.jpg source (K Scott-Thomas in Quatre mariages et un enterrement)

"En fait, cette relation est très intéressante : vous flirtez avec une fille, et quand vous arrivez au lit, vous vous apercevez qu'elle est mariée. Au mieux, vous aurez le statut d'amant officiel".

On ne saurait mieux décrire la relation américano-britannique, et le statut aléatoire que peuvent obtenir les Français en marge de cette "relation" si établie et si "convenable". Sur deux des plus importants marqueurs de la souveraineté, la Grande-Bretagne est dépendante des États-Unis :

  • c'est évident en matière nucléaire, depuis les accords de Nassau.
  • C'est également le cas en matière de renseignement, puisque les services brits et américains ont quasiment fusionné, que ce soit dans le cadre du 5-eyes ou même en bilatéral. Ou plus exactement : les services Brits sont une filiale des services américains.

Bref, l'épouse britannique ne pourra jamais donner que ce qu'elle a, quelque soit sa volonté et sa pratique traditionnelle de la grammaire de la puissance. L'inconvénient, c'est que c'est cette même épouse britannique qui est le seul parti sérieux en Europe... Qu'il est difficile d'être un homme à marier ! Surtout quand on n'a pas assez de fortune pour se contenter du célibat, vivre de ses rentes et entretenir ses maîtresses. Tout fout le camp !

O. Kempf

NB : ces propos n'engagent que moi et aucune des organisations pour lesquelles je travaille.

Commentaires

1. Le lundi 19 mars 2012, 22:15 par PL Lamballais

Tout est de savoir ce que l'on veut... Si la fille en question est un super plan au lit, mais ne sait pas faire la cuisine, n'a pas de conversation, s'habille n'importe comment... il faut mieux être son amant que son mari.
Si elle cuisine super bien, s'habille bien etc... mais qu'au lit c'est super nul, il faut mieux être son mari que son amant (et dans ce cas, si on parle stratégie, on peut en chercher une autre pour être son amant).
Si maintenant elle sait pas cuisiner, s'habille mal et que c'est nul au lit, il faut mieux se sauver.

Reste le dernier cas, idéal: c'est bien partout...

Reste à savoir qui peut amener quoi à qui. Car en plus, "bien au lit", ça veut pas dire grand chose puisque ça va dépendre des gouts de chacun, tout comme la cuisine d'ailleurs. Et en cuisine en tout cas, je propose de laisser les Anglais et les Américains jouer ensemble. :)

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