Pensées fugaces

Certains pensent que les États-Unis influencent l'Europe. Bon, c'est vrai, mais ils font de moins en moins d'efforts, si j'en crois cette nouvelle (non vérifiée mais donnée par le George Marshall Fund que je crois tout à fait) : " In March, the administration proposed a 35 percent cut to the Fulbright fellowship program, taking its budget from $46.2 to $30 billion".

Au fond, tout vient quand même de la fin des idéologies : aussi bien la disparition du marxisme dans la région, perceptible dès les années 80 et évident à partir des années 90 ; mais aussi de l'idée de laïcité, qu'il s'agisse des deux partis Haas ou du kémaliste, tous disparus dans les années 2000 : nous vivons aujourd'hui la mise en place de la lutte idéologique de remplacement : capitalisme contre islamisme.

Lu ce soir Le Monde en entier pour la première fois depuis trois semaines. C'est vraiment la fin des vacances. J'observe qu'on n'a pas lu Marie Jego depuis ce temps-là, on se prend à espérer qu'elle a été remplacée.

Irak : il y a clairement une alliance entre Américains et Iraniens. Toutefois, elle est contradictoire dans la mesure où les Iraniens veulent conserver un Irak unifié quand visiblement les Américains jouent l'éclatement et soutiennent le Kurdistan autonome.

A propos du Kurdistan, on s'aperçoit des luttes internes. Barzani avait dominé le Kurdistan iranien, on s'aperçoit que les Kurdes syriens ne sont pas exactement sur sa ligne.

J'ai un peu débranché sur l'Ukraine. Je comprends que là-bas, il y a de mauvais convois humanitaires parce qu'ils cacheraient des arrière-pensées. Ce n'est pas comme ceux qu'on a envoyés de par le monde. Aucune arrière-pensée, là. Aucune.

Articles, sites et liens

• Situation Irak et Kurders
• Billet de l'ami SD sur L'armée nouvelle de Jaurès.

Culture

« Le laboureur et l’artisan, pour tant asservis qu’ils soient, en sont quittes en obéissant ; mais le tyran voit ceux qui l’entourent, coquinant et mendiant sa faveur. Il ne faut pas seulement qu’ils fassent ce qu’il ordonne, mais aussi qu’ils pensent ce qu’il veut, et souvent même, pour le satisfaire, qu’ils préviennent aussi ses propres désirs. Ce n’est pas tout de lui obéir, il faut lui complaire, il faut qu’ils se rompent, se tourmentent, se tuent à traiter ses affaires et puisqu’ils ne se plaisent que de son plaisir, qu’ils sacrifient leur goût au sien, forcent leur tempérament et le dépouillant de leur naturel », E. de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1574.

Grand peuple

Je n'arrive plus à le retrouver mais de mémoire, ce n'était pas le gorafi. AU cas où : un djihadiste manipule la ceinture d'explosifs dans un camp d'entrainement, la déclenche par mégarde et tue son auditoire : quinze morts. Ca mérite d'être vrai.

A. Le Chardon