Fin de mission, et relations civilo-militaire
Par Olivier Kempf le vendredi 23 janvier 2009, 20:56 - Stratégie - Lien permanent
Stéphane Taillat, dans un excellent billet, évoque l'annonce obamienne du retrait irakien. Toutefois, je retiens autre chose de son billet :
- d'une part, le développement sur la notion de fin de mission, annoncée (nécessité d'information démocratique) mais qui donne de la puissance à l'adversaire qui peut échanger du temps contre de l'espace, ou du temps contre de la volonté. Or, cette notion de "date de fin de mission, que j'avais évoquée dans un ou deux billets d'egea (voir ici), me paraît constitutive d'une proto-doctrine opérationnelle de la PESD (je donnerai de plus amples développements dans l'article de DSI du mois de mars).
- d'autre part, sur le paradigme Uptonien (oh! que je n'aime pas ce mot de paradigme, soit-dit en passant), qui inverse le théorème clausewitzien (voir les billets ici et ici) : "la politique est la continuation de la guerre par d'autres moyens". Voici un débat qui pourrait, "un jour", être lancé...... Nous en reparlerons en temps utile.
O. Kempf