On présente habituellement la Chine comme le balancier équilibrant les États-Unis : elle serait la nouvelle puissance continentale face à la puissance maritime. Il y aurait renouvellement du vieux schéma McKinderien du heartland contre les puissances de la mer.
C'est oublier le jeu intra-asiatique, et notamment la rivalité entre l'Inde et la Chine, selon un modèle qui reste à écrire.
D'ailleurs, je suis de plus en plus sceptique devant des schémas explicatifs, trop généralistes à mon goût.
O. Kempf