OSS 117 ne répond plus... à nos attentes

Ce film est mauvais. Alors, pourquoi en parler, au risque d'entretenir le buzz ?

PosterOSS117Rio.jpg

1/ Parce qu'on avait aimé le premier opus, excellente surprise qui nous avait charmé : on oscillait sans cesse entre le premier et le deuxième degré, et on riait de bon cœur. Le héros était con mais charmant. On s'identifiait donc doublement à lui, et la critique restait donc subtile.

2/ Dans le nouvel épisode, le héros n'est même plus con, il est affligeant. Et il n'est plus charmant. L'auteur croit rester au deuxième degré : il faut lui rappeler que celui-ci existe à l'unique condition qu'il y ait un premier degré. Dès los, on assiste à un discours insipide.

3/ Pour résumer : OSS 117 est un franchouillard raciste, inculte, misogyne, antisémite, machiste, ... En plus, il est soumis au vertige. Il n'est pas con : il est bête. Stupide. A bouffer du foin.

4/ Heureusement, il va sur une plage de Rio où il va découvrir ses instincts profonds, ce qui va lui permettre de se libérer : la drogue et l'homosexualité. Ce qu'il refoulera, bien sûr (aucune rédemption n'est possible, il est indécrottable, on vous dit....)

Bien évidemment, personne ne rit. C'est affligeant. Lourdingue. D'un premier dégré qui rappelle le comique troupier et les Charlots à la caserne. Au moins ces derneirs films n'étaient pas prétentieux et ne délivraient aucun message.

A déconseiller absolument. Je n'irai pas voir le troisième, et me contenterai de revisionner le premier. en chantonnant "bambino, bambino"....

"Voiiiiilaaaa : c'est çaaaa !"

O. Kempf

Haut de page