Ce film est mauvais. Alors, pourquoi en parler, au risque d'entretenir le buzz ?
1/ Parce qu'on avait aimé le premier opus, excellente surprise qui nous avait charmé : on oscillait sans cesse entre le premier et le deuxième degré, et on riait de bon cœur. Le héros était con mais charmant. On s'identifiait donc doublement à lui, et la critique restait donc subtile.
2/ Dans le nouvel épisode, le héros n'est même plus con, il est affligeant. Et il n'est plus charmant. L'auteur croit rester au deuxième degré : il faut lui rappeler que celui-ci existe à l'unique condition qu'il y ait un premier degré. Dès los, on assiste à un discours insipide.
3/ Pour résumer : OSS 117 est un franchouillard raciste, inculte, misogyne, antisémite, machiste, ... En plus, il est soumis au vertige. Il n'est pas con : il est bête. Stupide. A bouffer du foin.
4/ Heureusement, il va sur une plage de Rio où il va découvrir ses instincts profonds, ce qui va lui permettre de se libérer : la drogue et l'homosexualité. Ce qu'il refoulera, bien sûr (aucune rédemption n'est possible, il est indécrottable, on vous dit....)
Bien évidemment, personne ne rit. C'est affligeant. Lourdingue. D'un premier dégré qui rappelle le comique troupier et les Charlots à la caserne. Au moins ces derneirs films n'étaient pas prétentieux et ne délivraient aucun message.
A déconseiller absolument. Je n'irai pas voir le troisième, et me contenterai de revisionner le premier. en chantonnant "bambino, bambino"....
"Voiiiiilaaaa : c'est çaaaa !"
O. Kempf
1 De -
OSS 117 ? Quelle chance vous avez ! J'ai été forcé de voir pis.
EGEA : pövre !
2 De -
Désolé que vous n'ayez pas aimé le film. A l'époque où je l'ai vu, je l'avais préféré au premier opus. Le personnage n'a pas changé d'un iota par rapport au premier épisode mais il l'ouvre plus souvent... pour lâcher invariablement une stupidité. Et à chaque fois on attend la réaction de son interlocuteur avec impatience. La recette commence à être connue mais ça fait toujours rire. Paradoxalement, la scène de la plage est sûrement celle que j'ai le moins aimé. Les trips hallucinogènes dans les films ne m'ont jamais amusé. Enfin, chacun son truc...
égéa : j'ai effectivement trouvé le trip hallucinogène de la plage ridicule.