GP française, suite

Juste une petite réflexion supplémentaire à mon billet de l'autre jour.

Une des raisons du silence français sur la géopolitique du pays tient également à l'épuisement, en 1918 une première fois, et en 1962 une deuxième, du "projet géopolitique" initial que constituait la construction achevée de l'Etat-Nation.

Il y a en fait une certaine gêne : "et maintenant ?". Comme on ne sait pas répondre, du moins dans le cadre "français", on se tait ou on parle d'autre chose. De réconciliation franco-allemande, par exemple.

Est-ce un hasard si cette date de 1962 coïncide avec le traité de l'Élysée (1963) ? Et si d'ailleurs on s'escrime à poursuivre, envers et contre tout, le "moteur franco-allemand"?

Sur la question d'une géopolitique alternative, on lira avec intérêt cette analyse.

O. Kempf

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