Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Fiduciaire

Yves Cadiou va adorer : un mot un peu rare, détourné de son sens, presque fétide..... (voir conversation ici)

En fait, il s'agit de ce constat : la puissance doit être montrée pour être crue. Comme le billet de banque (monnaie fiduciaire) , il faut parler de puissance fiduciaire..

La puissance existe parce qu'on y croit.

  • n'est-ce pas le ressort essentiel de la dissuasion : une manœuvre sur les croyances et les perceptions?
  • N'est-ce pas l'objet moderne de toutes les info ops et psy ops ?
  • N'est-ce pas le sens des "diplomaties publiques" qui se mettent en place dans toutes les grandes organisations ?

O. Kempf

Commentaires

1. Le dimanche 10 octobre 2010, 11:57 par Pierre AGERON

Réflexion épistémologique d'un béotien de la géostratégie :
l'ensemble des relations internationales en tant de paix me semble orienté par le pouvoir de la parole, et par la confiance dans cette parole, qui fait que l'on fait "crédit" à qq'un (étymologiquement que celui ci est cru, du verbe croire).
Le billet de banque est fondé sur ce crédit, cette croyance, cette confiance dans le pouvoir d'échange de ce bout de papier.
La stratégie repose alors sur différents degrés de confiance: à ses alliés, on fait davantage confiance qu'à ses ennemis....

égéa : et pourtant, la guerre est un dialogue, régi par une grammaire particulière. Faut-il croire à la grammaire ?

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.egeablog.net/index.php?trackback/786

Fil des commentaires de ce billet