1500
Par Olivier Kempf le mardi 14 août 2012, 22:45 - Statistiques - Lien permanent
Voici donc le 1500ème billet écrit sur egea : j'inclus quatre ou cinq billets écrits et non publiés, et j'omets les billets publiés sur le vieil egea
1500 billets écrits depuis le 20 janvier 2009, soit il y a trois ans et demi. Un billet quotidien en moyenne.
Vous êtes (hors mois d'été !) 16 000 visiteurs différents à venir chaque mois, en 45 000 visites qui visionnent 350 000 Pages. Ces chiffres bruts sont discutables (ils sont donnés par AW stats) mais ils sont confirmés par un autre facteur : le nombre de commentaires. Désormais, chaque billet attire en moyenne deux à trois commentaires ce qui est le signe de la lecture (3717 commentaires depuis le début, sachant que le rythme s'est considérablement élevé depuis l'été dernier)..
Environ la moitié des lecteurs se connectent d'hors de France, dont 10 % viennent des États-Unis.
Derrière ces quelques chiffres, une réalité : le plaisir que j'ai à écrire ici. Comme je l’explique quand on me questionne sur mon blog, j'écris d'abord pour moi. Discipline qui me force à penser, car "je ne l'aurais pas pensé si je ne l'avais pas écrit". Et moyen d’amasser des pépites qui me servent, ensuite, dans d'autres écrits.
Cela m'a surtout permis de rencontrer des gens formidables : les alliés d'AGS tout d'abord, et puis tous les autres, dans les revues, think tanks, instituts, maisons d'éditions et ailleurs, et surtout les lecteurs : j'ai encore en souvenir ce café pris avec Yves Cadiou, ce printemps : car la parole réelle est quand même quelque chose de plus sympa que ces moyens virtuels. Bref, je reçois bien plus de ce blog que ce qu'on peut imaginer, et je tenais à vous en remercier.
O. Kempf
Commentaires
Bonsoir,
Et félicitations pour cette réussite coopérative.
J'ajoute que derrière les savoirs imbéciles tirés du datamining, un élément qualitatif =avéré= vient prêter du poids aux chiffres de votre blog : contrairement à certains blogs dont les commentaires sont également ouverts, sur le vôtre on ne trolle pas et la causerie ne dégénère jamais en pugilat verbal (cf SecDef de JDM).
Plus dans le décalé et le Monthypythonian (je pense aux hérons, goélands et mouettes de Y.Cadiou ou aux reportages en live de Crécy...)
Pourvu que ça dure.
Donc en terme de chiffre, cela tend à dire que presque tous les commentaires engrangés demeurent centrés sur le sujet avancé (Ok, sauf peut-être 1 ou 2 de ma part...).
Ca nous change, ici, des lecteurs académiciens qui se proclament correcteurs de syntaxe ou d'orthographe.
Pris dans le "Noon moon" de Percy Kemp :
"Ces mots, ces formules, ces trouvailles (...) pour permettre à celui qui les aura produits d'affirmer son ego".
Attention, nulle attaque ! Halte au feu !
Pas des sens péjoratif à l'ego.
Mais un rebond sur le "je ne l'ai pas pensé dès lors que je ne l'ai pas écrit" que vous attribuez à C.DeGaulle.
Dans l'esprit de P.Kemp et de son personnage (la tirade sur Dostoïevski), l'affirmation de l'ego serait le seul moyen occidental d'exister (en opposition au ressenti du monde sensible par les musulmans et le continuum formé par leur monde ressenti et un au-delà cartographié-connu accessible par la chahada notamment).
Donc P.Kemp vous rejoint : poser l'idée, c'est se faire exister ; l'écrire c'est lui octroyer une assise dans le monde pour en fixer une forme.
L'ombre sur la paroi de la Caverne, en quelque sorte.
Sympa, votre caverne ! Chouette déco.
Merci encore pour votre blog.
Bien à vous,
Cl'H
egea : Le lecteur d'egea sait que j'apprécie beaucoup Percy Kemp..... Quant à l'ego, forcément : Scrivo ergo cogito ergo sum ? à réduire en scrivo ergo sum ?
Vous me citez parmi « les gens formidables », c'est sympa mais je n’ai pas mérité cette distinction. Au travers de vos écrits l’on se fait une idée assez précise, que l’on imagine exacte, de votre personnalité. On ne connaît vraiment quelqu’un qu’après avoir croisé son regard et entendu ses intonations en échangeant des points de vue, quelconques ou géniaux peu importe, sur des sujets qui retiennent notre commune attention. J’ai donc l’avantage de pouvoir le confirmer aux lecteurs qui n’ont pas eu encore la chance de vous rencontrer : l’idée que l’on se fait de vous en lisant vos billets correspond à votre réalité.
Une banalité pour finir (banal mais sincère) : merci, continuez.
Et un regret en post-scriptum, mais vous n’y pouvez rien. Je le lance ici en espérant qu’il atterrira du côté du Château de Vincennes où l’on est sûrement branché : pour les futurs historiens, il est dommage que la blogosphère stratégique francophone ne soit pas systématiquement enregistrée et gardée en lieu sûr.
Merci à toi Olivier car "si tu ne l'avais écrit ,nous n'aurions pas pensé" sur un nombre considérable de sujets. Tu "écris pour toi" mais tu sais très bien que sur EGEA ou autres publications tu écris pour nous, et qu'écrire pour l'autre oblige à penser de manière plus approfondie et étayée: c'est un travail, souvent douloureux, bien plus douloureux qu'une discussion fluide devant un pot ou même dans un échange amical et passionné par mails.
Alors sois remercié, en cette (fin?) de civilisation de la pensée véritable, du sens, tu es un honnête homme du 21ème siècle. Nous aussi, grâce à toi et grâce à nos efforts individuels et convergents.
Face à un avenir qui me fait souvent penser à Stefan Zweig désormais (et hélas à Orwell) ce combat pour la compréhension, le sens, l'échange, ce combat est le bon. Sans lui pas d'action digne du terme.
Inutile de te demander de continuer, puisque tu es un centurion de cette discipline. Demain le 1501 ème j'en fiche mon billet!
pss
Mon blog stratégogeopoliticosociophilo préféré, de loin (le seul qui me donne envie de "poster"), parmi ma 10aine quotidienne. Frais, ouvert, spontané, créatif, humble, respectueux, utile, et TRES sérieux (sans jamais etre ennuyeux).
Merci M. Kempf !
Merci à vous, et je continue à tout lire, malgré les absences, jours de mer, etc, parce que ça fait du bien de se connecter au monde terrien quand on est marin, parce que ça fait du bien de lever le nez et de faire fonctionner le cerveau au delà des préoccupations quotidiennes de la ruche, et parce qu'il y a de la qualité et de la culture !
Et merci de l'espace laissé pour commenter !