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Mélanges hebdo 42/12

Le mélange hebdomadaire, avec la sélection d'articles, d'événements à venir, de parutions, et de réflexions perso..... : crise et temps, Gibraltar et mondialisation, espaces fluides, chemin de fer de la RDN, cyberguerre, diplomates d'entreprise, gestion de crise, immobilier, pensée stratégique japonaise, stratégies nationales, menace chinoise, pigeons entreprenants, ....

source (Sonia Delaunay)

Remarquable article de M. Revault d'Allones, dans la Croix de vendredi, qui interroge la notion de crise et son rapport au temps. "La crise sans fin", Seuil, 196 p., 19,50 €. Je devine que ça va en intéresser qui s'intéressent à la Krisis....

Une jeune doctorante de l’université de Nantes, Nora MAREI, consacre un papier au détroit de Gibraltar à la place qu’il occupe dans la mondialisation des échanges : Le détroit de Gibraltar dans la mondialisation des transports maritimes.

Jeudi prochain 17 octobre, première séance de l’année d’un nouveau cycle du séminaire que Laurent Henninger co-anime avec André Brigot à l’EHESS depuis maintenant plusieurs années. Jusqu’à présent, nous avons exploré la question des « révolutions, transformations et mutations militaires ».

  • À partir de cette année, toujours dans une perspective transhistorique et pluridisciplinaire, nous allons nous pencher sur une problématique qui est, à bien des égards, un prolongement de la précédente. Elle tentera cependant d’être plus orientée vers une réflexion tout à la fois philosophique et anthropologique de la stratégie, et explorera cette dialectique des « espaces fluides » et des « espaces solides » dont j’ai commencé à brosser les grandes lignes dans un court article qui vient de paraître dans le numéro d’octobre 2012 de la Revue de Défense
  • Nationale. Outre cet article - destiné à être prochainement augmenté - qui servira de « base programmatique » à ce séminaire, nous nous inscrirons également dans la lignée des travaux du philosophe Philippe Forget, auteur notamment d’un ouvrage majeur, paru en 1997 chez Economica : Le Réseau et l’infini.
  • Cette première séance consistera en une présentation de ce séminaire, de sa problématique centrale, de ses « écrits fondateurs », ainsi que des différents thèmes qui y seront abordés dans les mois suivants.
  • Les séances sont tous les 3e jeudi du mois, de 17 h à 19 h en salle 9 de l’EHESS, au 105 boulevard Raspail, Paris VIe (métros : Notre-Dame-des-Champs ou Saint-Sulpice).

Le programme RDN du premier semestre 2012 (cela vaut appel à contributions : Proposez les sujets d'articles, à renvoyer 45 jours avant le numéro, taille 15.000 signes : si vous proposez un sujet + idée maîtresse avant, cela aide). :

  • Janvier « Le débat stratégique français »
  • « L’Allemagne et la sécurité de l’Europe »
  • Février « Économie de Défense »
  • « Posture stratégique chinoise »
  • Mars « Point sur l’engagement afghan »
  • « Questions africaines de sécurité »
  • Avril « La Gendarmerie et la sécurité »
  • « Rôle stratégique des micro-États »
  • Mai « Nouvelle politique américaine »
  • « Le Japon stratégique »
  • Juin « Armement et technologie »
  • « La Fédération de Russie et la sécurité régionale »
  • L’ouvrage d’été portera sur « L’Europe militaire »

Un intéressant article d'un site cybertechno où Jarno Limnéll explique que "La cyberguerre est encore trop largement traitée sous un angle technique. Et même quand les politiciens en parlent, ils manquent souvent d’une compréhension globale des effets potentiels du cyber sur la guerre". Vous aurez remarqué : ce n'est pas moi qui le dit, hein ?

Les éditions Choiseul, ont le plaisir de vous informer de la prochaine parution (22 octobre) de l’ouvrage coordonné par Didier Lucas, directeur de l’Institut Choiseul, consacré aux : « Diplomates d’entreprises : pouvoir réseaux, influence ». (24 euros). "L’environnement des entreprises est marqué du sceau de l’incertitude et de l’imprévisibilité. Les transformations profondes de la compétition internationale et de ses règles imposent aux dirigeants de repenser la réflexion et les modes d’action stratégique. L’évolution des règles et des normes, l’exigence de responsabilité sociale, l’émergence de nouveaux compétiteurs figurent comme autant de réalités complexes. Face à la multiplication de parties prenantes qui exercent davantage d’influence, les entreprises s’organisent pour redéfinir des dialogues vertueux. Au carrefour du monde politique, du monde de l’économie et du monde des idées, les relations institutionnelles s’inscrivent comme une réponse au défi de la mondialisation". Les auteurs : Viviane de BEAUFORT, ESSEC | Nicolas BELOT, Consultant | Jacques CARLES, Carles & Associés | Franck DHERSIN, Vinci | Amendine DUC, Unicef France | Frédéric EBLING, Carrefour | Sylvie FORBIN, Vivendi | Marc FRAYSSE, COFELY GDF SUEZ | Gabrielle GAUTHEY, Alcatel Lucent | Christian HARBULOT, École de guerre économique | Perrine LEBRUN, Orangine-Schweppes | Didier LUCAS, Institut Choiseul | Caroline MALAUSSENA, Ministère des Affaires étrangères | Pablo NAKHLÉ-CERRUTI, Unibail-Rodamco | Emmanuel PITRON, RATP | Thierry PROUTEAU, GrDF | Saïd RAHMANI, General Electric | Claude REVEL, Iris Action | Joël RUET, IDDRI / Sciences Po | Igor SEMO, Lyonnaise des eaux.

Le nouveau numéro de Sécurité & Stratégie (la revue du CDSE) : La gestion de crise, méthodologies et retours d’expérience. L’édito est téléchargeable gratuitement.

Il y a quand même un truc que je ne comprends pas. Si on tape dans les bijoux de famille pour équilibrer son budget (ce que j'entends de-ci de-là), comment se fait-il que l'immobilier fasse de la résistance ? Je m'explique. Vous me dites que chacun vends les bijoux de famille (son patrimoine) pour payer ses dépenses courantes (faites un sondage autour de vous : tout le monde est rincé). Dans le même temps, plus personne n'achète dans l'immobilier, trop cher. Et pourtant, à cette baisse de la demande répond une baisse de l'offre : les propriétaires gardent leur bien et refusent de baisser leurs prix. Du coup, effondrment des transactions (avec pourtant des taux au plus bas). Bref, le marché se bloque, mais en haut de prix. Illogique. Expliquez moi.

Un article sur Myamoto Musashi, penseur japonais de l'action. Ou plus exactement : puisque le problème n'est pas stratégique, quelle tactique définir ? Enfin une alternative orientale à Sun Tsé !

Peut-il encore y avoir des stratégies nationales ? : Colloque organisé par l’IRSEM et l’École de guerre le mercredi 14 novembre : « Une érosion des stratégies nationales ? » (9h30) avec Jolyon Howorth, Hervé Drévillon, Benoît Durieux et Christian Lequesne ; « Les défis du nouvel environnement stratégique » (14h) avec Jean-Jacques Roche, Éric Delbecque et Pierre Razoux ; « Quel avenir pour les stratégies nationales » (15h45) avec Michel Goya, Pierre Manent et Jean-Paul Perruche. Mercredi 14 novembre, École militaire, amphi Foch. Renseignements : 01 44 42 52 87. Inscriptions : inscription.irsem@defense.gouv.fr

Parution de La Menace chinoise : Une invention du Pentagone ? par JL Samaan. Voir aussi cet article paru dans Hérodote.

Les pigeons, une belle manip cyber, mais pas là où vous le pensiez : en effet, l'utilisation des "réseaux sociaux" qi a permis une "mobilisation" des individus a permis de "faire reculer le gouvernement". Résultat, ce ne sont plus les petits qui sont taxés, mais les grands groupes (rien ne se perd, tout se transforme). Réseaux sociaux = dnc 2ème couche du cyber, me direz-vous ? Moui? Surtout, 3ème couche. Une superbe opération de guerre informationnelle, soigneusement préparée par des pros de la comm, qui ont su lancer et orchestrer la campagnes au bon moment (début de week-end) en ayant préparer les bons relais, avec la belle image (pigeons qui s'envolent et en même temps pigeons qui se font duper, et cette image du petit entrepreneur si poujadiste qui plaît tellement à la France des moyens : comment réconcilier la modestie du mc de gauche avec l'esprit d'entreprise du mec de droite).

Les régions redessinent l'Europe. Ici.

O. Kempf

Commentaires

1. Le samedi 20 octobre 2012, 15:27 par VonMeisten

"Bref, le marché se bloque, mais en haut de prix. Illogique. Expliquez moi."
C'est illogique car vous partez du principe que la loi de l'offre et la demande est prédominante ! Explication classique et incomplète de la fixation des prix.
Il est IMHO plus juste d'y voir un rapport de force entre un vendeur et un acheteur (merci à Paul Jorion pour ce principe hétérodoxe).

egea : oui, mais à un moment, le vendeur ne sera plus en position de force. La vraie question est celle du basculement. Car quand il y aura "point d'inflexion", alors cela se précipitera et ira très bas, plus bas que s'ils acceptaient maintenant la baisse des prix. Autrement dire, cette attitude (refuser la paisse de 10 %) va provoquer une réaction de marché d'une baisse de 20 à 30 %.... après l'inversion du rapport de force. IL reste que vous dites très clairement que contrairement à la théorie économique, sur un marché pourtant extrêmement atomisé, il n'y a pas de continuité de l'évolution des prix.

2. Le samedi 20 octobre 2012, 15:27 par Midship

J'abonde dans le sens de VM pour, une fois de plus, dénoncer la croyance selon laquelle les règles de base de l'économie ont beaucoup plus de réalité que les règles de l'astrologie.

Et j'invoque (attention les yeux) M6 pour expliquer le truc. Allez, faites pas semblant, tout le monde a déjà regardé des trucs du genre "maison à vendre".
Dans cette émission, notre sympatique S. Plaza nous montre quoi ? Que des gens, accablés de baisse de pouvoir d'achat, avec le besoin urgent de la rentrée d'argent, dans une situation souvent très inconfortable, restent pourtant dans leur logement après avoir refusé de le vendre au prix qu'on leur proposait. Le frein psychologique est immense, et en la matière, tant que le vendeur n'est pas satisfait, il attend. Il peut bouffer des pâtes et des patates pendant 6 mois dans son duplex de 120m² à Bastille, il attend. Résilience, d'une certaine manière : croyance en la remontée des prix !
Et puis pour le cas français, il ne faut pas oublier que nous exportons à fond ce qui pourtant n'est pas exportable !

égea : au fait, vous venez de poster le 4000ème commentaire sur égea : bravo !

3. Le samedi 20 octobre 2012, 15:27 par Colin L'hermet

Bonjour Docteur K.,

Post bien trop long pour un commentaire (voire trop long pour la lecture), mais manque de temps pour vous le mailer. Je vous propose de le caviarder à votre convenance.

philosophie de la crise et sortie de crise, tentative de décryptage du concept
(Myriam Revault d'Allonnes, philosophe spécialiste de philosophie morale et politique)

enjeu de la crise : gérer une rupture-discontinuité au sein de la temporalité habitée

I)
vocable de la crise
employé pour la 1ere fois par Thucydide, in Histoire de la guerre du Péloponnèse

krisis, du verbe krinien, examiner, décider
antiquité grecque, crisis = décision :
. judiciaire ou médicale
. où le décisionnaire est partie prenante subjective
. par une rupture exempte de stricte causalité
. en vue de dénouer-sortir d’une situation donnée
. intervenant nécessairement dans une perception-acception particulière du temps

"une crise dans les maladies c’est ou une exacerbation ou un affaiblissement, ou une autre affection ou la fin"
(Hippocrate)

1738, 1ere évocation de crise dans le champ économique
par René Louis de Voyer de Paulmy (*), Marquis d’Argenson, ministre de Louis XV

(*) René Louis de Voyer de Paulmy, 2eme marquis d'Argenson, ministre de Louis XV
18/10/1694, Paris, naissance
1744-1747, SecEtat AffEtr de Louis XV
également écrivain
26/01/1757, décès St-Sulpice-de-Favières, Essonne, France

18eme s., paradoxe : siècle d’histoire et de critique politique
Jean-Jacques Rousseau replace avec justesse opposition entre :
. la temporalité humaine contingente
. et la temporalité immanente de la nature
il pointe la divergence entre :
. un enchaînement de causalité entendue
. et une prescience des conséquences exactes
générant l’inconfort pour la société
"nous approchons de l'état de crise et du siècle des révolutions" (Jean-Jacques Rousseau, in L’Emile ou de l'éducation Liv.3, 1768)

Rousseau théorise la perfectibilité comme "disposition humaine à aller vers le mieux"
mais qui se révèle être un pharmacone
car pouvant évoluer selon le contexte en disposition pour le seul changement

[perso : et pouvant alors générer la perversion du mythe du progrès]

"les Lumières sont pour l'homme la sortie d'une minorité qui n'est imputable qu'à lui (...) incapacité de se servir de son entendement sans la tutelle d'un autre (...) Sapere aude !"
(Emmanuel Kant, in Qu'est-ce que les lumières, 1784)

oser penser par soi-même
Kant croit y voir l’avènement de la modernité politique : tout ce qui relève de la tradition, du préjugé ou de toute antériorité
doit pouvoir être éprouvé par la rationalité
sous peine de nullité-réprobation
donc la modernité engendre :
. la crise de la légitimité
. l’obligation d’interrogation perpétuelle
. et une instabilité-inquiétude consubstantielle

la crise serait alors simplement la sortie de la norme
avec pour interrogations corollaires :
. la peur et le courage,
. et les inhibitions

II)
tout événement décisif jugé positif ex-post devrait généralement être décrit-perçu comme crise en soi puisque ayant été critique
pourtant un tel événement conclusif est généralement appelé "sortie de crise"

les crises frappent-marquent tous les secteurs de l’activité humaine, dont :
. culture,
. histoire,
. ou encore éducation
(Hannah Arendt, La crise de l'éducation, in La crise de la culture, Between past and future, 1961)
selon Hannah Arendt, il y a importance-centralité du continuum temporel d’occupation spatiale et sociale
la continuité éducative se comprendrait :
. comme déploiement des savoirs, usages et moyens afin de vivre ensemble
. après les anciens venus avant
. et avant ceux qui succéderont
. donc une transmission de la capacité à transmettre plutôt que transmission de seul contenu
cette approche débouche sur le sentiment de crise lorsqu’intervient une rupture de ce continuum
(Hannah Arendt, La crise de l'éducation, in La crise de la culture, Between past and future, 1961)

d’aucuns croient constater l’équipotentialité des secteurs susceptibles d’être concernés par le concept de crise
(Paul Ricoeur, in La crise, phénomène spécifiquement moderne ? conférence Université Neufchâtel, 11/1986)

ce qui amène le vocable de crise à englober désormais une dimension abstraite :
. notamment en raison de la virtualisation croissante de l’économie
. en dépit des causes réelles sous-jacentes comme le chômage ou la cherté

tous éléments concourant à la polysémie contemporaine du terme de crise
désormais, le vocable de crise couvrirait :
. une rupture intervenue dans la modernité née essentiellement de la sphère économique
. un état de fait étendu dans la durée
. et globalisé sur une multiplicité de secteurs

(Myriam Revault d'Allonnes, philosophe spécialiste de philosophie morale et politique)

===

pour aller plus loin :

fin 18eme et 19eme s., le concept de crise tend à devenir un élément clé de la réflexion des économistes

1862, Clément Juglar postule la crise comme un point de retournement entre phase d’expansion et phase de dépression
(Clément Juglar, in Les crises commerciales et leur retour périodique en France, en Grande Bretagne et aux États-Unis)

Karl Marx tente d’étudier et d’analyser des crises jugées et présentées comme inséparablement liées aux logiques de fonctionnement du système capitaliste
"périodiquement, le conflit des facteurs antagoniques se fait jour dans des crises. Les crises ne sont jamais que des solutions violentes et momentanées des contradictions existantes, de violentes éruptions qui rétablissent pour un instant l’équilibre rompu"
(Karl Marx, in Le Capital Liv.6)

longtemps, l’activité essentiellement agricole marque le temps économique
1788-1789, France, crises de l’économie et de la société
1845, Irlande, la maladie de la pomme de terre provoque une crise de l’économie
1917, Russie, crise de l’économie et de la société

mi-19eme s., crise économique mixte
suite à l’apparition de nouveaux phénomènes
. crise initialement rurale se traduisant par la cherté des grains
. parallèlement, forte spéculation sur les secteurs industriels moteur dont le chemin de fer
générant
tensions sur le marché financier entre offre et demande de capitaux
et augmentation des taux intérêt sur le marché monétaire à court terme
entraînant la raréfaction des crédits disponibles et de multiples faillites

19eme s., industrialisation et mise en place du système capitaliste

les crises sont alors souvent assimilées-ramenées à un visible krach bancaire ou boursier
la bourse étant par définition le lieu pour l’anticipation sur l’avenir
mais les anticipations hasardeuses accroissent la spéculation
jusqu’au manque subit de confiance
provoquant la course des spéculateurs vers la vente
dans une spirale baissière voire une panique

01/05/1866, Londres, faillite et dépôt bilan de la banque Overend & Gurney
suite aux faillites de compagnies ferroviaires dont elle est investisseur
11/05/1866, black Friday pour la Banque de Londres

1873, USA, difficultés pour banque Jay Cooke & Co

09/1929, USA, difficultés pour la banque Hatry appartenant un conglomérat
24/10/1929, USA, black Thursday, krach de Wall Street

krach bancaires et boursiers sont paradoxalement :
. conséquence
. et cause
du ralentissement ou de l’effondrement de l’activité économique
la crise de confiance peut naître du sentiment de moindre rentabilité des actions
puis survient un manque de liquidités-disponibilités monétaires
qui accélère les faillites
et freine les dépenses pour équipement

"les économies ont les crises de leurs structures"
(Ernest Labrousse, historien, in La crise de l’économie française à la fin de l’Ancien Régime et au début de la Révolution, 1944)

la crise représenterait "une phase de rupture, négative, momentanée, le long d’un trend ou d’une tendance (…) une décélération ou [une] stagnation, ou [une] baisse au cours d’une période de croissance
(Emmanuel Le Roy Ladurie in revue Communications n° 25, 1976)

"La crise, rupture de l’équilibre offre/demande, est déjà une réparation des pannes antérieures, un mode de résorption des déséquilibres accumulés pendant la période de croissance précédente, sans lequel le mode de production en place ne pourrait se maintenir"
(Jacques Attali, in revue Communications n° 25, 1976)

(Alain Minc, in L’après crise est commencée, 1982)

==

biblio :

Paul Ricoeur, La crise, un phénomène spécifiquement moderne ?
conférence donnée le 03/11/1986 à l’Université de Neuchâtel
publiée dans la Revue de théologie et de philosophie n°120, 1988

Edgar Morin, Pour une crisologie
Revue Communications n°25, 1976.

René Thom, Crises et catastrophes
Revue Communications N°25

Jacqueline Barrus-Michel, Crise(s)
Les cahiers de psychologie politique [en ligne] n°14, 01/2009.

E.H Erikson, Adolescence et crise. La quête de l’identité
Ed. Champs Flammarion, 1972.

Philippe Grasset, De la chaîne crisique au temps crisique
Lettre d’analyse DeDefensa.org, 24/02/2011

Michel Serres, Le temps des crises
Ed. Le Pommier, Col. Manifestes, 2009.

Hannah Arendt, Condition de l’Homme Moderne
Ed. Pocket Agora, 1961.

Pierre Papon, Le temps des ruptures, aux origines culturelles et scientifiques du XX°siècle
Ed.Fayard, 2004.

Bien à vous,
Colin./.

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