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Prise de conscience

Je prend soudain conscience que le camp du bien a sincèrement le sentiment, que dis-je, la conviction, qu'il défend la liberté. Toutes les libertés. Politiques, économiques, sociales, sociétales (mot qu'il a d'ailleurs inventé, pour contrer ce social qui sonne tellement "de classe").

Ce qui explique son désarroi puisque certains des bénéficiaires du bien, y compris ses peuples, ne partagent plus cette "vision" du monde.

Que beaucoup veulent de la justice - ce qui n'est pas la même chose. Que d'autres encore (ces catégories sont poreuses) préfèrent un peu plus de communauté (pour ne pas dire fraternité) à cette liberté parfois si menaçante.

Mais ça, le camp du Bien ne le saisit pas. Je ne suis d'ailleurs pas sûr de très bien le saisir mais au moins, je n'ai pas cette sublime assurance du "Bien". Même si l'on sent que le camp du Bien est désorienté par la montée justement de ces défis, qui ne sont pas simplement, malgré qu'il en ait, le camp du Mal.

O. Kempf

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