Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

mercredi 28 janvier 2015

La France en guerre en 2015 ?

La Vigie publie, en libre accès, un texte qui s'interroge sur cette "guerre" où nous nous trouverions. Il est lisible ici.

L’année 2014 a été celle du centenaire de 1914. D’innombrables commémorations ont été commanditées pour célébrer la mémoire de la Grande guerre et les sacrifices alors consentis. L’année 2015 s’ouvre sur une attaque ciblée au cœur de Paris, les 7, 8 et 9 janvier, et une mobilisation nationale le 11, qui rappelle celle qui enflamma Paris début août 1914.

S’agit-il aussi d’une guerre en 2015? Et peut-on comparer 1914 et 2015 ? Assurément non. Aussi hâtons-nous lentement dans cet exercice de mobilisation des esprits qui pourrait vite se transformer en marché de dupes, notamment pour les militaires toujours prompts à se placer dans le sillage glorieux de leurs anciens. Parlons de la guerre avec un peu de recul et de méthode. Affranchissons-nous des schémas émotionnels proposés par des médias et des marchés associés pour se substituer aux exécutifs élus et orienter les comportements des peuples dans le sens de leurs intérêts marchands ou de leurs stratégies de pouvoir.

Parler en France de la guerre au début 2015, c’est pour moi se garder du patriotisme désuet comme de l’alarmisme pervers ; c’est s’abstenir de mobiliser indument le passé pour se donner le courage d’affronter l’avenir. Parler de la guerre au début 2015, c’est prendre la mesure d’un monde stratégique nouveau ou les guerres se font souvent sans combats, les combats sans batailles, et les batailles sans vainqueurs. « La grande guerre et la vraie (seront alors) mortes ensemble » prophétisait déjà Beaufre il y a exactement 50 ans dans son ouvrage limpide « Introduction à la stratégie ». Il n’est pas vrai, malgré les affirmations péremptoires de généraux médiatisés ou de prophétesses de malheur, que faire la guerre est l’exercice le plus naturel à l’homme, que les Etats ne peuvent s’y dérober et doivent être prêts à la conduire et à la gagner par un combat terrestre qui en est la forme la plus décisive (...) lire la suite ici.

jeudi 1 mai 2014

Une armée sans défense aujourd'hui, pour une défense sans armée demain ? (G2S)

Le G2S réunit les officiers généraux en deuxième section. Ayant eu des responsabilités, ils connaissent les affaires de défense et ont en même temps une plus grande liberté de ton. Depuis quelques mois, je vois passer les exemplaires de leur "lettre du G2S". La dernière en date (n°82 de mars 2014) présente un diagnostic (je laisse l'adjectif au lecteur : lucide ? sévère ? alarmiste ?) de la défense française. Une première mouture préliminaire avait été diffusée (fuitée) en janvier sur le site de la Saint-Cyrienne. Cela avait suscité l'agacement de certains. J'ai reçu récemment la deuxième mouture. Voici un texte qui me semble argumenté et raisonnable, loin du ton polémique qu'on trouve malheureusement trop souvent dans les "débats" français. C'est ce qui le rend intéressant. Je n'en publie que la synthèse.

source

Lire la suite...

page 2 de 2 -