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Mot-clé - Stratégie navale

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mercredi 8 juin 2016

La Vigie n°44: Limites russes | Stratégie navale de la France | Stratégie 2017 : vu de Berne

La Vigie, lettre d'analyse stratégique publiée par Jean Dufourcq et Olivier Kempf et paraissant tous les deux mercredis, vous propose son numéro 44.

https://www.lettrevigie.com/wp-content/uploads/2016/06/44-Limites-russes-530x370.jpg

Vous trouverez dans ce numéro daté du 8 juin un texte intitulé Limites russes, un autre sur La stratégie navale de la France, une Lorgnette sur Déboires à Ankara, une Stratégie 2017 vue de Berne (Alexandre Vautravers) 

Si vous êtes déjà abonné à La Vigie, vous pouvez accéder directement au numéro 44 en vous rendant sur cette page. N'oubliez pas de vous connecter afin d'y accéder.

Vous pouvez également lire les billets publiés en libre accès sur le site, www.lettrevigie.com, notamment

·         La Vigie élargit son offre parce que la Vigie n'est pas seulement une lettre bimensuelle mais que son équipe peut vous proposer études, conseils et formations.

·         Fermez le ban (du colonel Moutarde) qui revient sur la récente polémqiue autour de l'expression des militaires.

Dans ce numéro 44 :

Limites russes

Depuis plusieurs mois, nous avons régulièrement signalé l’habileté stratégique de la Russie poutinienne. Pour autant, cela ne fait pas de nous des fervents supporters du Kremlin. À l’heure où certains grossissent la menace, il nous paraît aussi utile d’évaluer les limites russes actuelles : une juste appréciation du rapport de force est seule gage d’un calcul stratégique adapté. Or, l’ours russe est plus faible qu’il n’y paraît à certains mais plus résilient que d’autres l’espèrent. Surtout, il est rationnel, ce qui constitue une force déterminante. […]

Stratégie navale de la France

La puissance a toujours eu une dimension maritime, et c’est chaque jour plus vrai (cf. LV 41, ambition maritime). Trois espaces clés du monde, les zones de coprospérité nord-américaine, euro-méditerranéenne et sud-asiatique, sont interconnectés par leurs façades maritimes et liés par leur forte dépendance à la mer pour leurs approvisionnements et leurs échanges. Dans ces espaces, les flottes de guerre les plus importantes du monde sont à l’Ouest mais celle, dominante, des États-Unis a désormais pivoté vers l’Asie où les puissances régionales de l’Est sont avides de stature militaire et navale, en Inde, en Chine, Corée du Sud ou au Japon. Bien des enjeux et des vulnérabilités se sont installés en mer mais derrière la ligne d’horizon au loin, comme toujours, l’action navale se fait sans témoins ni spectacle. Pour sécuriser les approches côtières nationales et les espaces océaniques communs, les marines de guerre doivent entretenir des missions permanentes, lourdes à supporter. Cela vaut évidemment pour la Marine nationale. […]

Lorgnette : Déboires à Ankara

Stratégie 2017 : vu de Berne (Alexandre Vautravers)

Une vision suisse de la stratégie française a-t-elle un sens pour un État neutre depuis 1815 ? Et pour un pays que la diplomatie, la volonté de défense et une armée de citoyens-soldats ont préservé de la guerre depuis… Napoléon Ier ? […]


Pour avoir accès au numéro 44 en entier, rendez-vous sur le site de La Vigie et abonnez-vous : l'abonnement découverte pour 3 mois vaut 16 €, l'abonnement annuel pour les particuliers vaut 60 €, l'abonnement pour les entreprises et organisations (5 licences) vaut 250 €. 

Pour acheter un numéro, cliquer sur le lien “Vigie n°44”, ajoutez au panier, cliquez sur “régler ma commande", payez, comme sur n'importe quel site de commande en ligne. Une fois que vous serez abonnés, vous recevrez un courriel avec un lien direct vers le numéro et à l'avenir, chaque numéro arrivera directement dans votre boite mail. 

Vous pouvez aussi vous procurer le numéro à l'unité, de la même façon.

Jean Dufourcq et Olivier Kempf

mercredi 27 avril 2016

Mers el Kébir, fallait-il détruire la flotte française ?

J'ai reçu le dernier opus de Guerres et histoire,n° 30, consacré notamment à Mers el Kébir.

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Beaucoup se sont étranglés à l'époque devant la duplicité anglaise, beaucoup continuent aujourd'hui à critiquer la mauvaise manière faite par l'Angleterre. Il reste que la lecture du dossier montre une réalité bien plus  ambiguë que cela. D'une part, les Français n'ont pas été francs du collier et n'ont pas su (Darlan) contacter Londres autant qu'il l'aurait fallu pour donner des garanties et surtout les mettre en oeuvre. D'autre part, en se mettant du côté de Churchill, le choix était simple : se contenter de bonnes paroles (côté français mais aussi allemand, genre "Jamais nous n'utiliserons ces navires pour la guerre", promesses dont Hitler avait abusé au cours de la décennie précédente, avec l'intégrité que l'on sait) ou agir préventivement. On sait que la décision stratégique doit trancher l'incertitude et éviter si possible ses propres points faibles. De ce point de vue, la décision de Churchill était logique, et tout n'est pas uniquement dû à sa perfidité.

On lira également un bon dossier sur la conquête romaine de la Dacie, future Roumanie. Où l'on apprend qu'elle fut conquise par défaut, pour des raisons de politique intérieure plus que de menaces extérieures (ce qui donne un contre exemple à l'inéluctable expansion du limes de l'empire pour protéger les provinces conquises) et n'a pas constitué un actif stratégique majeur aux yeux des Romains.

O. Kempf