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Blog de géopolitique économique

Cette semaine, nous avons eu un débat fort animé, avec les alliés d'AGS. Oui, nous avons des débats et ils ne sont pas en ligne : que voulez-vous, c'est le privilège d'être membre, on a le droit de participer à des conversations cachées. Et hautement intéressantes (enfin, pas toujours, parfois ça débloque un peu, heureusement).

Nonobstant, où veut-il en venir ? et d'abord, ce n'est pas comme ça qu'on emploie nonobstant. Je sais, mais ce mot est tellement amusant que j'ai envie de l'employer, pour le plaisir. Je crois que c'est Robert Sabatier dans les allumettes suédoises qui évoquait un personnage abusant du nonobstant, à moins que ce fut dans canard au sang...

Oui, mais ? il la crache, sa valda ?

Oh ! là, très chers, comme vous êtes prestes. D'abord, je suis en train de lire un San Antonio, pour fêter la rentrée, souffrez donc que j'imite le style de dard. Et puisqu'on parle de dard, j'y viens, au cœur du sujet. Mais pour cela, il va falloir que vous cliquiez sur "Lire la suite". Et puisque l'apprenti dard va taquiner le mulot, il pourrait cliquer une fois ou deux sur la pub au passage, ça ne lui coûte rien et ça augmente mon compteur google ads : il y a des manières plus compliquées de manifester son soutien à égéa, pas vrai ?

Merci donc pour ces multiples clics sur la réclame !

Or donc, nous nous interrogions, sans trouver une réponse satisfaisante : y a-t-il un bon blog de géopolitique économique ? nous inclurons là-dedans la géoéconomie (même si je n'aime pas le concept), la géopolitique des ressources, la guerre économique, l'intelligence économique, l'industrie de défense ...

Attention, point de ces sites promotionnels que l'on voit trop souvent, de tel cabinet, de tel institut de formation, de telle société.... Non, un vrai blog, fait par un amateur ou semi amateur, sans liaison directe avec ses revenus (là est je crois le critère : un vrai blogueur doit faire ça pour le plaisir, et se faire plus ou moins reprocher ses activités clavistiques par sa douce et tendre qui trouve qu'il y passe décidément trop de temps). Un blog qui écrit régulièrement (hebdomadairement)...

En connaissez-vous un qui aurait échappé à notre regard sagace (sagace, j'ai dit : ce n'est pas parce que je cite San Antonio qu'il faut voir du salace partout) ?

Merci de nous le dire : écrire à la rédaction qui transmettra à l'auteur de l'annonce.

Bonne rentrée,

O. Kempf

Commentaires

1. Le dimanche 29 août 2010, 21:45 par

Je pense qu'il n'existe pas de blog de "géopolitique économique" car cette matière n'existe pas.

Il peut exister des blogs de commerce international ou d'économie des échanges internationaux (ou "relations écnonmiques internationales") sur l'OMC et les barrières dounières.

Mais l'économie n'est pas un jeu à somme nulle mais un jeu à somme positive. C'est pourquoi le concept de "guerre économique" est idiot. Ce sont des militaires à la retraite qui essayent de se recycler dans ces domaines.

2. Le dimanche 29 août 2010, 21:45 par

Bonjour,

Je me permets de vous signaler le blog www.aeroplans.fr dont je fais parti, spécialiser dans les questions d'intelligence économique dans le domaine de l'aéronautique, bien que ces temps ci nous ayons un peu de mal à publier quotidiennement du fait de nos nouvelles activités personnelles.
Je ne sais pas si c'est le genre de blog que vous recherchez mais sait-on jamais, au pire cela nous fera un peu de pub !

Cordialement

égéa: merci, je ne connaissais pas ! on regarde

3. Le dimanche 29 août 2010, 21:45 par

Bonjour

Nous sommes une association de jeunes professionnels d'horizons divers et de formations différentes. Nous avons un site (www.metis-acie.fr), mais il est en maintenance...alors je vous invite à consulter le lien que j'ai mis.

"Nonobstant” votre réflexion sur les blog de géopolitique économique m'amène à vous posez une question: Qu'elles seraient les sous-catégories qui composerait la géopolitique économique?
- renseignement économique?
- dynamique industrielle et grands contrats?
...

Cordialement

Blaise Malraux
égéa : merci tout d'abord. Et votre question est excellente, et mérite un billet... à écrire ! Les autres lecteurs ont d'ailleurs leur mot à dire.

4. Le dimanche 29 août 2010, 21:45 par

Concernant la guerre économique, Guillaume Payre a raison. Toutefois j’émets une réserve quant à son allusion aux militaires en retraite.

L'expression "guerre économique" contient une contradiction (un oxymore, disiez-vous, Monsieur Kempf ?). Trop souvent les analystes, les polémologues, détectent dans les concurrences économiques des causes de conflit armé ou expliquent ceux-ci par l'existence de ressources convoitées. Ces explications sont, au mieux, obsolètes parce que l'économie repose sur des échanges gagnant-gagnant, au contraire de la guerre qui est un échange gagnant-perdant ou même perdant-perdant au profit d'un troisième larron.

C’est un point de vue que j’ai déjà eu l’occasion de mentionner ici au sujet de l’Amazonie Bleue et au sujet de l’Arctique. Au XX° siècle les décideurs politiques pouvaient imaginer rentable d’envoyer des troupes à ND-de-Lorette pour dominer le bassin houiller, ou rentable de déclencher l’opération Barbarossa pour s’emparer du pétrole de Bakou. Mais aujourd’hui lorsqu’une ressource est exploitée elle est mise en vente sur le marché mondial au tarif mondial sans que la nationalité du vendeur ou de l’acheteur soit prise en compte. Ce que tout le monde demande, c’est que les agents économiques travaillent en sécurité. Pour cela il faut qu’un Etat viable, quel que soit son drapeau, soit chargé de la sécurité dans le secteur concerné. Ce sont des analyses d’un autre âge que de croire, comme notre irremplaçable Arlette, que la guerre d’Indo était motivée par les plantations d’hévéa pour les pneus Michelin ou que l’attention que nous portons au Tchad est motivée par les plantations de coton pour les Tissus Boussac.

Cependant si la guerre économique n’existe pas, au contraire la "défense économique" existe bel et bien car il s'agit de l’aspect économique de la guerre ou de la gestion de crise : la défense économique consiste à assurer la survie de la population (agriculture, énergie...) quand tout va mal.

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